lundi 19 octobre 2015

NINJA TURTLES (TEENAGE MUTANT NINJA TURTLES) de Jonathan LIEBESMAN

NINJA TURTLES
TEENAGE MUTANT NINJA TURTLES
Mysterious. Dangerous. Reptilious.
You've never seen heroes like this.


Fiche Technique

REALISE PAR : Jonathan Liebesman
ECRIT PAR : Josh Applebaum, André Nemec & Evan Daugherty
MUSIQUE DE : Brian Tyler
PRODUIT PAR : Michael Bay, Ian Bryce, Andrew Form, Brad Fuller, Scott Mednick & Galen Walker
PRODUCTION : Platinum Dunes – Gama – Mednick – Heavy Metal
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h41min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 8 Août 2014 aux USA – 15 Octobre 2014 en France
BUDGET : 125 Millions de Dollars
REVENUS : 485 Millions de Dollars (360 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Alabama, Californie & New York
GENRE : Science-Fiction
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Deux sont prévues

JOHNNY KNOXVILLE : Leonardo
ALAN RICHTSON : Raphaël
NOEL FISHER : Michelangelo
JEREMY HOWARD : Donatello
TONY SHALHOUB : Splinter
MEGAN FOX : April O’Neal
WILL ARNETT : Vernon Fernwick
WILLIAM FICHTNER : Eric Sacks
WHOOPI GOLDBERG : Bernadette Thompson
TOHORU MASAMUNE : Shredder

Synopsis

            Journaliste à New York, April O’Neal (MEGAN FOX) tombe un soir nez à nez avec quatre étranges créatures : des tortus ninjas (JOHNNY KNOXVILLE, ALAN RICHTSON, NOEL FISHER, JEREMY HOWARD) entraînées par un rat humanoïde (TONY SHALHOUB).

Critique

            Pour une bonne partie des jeunes des années 90, la franchise Ninja Turtles est légendaire. Trois séries TV, une semi-tonne de jeux vidéo et de comics, 3 films en live-action et un en animation… Alors un reboot produit par Michael Bay…
            S’il y avait bien un homme qui pouvait adapter cette histoire de quatre tortues qui sauvent New York d’un guerrier samurai, c’était bien Michael Bay. A travers sa boîte Platinum Dunes et son yes man Jonathan Liebesman, il nous livre ici un divertissement remarquable, aussi drôle que passionnant durant les cent minutes (heureusement pas quinze de plus) qu’il dure. Rendant les tortues aussi bodybuildées que des Transformers et y ajoutant quelques références de pop culture très 00’s, les scénaristes permettent à Jonathan Liebesman, d’y aller franco dans l’action pure avec one-liners pourris, blazing lens flare et musique tonitruante. Visuellement, Ninja Turtles est splendide. Scénaristiquement, il parvient à faire oublier une introduction un peu longue pour ensuite aller tambour battant jusqu’au bout, sans oublier d’être furieusement drôle (la séquence de l’adrénaline, par exemple, est clairement dans la digne tradition de la franchise de ne rien prendre au sérieux). Le casting vocal est parfait, Megan Fox et Will Arnett forment un bon duo complémentaire et William Fichtner est comme d’habitude parfait en méchant fou.
            Il était compliqué de ne pas tomber dans la redite avec toutes les adaptations de la franchise. Or, Ninja Turtles parvient à n’être ni ridicule, ni répétitif. Le film de Jonathan Liebesman est probablement la meilleure adaptation du comic de Kevin Eastman et Peter Laird. Seulement pour les fans, donc, mais définitivement satisfaisant.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TRANSFORMERS 3 de Michael BAY, le meilleur de la saga, très similaire. 

YAKUZA APOCALYPSE (GOKUDOU DAISENSOU) de MIIKE Takashi

YAKUZA APOCALYPSE
GOKUDOU DAISENSOU
Quinzaine des Réalisateurs
Festival de Cannes 2015


Fiche Technique

REALISE PAR : Takashi Miike
ECRIT PAR : Yoshitaka Yamaguchi
MUSIQUE DE : Kôji Endô
PRODUIT PAR : Yoshinori Chiba, Shin’ichirô Masura, Shinjiro Nishimura & Misako Saka
PRODUCTION : Backup – Django – Gambit – Happinet – Nikkatsu – OLM
DISTRIBUE PAR : Nikkatsu au Japon
ORIGINE : Japon
DUREE : 2h5min
PUBLIC : Interdit aux moins de 16 ans
SORTIE : 20 Juin 2015 au Japon
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Japon
GENRE : Fantastique     
DISPONIBILITE : BluRay Zone C
SUITES : Non

