samedi 21 novembre 2015

L'AFFAIRE CIA (SHADOW MAN) de Michael KEUSCH

L’AFFAIRE CIA
SHADOW MAN
Either you're with him...
Or you're dead.


Fiche Technique

REALISE PAR : Michael Keusch
ECRIT PAR : Steven Collins, Steven Seagal & Joe Halpin
MUSIQUE DE : Barry Taylor
PRODUIT PAR : Steven Seagal, Pierre Spengler & Andrew Stevens
PRODUCTION : Sony – Castel – Clubdeal – Steamroller
DISTRIBUE PAR : Sony aux USA
ORIGINE : USA / Royaume-Uni / Roumanie
DUREE : 1h31min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : DTV 2006 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Roumanie
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

STEVEN SEAGAL : Jack Foster
EVA POPE : Anya
VINCENT RIOTTA : Harry
SKYE BENNETT : Amanda Foster
GARRICK HAGON : Waters
ALEX FERNS : Schmitt
ZOLTAN BURUC : Seaka
MICHAEL FITZPATRICK : Chambers
MICHAEL ELWYN : George
IMELDA STAUNTON : Ambassador Cochran

Synopsis

            Jack Foster (STEVEN SEAGAL), un homme au passé d’agent de la CIA, part en voyage avec sa fille Amanda (SKYE BENNETT) en Roumanie, afin de retrouver George (MICHAEL ELWYN), le père de sa défunte femme. Mais celui-ci est victime d’un attentat et Jack enlevé. Il décide alors de partir à la recherche des kidnappeurs et découvre une conspiration.

Critique

            Il est évident que tous les DTV de Steven Seagal ne sont pas bons. On pourrait même dire qu’ils sont quasiment tous mauvais. En revanche, il y a constamment une petite surprise.
            Pour Shadow Man, réalisé par Michael Keusch, réalisateur allemand qui travaillera deux fois de plus avec Seagal juste après, la surprise est vraiment de taille. Dans ce thriller tout ce qu’il y a de plus commun et de soporifique, on retrouve une Imelda Staunton dans un rôle post-Vera Drake et assez important qui plus est. Hormis cela, Shadow Man possède absolument tous les défauts des DTV de notre aikidoka préféré : les personnages sont absurdement unidimensionnels et quasiment tous idiots, le scénario est extrêmement compliqué (sérieusement, l’intrigue est incompréhensible et utilise une tonne de rebondissements inutiles), presque autant qu’il est débile, la réalisation confine à de l’amateurisme dès qu’on s’approche des scènes d’action, ce qui est dommage dans un film avec Steven Seagal vous en conviendrez, tout comme les performances des acteurs, entre désintéressés comme Steven Seagal (qui écrit tout de même le scénario) et juste nuls (comme le reste).
Le problème de Shadow Man, au-delà de sa nullité criante, c’est qu’il restera à jamais comme ”le Seagal movie avec Imelda Staunton”, rien de plus. Et il ne mérite rien de plus.
Ma Note : 4/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : URBAN JUSTICE de Don E. FAUNTLEROY, dans le même genre, mais avec plus de second degré.Sha

FURY de David AYER

FURY
FURY
War never ends quietly.
Les guerres ne s’achèvent jamais sans un dernier combat.


Fiche Technique

REALISE PAR : David Ayer
ECRIT PAR : David Ayer
MUSIQUE DE : Steven Price
PRODUIT PAR : David Ayer, Bill Block, John Lesher & Ethan Smith
PRODUCTION : Columbia – QED – LStar – Le Grisbi – Crave – Huayi Brothers
DISTRIBUE PAR : Sony aux USA et en France
ORIGINE : USA / China / Royaume-Uni
DUREE : 2h14min
PUBLIC : Interdit aux moins de 16 ans
SORTIE : 17 Octobre 1991 aux USA – 22 Octobre 1991 en France
BUDGET : 68 Millions de Dollars
REVENUS : 212 Millions de Dollars (144 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Angleterre & Californie
GENRE : Guerre
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

