L’ARMEE
DES DOUZE SINGES
TWELVE
MONKEYS
The future is history
They’re Coming
Fiche Technique
REALISE
PAR : Terry Gilliam
ECRIT
PAR : David Webb Peoples & Janet Peoples
MUSIQUE
DE : Paul Buckmaster
PRODUIT
PAR : Charles Roven
PRODUCTION :
Universal – Atlas - Classico
DISTRIBUE
PAR : Universal aux USA et en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
2h9min
PUBLIC :
Pour tout public
SORTIE :
5 Janvier 1996 aux USA – 28 Février 1996 en France
BUDGET :
29 Millions de Dollars
REVENUS :
168 Millions de Dollars (139 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Pennsylvanie, Maryland, Québec & New Jersey
GENRE :
Science-Fiction
DISPONIBILITE :
BluRay Zone B
SUITES :
Non
BRUCE
WILLIS : James Cole
MADELEINE
STOWE : Kathryn Railly
BRAD
PITT : Jeffrey Goines
JON
SEDA : Jose
CHRISTOPHER
PLUMMER : Dr. Goines
DAVID
MORSE : Dr. Peters
FRANK
GORSHIN : Dr. Fletcher
CHRISTOPHER
MELONI : Lt. Halperin
VERNON
CAMPBELL : Tiny
LISA GAY
HAMILTON : Teddy
Synopsis
James Cole (BRUCE WILLIS) est un
prisonnier en 2027. Il est envoyé par les puissants de ce monde en 1996 pour
éradiquer le virus qui a quasiment décimé toute la planète. Or, le voyage se
passe mal et il se retrouve en 2000. Envoyé dans un asile de fous, il rencontre
et tombe amoureux de Kathryn Railly (MADELEINE STOWE).
Critique
En 1962, Chris Marker réalise La
Jetée, un court métrage sur un paradoxe temporel. Hollywood rachète les
droits et dépêche Terry Gilliam pour
réaliser une sorte de remake-réinvention.
Cela donne L’Armée des 12 Singes, sur un scénario de David et Janet Peoples. Dès
le départ, on peut sentir qu’on est bien chez Gilliam tant on perçoit son esthétique bien à lui, qu’on aime ou
pas. Des gros plans, des scènes très inquiétantes pour pas grand-chose et une
musique particulièrement entêtante de Paul
Buckmaster, inspirée d’Astor
Piazzolla. Or, qu’on aime ou pas cette esthétique (ce qui n’est pas mon
cas), on se trouve plongé dans une descente aux enfers constamment étrange, qui
laisse le spectateur se demander si le personnage de Bruce Willis est un fou des années 90 ou réellement le prisonnier
de 2027 qu’on nous présente. C’est là que réside toute la force du film.
Avec son scénario à tiroir cependant
tout à fait compréhensible malgré les 3 époques auquel il se déroule et son ton
résolument ironique sans tomber dans la comédie noire, L’Armée des 12 Singes est doté de rebondissements particulièrement
réussis, une intrigue passionnante et des personnages bien troussés. Ils sont
joués par des acteurs en état de grâce, que ce soit Bruce Willis en soi-disant taré, Brad Pitt en vrai doux dingue (un rôle qu’il maîtrise
particulièrement bien et dans lequel il est extrêmement crédible) et Madeleine Stowe en contrepoids rationnel
tel le spectateur devant l’enfer qu’il regarde. Les seconds rôles sont très
bons aussi, mais à l’image de Christopher
Plummer ou David Morse, sous
exploités. C’est bien dommage car tout est vraiment très intéressant dans un
film qui ne paie pourtant pas de mine au premier abord.
L’Armée
des 12 Singes est un film marquant dont on se rappelle longtemps après
vision. C’est alors dommage qu’il fut abîmé par une série TV qui tenta de
l’adapter et qui se trouve être lamentable.
Ma
Note : 16/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : BLADE RUNNER de Ridley SCOTT, dont il est
quasiment l’égal.
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