HAYATO ICHIHARA : Akira Kageyama
LILY FRANKY : Genyo Kamiura
YAYAN RUHIAN : Mad Dog
RIKO NARUMI : Kyoko
REIKO TAKASHIMA : Sosuke Zenba
SHO AOYAGI : Yakuza
KIYOHIKO SHIBUKAWA : Yakuza
MIO YUKI : Vampire High School Student
PIERRE TAKI : Yakuza
YUKI SAKURAI : Nurse Mihiko

Synopsis

            Kageyama (HAYATO ICHIHARA) voue un culte à son patron Kamiura (LILY FRANKY), chef des Yakuza invincible. Lorsque Mad Dog (YAYAN RUHIAN) est envoyé pour tuer Kamiura, Kageyama décide de protéger son héros. Mais ce dernier est un peu plus qu’un simple homme…

Critique

            Miike Takashi fait partie de ces cinéastes qui réveillent l’intérêt des cinéphiles à chaque high concept qu’il pond. Quand on parle d’un yakuza vampire, on ne peut qu’être intéressé.
            On part donc d’une idée absolument démente où on parle d’un yakuza immortel qui transmet son mal à son second, celui-ci incapable de le garder pour lui qui transforme tout son quartier pour en faire un lieu peuplés de zombies vampires qui se rebellent face aux yakuza… Il faudra vingt-cinq lignes pour résumer Yakuza Apocalypse et c’est dans la digne lignée des films de Miike Takashi. Cependant, comparé à Dead or Alive : Hanzaisha, cet opus est clairement trop bordélique pour être réellement passionnant. En effet, il y a tellement d’idées différentes dans Yakuza Apocalypse qu’aucune n’est réellement travaillée et mérite le temps d’écran qu’elle a, que ce soit l’excellent Yayan Ruhian qui est totalement gâché, les yakuza qui n’y comprennent rien comme Shibukawa Kiyohiko ou Takashima Reiko, le master vampire joué par l’excellent Lily Franky, les tueurs qui portent un cercueil sur le dos ou encore le monstre grenouille. Tout ceci pourrait être fabuleusement jouissif mais est traité avec une telle désinvolture que cela en devient à la limite de l’irritant. Cela devait être hilarant sur le papier, mais cela en devient particulièrement décevant, surtout sur un final où Miike laisse parler sa folie et ses ressorts comiques, qu’on retrouvait dans Yakuza, avec ce duel avorté entre les deux gros badass.
            Heureusement qu’il finit sur une image choc et un gros titre de hard rock japonais, auquel cas on pourrait vraiment être en colère après Yakuza Apocalypse, le gâchis d’un golden boy du cinéma japonais.
Ma Note : 8/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : YAKUZA : L’HONNEUR DU DRAGON de MIIKE Takashi, un film bien plus réussi et tout aussi fou.

MAGGIE de Henry HOBSON

MAGGIE
MAGGIE
Tribeca Film Festival 2015
Save Her


Fiche Technique

REALISE PAR : Henry Hobson
ECRIT PAR : John Scott 3
MUSIQUE DE : David Wingo
PRODUIT PAR : Matthew Baer, Colin Bates, Bill Johnson, Trevor Kaufman, Ara Keshishian, Pierre-Ange Le Pogam, Arnold Schwarzenegger & Joey Tufaro
PRODUCTION : LionsGate – Gold Star – Silver Reel – Sly Predator – Matt Baer – Grindstone – Lotus
DISTRIBUE PAR : LionsGate aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h35min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 8 Mai 2015 aux USA – 27 Mai 2015 en France
BUDGET : 5 Millions de Dollars
REVENUS : 100.000 Dollars (5 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : New Orleands,LO
GENRE : Drame d’anticipation
DISPONIBILITE : BluRay Zonne B
SUITES : Non

ARNOLD SCHWARZENEGGER : Wade Vogel
ABIGAIL BRESLIN : Maggie Vogel
JOELY RICHARDSON : Caroline
JD EVERMORE : Holt
RACHEL WHITMAN GROVES : Bonnie
BRYCE ROMERO : Trent
DOUGLAS M. GRIFFIN : Ray
JODIE MOORE : Dr. Vern Kaplan
LAURA CAYOUETTE : Linda
RAEDEN GREER : Allie

Synopsis

            Wade Vogel (ARNOLD SCHWARZENEGGER) vit dans le Midwest avec sa fille Maggie (ABIGAIL BRESLIN). Lorsqu’elle est mordue par un zombie, Wade décide de prendre soin d’elle personnellement…