BRAD PITT : Don Wardaddy Collier
LOGAN LERMAN : Norman Ellison
JON BERNTHAL : Grady Coon-Ass Travis
SHIA LABEOUF : Boyd Bible Swan
MICHAEL PEÑA : Trini Gordo Garcia
JIM PARRACK : Sergeant Binkowksi
BRAD WILLIAM HENKE : Sergeant Davis
SCOTT EASTWOOD : Sergeant Miles
JASON ISAACS : Captain Waggoner
KEVIN VANCE : Sergeant Peterson

Synopsis

            A quelques mois de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, après la mort d’un des leurs, les soldats du tank Fury (BRAD PITT, JON BERNTHAL, SHIA LABEOUF & MICHAEL PEÑA) voient d’un mauvais œil l’arrivée du jeune Norman Ellison (LOGAN LERMAN), pas formé pour un tel travail. Les erreurs d’Ellison leur coûtent cher à ses débuts…

Critique

            Après 4 films de flics pourris, de fusillades dans des allées de Los Angeles et de dialogues tendus, David Ayer a enfin quitté l’époque contemporaine pour aller du côté de la Seconde Guerre Mondiale.
            Fury, du nom du tank que les héros conduisent, est donc un film de guerre à la David Ayer. Les dialogues sont crus, les rapports humains sont très froids et pourtant emplis de camaraderie purement masculine et la violence y est omniprésente et peu stylisée. Pour raconter la guerre, David Ayer n’a pas besoin d’un scénario très développé : il lui suffit juste de suivre le quotidien extrêmement sombre de ces cinq hommes, interprétés par des acteurs très talentueux, Shia LaBeouf et Brad Pitt en tête. La mission est suicidaire, les arrêts sont souvent peu reluisants, la bouffe y est dégueulasse et les conditions d’hygiène sont immondes. Et pourtant, David Ayer nous montre ceci avec un talent visuel hors du commun. La séquence de l’attaque dans la ville, par exemple, est assez exceptionnelle, à l’image de celle de la course-poursuite entre les différents tanks. On pourra reprocher à David Ayer son goût très prononcé pour le gore et le choc, mais cela ne va jamais à l’encontre du point qu’il veut faire passer, au contraire.
            Porté par un score remarquable de Steven Price, Fury est une expérience très forte, ne souffrant d’aucun temps-mort, ni d’édulcoration de la violence. Déstabilisant, mais franchement passionnant, Fury est un film à voir.
Ma Note : 17.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : HARSH TIMES de David AYER, qui parlait déjà un peu de la guerre, en Irak cette fois. 

SPY de Paul FEIG

SPY
SPY
One of the guys. One of the spies.
2 espions peuvent en cacher un autre.


Fiche Technique

REALISE PAR : Paul Feig
ECRIT PAR : Paul Feig
MUSIQUE DE : Theodore Shapiro
PRODUIT PAR : Peter Chernin, Paul Feig, Jessie Henderson & Jenno Topping
PRODUCTION : 20th Century Fox – Chernin – Feigco
DISTRIBUE PAR : 20th Century Fox aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h59min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 5 Juin 2015 aux USA – 17 Juin 2015 en France
BUDGET : 65 Millions de Dollars
REVENUS : 236 Millions de Dollars (171 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Hongrie, Italie, France
GENRE : Comédie d’action
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

MELISSA MCCARTHY : Susan Cooper
MIRANDA HART : Nancy B. Artingstall
ROSE BYRNE : Rayna Boyanov
JASON STATHAM : Rick Ford
JUDE LAW : Bradley Fine
BOBBY CANNAVALE : Sergio de Luca
ALLISON JANNEY : Elaine Crocker
PETER SERAFINOWICZ : Aldo
MORENA BACCARIN : Karen Walker
50 CENT : Himself

Synopsis

            Susan Cooper (MELISSA MCCARTHY) rêve d’être agent secret sur le terrain. En attendant, elle travaille derrière un bureau à la CIA comme agent de liaison pour Bradley Fine (JUDE LAW). Quand celui-ci disparaît, Susan est envoyée à sa place par la directrice Crocker (ALLISON JANNEY) pour brouiller les pistes.

Critique

            Le premier film de Paul Feig était Bridesmaids, une comédie tout ce qu’il y a de plus simple. Il était très réussi. Il a ensuite voulu faire une comédie policière féminine : Les Flingueuses l’était tout autant.
            Spy est une comédie d’espionnage féminine. Jamais deux sans trois, dit-on. On n’aurait pas forcément tort car Spy est une bonne comédie, un film plutôt solide malgré ses deux (trop) longues heures pour un scénario très souvent cousu de fil blanc. Le film peut être furieusement drôle, tout en refusant la bienséance sur quelques séquences (les plus réussies, comme celle avec Zach Woods par exemple) et en utilisant l’exceptionnel Jason Statham en ressort comique plus qu’en action star. Dans son contre-emploi, il est absolument parfait quoique vraiment trop peu présent, comme Bobby Cannavale et Peter Serafinowicz. Les autres sont plus dans leurs zones de confort et seule Rose Byrne est agaçante dans un rôle de méchante à la Jordana Brewster dans D.E.B.S. Le film de Paul Feig est surtout rempli de scènes d’action se déroulant dans beaucoup de pays différents comme un film d’espionnage se devrait de l’être. En revanche, Paul Feig rêvait de réaliser un James Bond, ce n’est pas avec la qualité de ses scènes d’action, vraiment ratées, qu’il va convaincre Eon de lui laisser tenter l’expérience. C’est l’autre gros défaut du film, qui en souffre vraiment beaucoup dans sa deuxième partie.
            Spy est clairement le moins bon film de son auteur Paul Feig. Beaucoup de réalisateurs américains aimeraient avoir Spy comme moins bon film. Il en reste un divertissement efficace et c’est tout bon.
Ma Note : 15/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE HEAT de Paul FEIG, quasiment son meilleur film. 

GUI NU CHUAN de Feng HUANG

GUI NU CHUAN
GUI NU CHUAN
The Angry River
鬼怒川



Fiche Technique

REALISE PAR : Feng Huang
ECRIT PAR : Feng Huang
MUSIQUE DE : Wang Fu-Ling
PRODUIT PAR : Raymond Chow
PRODUCTION : Golden Harvest
DISTRIBUE PAR : Golden Harvest  Hong Kong
ORIGINE : Hong Kong
DUREE : 1h27min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 12 Mai 1971 à Hong Kong
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Hong Kong
GENRE : Wu Xia Pian
DISPONIBILITE : VHS
SUITES : Non

ANGELA MAO : Lan Feng
KAO YUEN : Leng Yu-Han
PAI YING : King Hell
HAN YING-CHIEH : Thug
FUNG NGAI : Monk
CHANG I-FEI : Hermit
LEE KA-TING : Thug
SAMMO HUNG KAM-BO : Thug
YAM HO : Thung
JACKIE CHAN : Extra

Synopsis

            Le seigneur Leng Yu-Han (KAO YUEN) a été empoisonné par un gang dirigé par le terrible Roi Hell (PAI YING). Sa fille, la combattante Lan Feng (ANGELA MAO) décide de partir récupérer une herbe magique qui pourra le sauver mais lorsqu’elle l’atteint, elle ne peut plus combattre comme avant. Un retour semé d’embûches se présente alors à elle.

Critique

            Quand le cinéma hongkongais a réellement pris son envol dans les 70’s, il y avait deux grosses sociétés de production : la Shaw Brothers et la Golden Harvest, créée par deux anciens de la première citée.
            Réalisé par Feng Huang, un réalisateur-scénariste très attaché à la Golden Harvest, leur premier film réalisé est The Angry River, un wu xia pian tout ce qu’il y a de plus classique dans ces années-là. C’est aussi le premier grand rôle d’Angela Mao, actrice remarquable et combattante de génie. Elle est alors entourée d’acteurs plutôt bons comme Kao Yuen ou encore Pai Ying, excellent en méchant sanguinaire. On comprend très vite pourquoi la société a réussi à perdurer tant la notion de spectacle et de divertissement est présente dans cette histoire à dormir debout. Le film possède aussi quelques très bons combats réglés par Sammo Hung Kam-Bo et Han Ying Chieh, ce qui renforce encore le côté spectaculaire du film, même pour les années 70. Il n’y a absolument rien d’original dans ce film et encore moins dans le traitement, mais l’efficacité du tout en fait une bonne curiosité.
            Il est facile de voir pourquoi The Angry River fut le premier projet de la Golden Harvest, encore loin du niveau d’excellence à laquelle la firme de Raymond Chow nous a habitués. Mais The Angry River reste un bon film.
Ma Note : 13/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : HAPKIDO de Feng HUANG, avec Angela Mao au sommet de son art. 