Critique

            Depuis la fin de ses mandats, Arnold Schwarzenegger tente de revenir sur le devant de la scène. Avec Maggie, il abandonne le film d’action pour le drame familial de zombies.
            Très original dans son idée et son approche, le premier film d’Henry Hobbs a tout pour être appréciable sur le papier. Un film de zombie traité du côté des familles plus que de l’épidémie, c’est très alléchant, surtout avec Schwarzenegger comme père de famille prêt à tout pour vivre les derniers moments de sa fille avec elle. Maggie est malheureusement un film complètement raté. Le film est absurdement lent et long, devenant alors plus soporifique que passionnant et perd de l’intérêt à chaque scène (surtout quand Schwarzenegger est écarté de l’histoire pendant près de 30 minutes et les quelques jumps scares qui n’ont rien à faire ici) à cause de l’écriture catastrophique des dialogues. Ils sont parfois convenus et font parfois grincer des dents tant ils sont mauvais.
            Techniquement, le film n’est pas forcément bien fichu non plus. Il y a une vraie volonté d’avoir une image unique en son genre. La photographie de Maggie, par Lukas Ettlin, ne ressemble à aucun autre film mais est très fortement sous-éclairée, ce qui est très gênant pour certaines scènes émotionnelles. Abigail Breslin n’est pas très bonne dans un rôle complexe tandis que les autres, à part Schwarzenegger qui prouve encore que c’est un grand acteur, sont malheureusement au diapason.
            Mais le pire, avec Maggie, c’est que le film est totalement bâclé et que la fin arrive comme un cheveu sur la soupe. Henry Hobbs et John Scott 3 sont passés à côté de leur bonne idée. C’est si dommage…
Ma Note : 6/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE CRAZIES de Breck EISNER, beaucoup plus porté action mais dans le même type d’idée scénaristique.



ALWAYS - POUR TOUJOURS (ALWAYS), de Steven SPIELBERG

ALWAYS – POUR TOUJOURS
ALWAYS
They couldn't hear him. They couldn't see him. But he was there when they needed him... Even after he was gone.


Fiche Technique

REALISE PAR : Steven Spielberg
ECRIT PAR : Jerry Belson
MUSIQUE DE : John Williams
PRODUIT PAR : Kathleen Kennedy, Frank Marshall & Steven Spielberg
PRODUCTION : Universal – United Artists – Amblin – U-Drive
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA – UIP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h2min  
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 22 Décembre 1989 aux USA – 14 Mars 1990 en France
BUDGET : 31 Millions de Dollars
REVENUS : 74 Millions de Dollars (43 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Washington, Montana, Idaho & Utah
GENRE : Mélodrame       
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

RICHARD DREYFUSS : Pete Sandich
HOLLY HUNTER : Dorinta Durston
JOHN GOODMAN : Al Yackey
BRAD JOHNSON : Ted Baker
KEITH DAVID : Powerhouse
ROBERTS BLOSSOM : Dave
DALE DYE : Don
MARG HELGENBERGER : Rachel
ED VAN NUYS : Nails
AUDREY HEPBURN : Hap

Synopsis

            Pete Sandich (RICHARD DREYFUSS) est un pilote pompier, en équipe avec Al Yackey (JOHN GOODMAN). Casse-cou, il ne cesse de se faire réprimander par Dorinta Durston (HOLLY HUNTER), sa copine. Un jour, le pire arrive, Pete meurt et est envoyé par son ange gardien, Hap (AUDREY HEPBURN) dire au revoir à Dorinta…

Critique

            Steven Spielberg est un des réalisateurs les plus inconstants de sa génération. Lorsqu’il réussit, c’est excellent comme Lincoln ou Indiana Jones. Quand il se plante, c’est assez insupportable comme Hook.
            Always est malheureusement dans la deuxième catégorie. Peut-être pas autant que Hook, mais Always est tout de même un film d’une incompétence folle. Alors qu’il aurait fallu de la retenue, on retrouve le Steven Spielberg insupportable, le Spielberg cul-cul la praline qui en fait des caisses et qui met un temps fou à démarrer sa romance fantastico-surnaturelle complètement débile. Le film démarre plutôt bien, mais John Goodman et Keith David sont ensuite trop peu présents pour être marquants (alors que ces acteurs peuvent illuminer un film à eux tout seuls). Le reste du casting est tout aussi mal choisi : Richard Dreyfuss et Holly Hunter ne sont jamais crédibles ensemble, Audrey Hepburn n’est qu’un prétexte et Brad Johnson affreusement fade. Le tout manque surtout cruellement d’intérêt quand on comprend vite où le film veut aller (là où le personnage de Richard Dreyfuss met une heure).
            Always est un film d’une débilité consternante, qui n’a qu’une demi-heure pour lui et qui est bien trop neuneu pour réellement toucher. Un bon gros loupé pour Steve Spielberg.
Ma Note : 6/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : ROXANNE de Fred SCHEPISI, un autre film où un bon acteur contrôle un acteur fadasse pour draguer une fille.