JOE de David Gordon GREEN

JOE
JOE
Tant que je me maîtrise, je reste en vie…
Ça m’empêche de finir en taule


Fiche Technique

REALISE PAR : David Gordon Green
ECRIT PAR : Gary Hawkins
MUSIQUE DE : Jeff McIlwain & David Wingo
PRODUIT PAR : D.G. Green, Lisa Muskat, Derrick Tseng & Chris Woodrow
PRODUCTION : Worldview – Dreambridge – Muskat – Rough House
DISTRIBUE PAR : LionsGate aux USA – Le Pacte en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h57min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 11 Avril 2014 aux USA – 30 Avril 2014 en France
BUDGET : 4 Millions de Dollars
REVENUS : 2 Millions de Dollars (2 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Texas & Californie
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

NICOLAS CAGE : Joe Ransom
TYE SHERIDAN : Gary
RONNIE GENE BLEVINS : Willie
GARY POULTER : Wade
ADRIENNE MISHLER : Connie
BRIAN MAYS : Junior
AJ WILSON MCPHAUL : Earl
RODERICK L. POLK : Roscoe
AARON SPIVEY-SORRELLS : Sammy
HEATHER KAFKA : Lacy

Synopsis

            Gary (TYE SHERIDAN) est un gamin du Texas qui vit avec son père alcoolique Wade (GARY POULTER) et sa sœur Dorothy (ANNA NIEMTSCHK). Il rencontre Joe Ransom (NICOLAS CAGE), un ancien taulard qui l’engage pour des petits travaux payés. Quand Wade s’acoquine avec Willie (RONNIE GENE BLEVINS), Joe décide de protéger Gary.

Critique

            Deux ans après son très mal reçu The Sitter, David Gordon Green est donc retourné réaliser des films contemplatifs comme il le faisait auparavant. Après Prince Avalanche, c’est Joe.
         Adapté du roman de Larry Brown écrit en 1991, Joe est un drame qui se déroule au Texas, une amitié entre un jeune vagabond et un vieux briscard qui tente aussi bien que mal de maîtriser ses nerfs afin de ne plus jamais retourner en prison. Dans le plus pur style David Gordon Green, on retrouve beaucoup de longues scènes dans la campagne, où le groupe dirigé par Nicolas Cage coupe des arbres morts et des plans au ralenti qui instaurent une atmosphère poisseuse et délétère au film. Mais on retrouve aussi une violence sourde, aussi bien physique que morale, qui ne cesse de décontenancer le spectateur et de le frapper là où il ne l’attend pas, une sorte de cousin très sérieux de Killer Joe. Le film possède un duo extrêmement talentueux, avec le jeune Tye Sheridan qui ne cesse d’impressionner film après film et Nicolas Cage qui y est très charismatique et plein de fureur contenue. Il nous livre tout de même quelques Cage Moments, car on ne se refait pas, mais il ne bouffe pas ses collègues, à l’image de feu Gary Poulter ou encore Ronnie Gene Blevins. Joe est déchirant, passionnant et surtout extrêmement bien rythmé, malgré les nombreuses scènes très calmes.
            Joe est une confirmation du retour en forme de David Gordon Green, enfin séparé de Seth Rogen, pour le meilleur. Joe est une nouvelle réussite qui fait suite à Prince Avalanche.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MANGLEHORN de David Gordon GREEN, son film suivant, qui n’est plus en pleine campagne mais très urbain. Tout aussi réussi. 

BANDE DE FILLES de Céline SCIAMMA

BANDE DE FILLES
GIRLHOOD
Quinzaine des Réalisateurs
Festival de Cannes 2014


Fiche Technique

REALISE PAR : Céline Sciamma
ECRIT PAR : Céline Sciamma
MUSIQUE DE : Para One
PRODUIT PAR : Bénédicte Couvreur
PRODUCTION : Hold-Up – Lilies – Pyramide
DISTRIBUE PAR : Pyramide en France
ORIGINE : France
DUREE : 1h53min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 22 Octobre 2014 en France
BUDGET : 3 Millions d’€uros
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine & Paris
GENRE : Coming-of-age
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

KARIDJA TOURE : Marieme
ASSA SYLLA : Lady
LINDSAY KARAMOH : Adiatou
MARIETOU TOURE : Fily
IDRISSA DIABATE : Ismaël
DAMIEN CHAPELLE : Cédric
RABAH NAIT OUFELLA : Kader
DJIBRIL GUEYE : Abou
CYRIL MENDY : Djibril
DIELIKA COULIBALY : Monica

Synopsis

            Marieme (KARIDJA TOURE), jeune adolescente qui vit en région parisienne, s’aperçoit très vite qu’elle n’a pas de grandes possibilités dans la vie. Elle se lie d’amitié avec Lady (ASSA SYLLA), Adiatou (LINDSAY KARAMOH) et Fily (MARIETOU TOURE), trois adolescentes comme elles, un peu plus portées sur la débrouille.

Critique

            Après deux premiers films très remarqués (Naissance des Pieuvres et Tomboy), Céline Sciamma s’est tranquillement installée dans un fauteuil de réalisatrice attendue.
            Son troisième film, Bande de Filles, fut donc sélectionné à Cannes dans la Quinzaine des Réalisateurs en 2014 et y a fait une jolie impression. Au bout de 5 minutes, on comprend tout à fait pourquoi. A travers une ouverture fabuleuse où on y voit du football américain féminin sous le son Light Asylum par Dark Allies, Sciamma y démontre tout la maestria visuelle qui ne va cesser d’illuminer les deux-tiers du film. Ce qu’elle raconte n’est pas forcément bien cohérent selon une ligne directrice claire, mais c’est constamment émouvant, drôle ou passionnant, car franchement réaliste sans tomber dans le misérabiliste. Le quatuor principal est plutôt performant, avec Lindsay Karamoh et Karidja Touré en tête (les rôles masculins sont en revanche un peu manqués) Malheureusement, Sciamma veut en faire un peu trop et son troisième acte est beaucoup moins intéressant, dans la mesure où il abandonne totalement le côté camaraderie pour y être beaucoup plus noir. C’est dommage, le film n’avait absolument pas besoin de ça.
            Même s’il dessert le film, ce dernier tiers reste assez engageant pour ne pas gâcher ce que Céline Sciamma avait mis en place pendant 1h20. Impossible donc d’imputer ceci à Bande de Filles, qui reste un très bon film.
Ma Note : 16.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TOMBOY de Céline SCIAMMA, son précédent film, encore plus réussi.

THE WALKING DEAD, Saison 5, de Frank DARABONT & Robert KIRKMAN

THE WALKING DEAD
THE WALKING DEAD
SAISON 5


Fiche Technique

CREEE PAR : Frank Darabont & Robert Kirkman
REALISEE PAR : Greg Nicotero, David Boyd, Jeffrey F. January, Michael E. Satrazemis, Ernest Dickerson, Seith Mann, Billy Gierhart, Julius Ramsay, Larysa Kondracki & Jennifer Chambers Lynch
ECRITE PAR : Scott M. Gimple, Robert Kirkman, Angela Kang, Corey Reed, Matthew Negrete, Channing Powell, Heather Bellson & Seth Hoffman
PRODUITE PAR : Frank Darabont, Gale Anne Hurd, David Alpert, Robert Kirkman, Charles Eglee, Glen Mazzara, Scott Gimple, Greg Nicotero & Tom Luse
PRODUCTION : AMC – Circle of Confusion – Valhalla – Darkwoods – Idiot Box
PROGRAMMEE SUR : AMC aux USA en 2014 – OCS Choc en France en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SAISONS : 6 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 16
GENRE : Horreur
PUBLIC : Interdit aux moins de 16 ans