ASPEN EXTREME de Patrick HASBURGH

ASPEN EXTREME
ASPEN EXTREME
Two friends looking for adventure discover
extreme skiing, wealth and seduction.


Fiche Technique

REALISE PAR : Patrick Hasburgh
ECRIT PAR : Patrick Hasburgh
MUSIQUE DE : Michael Convertino
PRODUIT PAR : Leonard Golberg
PRODUCTION : Hollywood – Touchwood
DISTRIBUE PAR : Buena Vista aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h53min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 22 Janvier 1993 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 8 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Michigan
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : VHS
SUITES : Non

PAUL GROSS : TJ Burke
PETER BERG : Dexter Rudecki
FINOLA HUGHES : Bryce Kellogg
TERI POLO : Robin Hand
TREVOR EVE : Karl Stall
MARTIN KEMP : Franz Houser
WILLIAM MCNAMARA : Todd Pounds
TONY GRIFFIN : Gary Eimiller
JULIE ROYER : Michelle Proux
WILLIAM RUSS : Dave Ritchie

Synopsis

            Deux amis, TJ Burke (PAUL GROSS) et Dexter Rudecki (PETER BERG) décident de partir à Aspen pour apprendre le ski à des touristes. Or, Aspen est une ville avec un ordre bien établi. Très vite, Dexter se laisse entraîner dans le business de la drogue alors que TJ veut faire les choses bien comme elles sont. Leur amitié est testée…

Critique

            Si on doit être réellement honnête, Aspen Extreme est un film comme Peter Berg aimait (ou devait) les jouer à chaque fois. Aspen Extreme est un coming-of-age movie.
            Il n’y a rien de péjoratif dans cette phrase si ce n’est qu’Aspen Extreme est le film type du coming-of-age des 90’s. Retraçant l’histoire de deux habitants de Detroit qui décident de partir là où l’herbe est plus verte et la neige plus glissante, Aspen Extreme (dont le titre rappelle les pires heures des années 90) est un film d’une simplicité désarmante. Deux amis arrivent dans un environnement hostile. Chacun suit son chemin, le plus dégourdi d’entre eux doit sauver son pote qui tombe dans le trafic de drogue, une explication s’ensuit et tout le monde est heureux. Par chance pour le public, Peter Berg,  Paul Gross et surtout Finola Hughes tentent de garder le spectateur averti éveillé, mais à part le cadre assez original (c’est vrai que deux types tentant de réussir dans le monitorat de ski, c’est peu vu), rien ne distingue Aspen Extreme du tout-venant de la production de l’époque. Il manque clairement de l’ambition et de l’intérêt à Aspen Extreme pour être un film clairement recommandable.
            Aspen Extreme a beau avoir un titre dégoûtant et un casting peu avenant, il reste un film assez commun mais pas plus mauvais qu’un autre, qui bénéficie d’une durée acceptable pour un film de ce genre.
Ma Note : 12/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE BREAKFAST CLUB de John HUGHES, infiniment supérieur.

COLORS de Dennis HOPPER

COLORS
COLORS
70,000 gang members. One million guns. Two cops.
Two cops. Two gangs. One hell of a war.


Fiche Technique

REALISE PAR : Dennis Hopper
ECRIT PAR : Michael Schiffer
MUSIQUE DE : Herbie Hancock
PRODUIT PAR : Robert H. Solo
PRODUCTION : Orion
DISTRIBUE PAR : Orion aux USA – 20th Century Fox en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 29 Avril 1988 aux USA – 17 Août 1988 en France
BUDGET : 6 Millions de Dollars
REVENUS : 46 Millions de Dollars (40 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles,CA
GENRE : Drame Policier
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

SEAN PENN : Officer Danny Pac-Man McGavin
ROBERT DUVALL : Officer Bob Hodges
MARIA CONCHITA ALONSO : Louisa Gomez
RANDY BROOKS : Ron Delaney
GLENN PLUMMER : Clarence High Top Brown
DON CHEADLE : Rocket
GRAND L. BUSH : Larry Looney Tunes Sylvester
DAMON WAYANS : T-Bone
LEON ROBINSON : Killer Bee
COURTNEY GAINS : Whitey