ANDREW LINCOLN : Rick Grimes
NORMAN REEDUS : Darryl Dixon
STEVEN YEUN : Glenn Rhee
CHANDLER RIGGS : Carl Grimes
LAUREN COHAN : Maggie Greene
MELISSA MCBRIDE : Carol Peletier
MICHAEL CUDLITZ : Sergeant Abraham Ford
SONEQUA MARTIN-GREEN : Sasha Williams
CHRISTIAN SERRATOS : Rosita Espinosa
ALANNA MASTERSON : Tara Chambler

Et Les Guests-Stars :

CHAD L.COLEMAN dans le 5x01, 5x02, 5x03, 5x06, 5x07, 5x08, 5x09
LAWRENCE GILLIARD JR. dans le 5x01, 5x02, 5x03, 5x09
SETH GILLIAM dans le 5x02, 5x03, 5x07, 5x08, 5x09, 5x10, 5x11, 5x12, 5x14, 5x16
EMILY KINNEY dans le 5x04, 5x07, 5x08, 5x09
CHRISTINE WOODS dans le 5x04, 5x07, 5x08
KEISHA CASTLE-HUGHES dans le 5x04
TYLES JAMES WILLIAMS dans le 5x04, 5x06, 5x07, 5x08, 5x09, 5x10, 5x11, 5x12, 5x13, 5x14
MAXIMILIANO HERNANDEZ dans le 5x07, 5x08
LENNIE JAMES dans le 5x08, 5x16
DAVID MORRISSEY dans le 5x09


Liste des Episodes

5x01 : No Sanctuary – Pas de sanctuaire
5x02 : Strangers – Etrangers
5x03 : Four Walls on a Roff – Quatre murs et un toit
5x04 : Slabtown – L’hôpital
5x05 : Self Help – Développement personnel
5x06 : Consumed – Anéanti
5x07 : Crossed - Croix
5x08 : Coda - Coda
5x09 : What Happened and What’s Going On – Ce qui s’est passé et le monde dans lequel on vit.
5x10 : Them – Les autres
5x11 : The Distance – La distance
5x12 : Remember – Souvenez-vous
5x13 : Forget – Oublier
5x14 : Spend – Perte
5x15 : Try – Essayer
5x16 : Conquer – Conquérir

Synopsis

            Alors qu’ils sont enfin arrivés à Terminus, le groupe de Rick Grimes (ANDREW LINCOLN) est attaqué par des cannibales. La fuite en avant continue encore et ils décident alors d’aller à Washington…

Critique

            A un moment donné, The Walking Dead devenait de plus en plus agaçante, car contemplative comme jamais et surtout absurdement lente et cruelle pour tous ses personnages à l’image d’un Game of Thrones zombie.
            Avec une nouvelle fournée de nouveaux personnages et de nouveaux bad guys, The Walking Dead s’annonçait comme les précédentes, toute aussi décevante. Cependant, les nouveaux sont bien plus intéressants que les années précédentes. En récupérant Michael Cudlitz et son groupe lors de la fin de saison dernière, ils ont bien renouvelé un casting qui commençait à se faire vieux. Un peu plus tard dans la saison, on récupère aussi Christine Woods dans un rôle à contre-emploi où elle est excellente et Tyler James Williams dans un rôle qui lui va à merveille. Il est alors dommage qu’on retrouve encore une bonne dose d’épisodes en trop, qui sont eux-mêmes souvent trop long et que les dialogues soient encore aussi nuls. Mais définitivement, la cinquième saison est bien plus intéressante que les précédentes, ne serait-ce que dans les lieux traversés : un hôpital peu accueillant, une ville retirée où les gens ne connaissent que très peu de la lutte contre les zombies…
Tout ceci promet une sympathique sixième saison s’ils décident enfin de garder le casting vivant au lieu de dégager un des nouveaux au bout de 3 épisodes comme d’habitude.
Ma Note : 12/20


 Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MAD MEN de Matthew WEINER, autre série passée au label AMC.