Synopsis

            L’officier Danny McGavin (SEAN PENN) est un chien fou. Son coéquipier Bob Hodges (ROBERT DUVALL) est un vieux de la vieille. Tous les deux sillonnent South Central et East L.A. dans leur voiture de patrouille pour éviter les débordements entre les Crips et les Bloods. Chaque jour est une nouvelle épreuve…

Critique

            Avant Boyz N The Hood et Menace II Society, on aurait tort de croire que les quartiers chauds de Los Angeles (South Central, East L.A.) n’avaient pas été traités de manière humaniste au cinéma.
            En effet, dès 1988, Dennis Hopper réalisa Colors, un film policier situé dans ce bourbier, avant les émeutes de Watts. Malgré que le film offre au spectateur la vision des policiers (interprétés par les excellents Sean Penn et Robert Duvall, un duo extrêmement complémentaire entre la fougue du premier et la force tranquille du deuxième), Colors s’efforce de prendre en compte tous les camps et offre alors une vision quasi-complète de la guerre civile qui se déroulait là-bas jour après jour. En donnant la part belle aux gangbangers de toutes origines (on y croise Glenn Plummer, Trinidad Silva ou encore Courtney Gains chez les habitants du quartier), Colors évite donc l’habituel tableau opposant gangsters noirs aux flics blancs. Le film se plante un peu lorsqu’il pose une intrigue policière dans la deuxième heure, là où la chronique de la première heure est quasi-virtuose, mais il n’empêche qu’il regorge ici et là de séquences remarquables. Les quinze dernières minutes en particulier sont très réussies.
            Colors bénéficie aussi bien d’un casting quasi-parfait que d’une bande-son incroyable, immortalisée par la chanson-titre d’Ice-T, quasiment plus connue que le film. Aussi humaniste que déprimant, Colors est un grand thriller 80’s.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : DARK BLUE de Ron SHELTON, un film situé pendant les émeutes de Watts, du côté des policiers.

THE SPOILS BEFORE DYING, Saison 1, de Matt PIEDMONT & Andrew STEELE

THE SPOILS BEFORE DYING
THE SPOILS BEFORE DYING
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Matt Piedmont & Andrew Steele
REALISEE PAR : Matt Piedmont
ECRITE PAR : Matt Piedmont & Andrew Steele
PRODUITE PAR : Will Ferrell, Adam McKay, Matt Piedmont, Andrew Steele & Nate Young
PRODUCTION : Funny or Die
PROGRAMMEE SUR : IFC aux USA en 2015
ORIGINE : USA
DUREE : 20 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : Téléchargement    
SAISONS : 1 (terminée)
NOMBRE D’EPISODES : 6
GENRE : Comédie parodique
PUBLIC : Pour tout public

MICHAEL KENNETH WILLIAMS : Rock Banyon
KRISTEN WIIG : Delores DeWinter
BERENICE MARLOHE : Béatrice
CHIN HAN : Salizar Vasquez DeLeon
HALEY JOEL OSMENT : Alistair St. Barnaby-Bixby-Jones
STEVE TOM : Chip Donwelly
MARC EVAN JACKSON : Kermit Biggs
PETER COYOTE : Dizzy The Cat
MAYA RUDOLPH : Fresno Foxglove
WILL FERRELL : Eric Jonrosh / J. Edgar Hoover

Et Les Guests-Stars :
TIM MEADOWS dans le 1x01, 1x02, 1x06
ANDY DALY dans le 1x03, 1x04, 1x06
MOLLY SHANNON dans le 1x03, 1x06
CHRIS PARNELL dans le 1x03, 1x04
JACK KILMER dans le 1x03, 1x04, 1x06
EMILY RATAJKOWSKI dans le 1x04, 1x05, 1x06
CHRIS MULKEY dans le 1x04, 1x05, 1x06
MICHAEL SHEEN dans le 1x05, 1x06
LOUIS GOSSETT JR. dans le 1x05
JIMMY FALLON dans le 1x05
TED LEVINE dans le 1x05
JESSE WILLIAMS dans le 1x05
TIM ROBBINS dans le 1x05

Liste des Episodes

1x01 : Murder in B Flat
1x02 : Blues for Barnaby
1x03 : That’s Jazz
1x04 : Fear Steps In
1x05 : The Trip Trap
1x06 : The Biscuits Eaters

Synopsis

            Le jazzman devenu détective Rock Banyon (MICHAEL KENNETH WILLIAMS) enquête sur une sombre affaire de meurtre afin de nettoyer son nom. Mais il se trouve que le complot est immense…

Critique

            Un an après The Spoils of Babylon qui parodiait les grandes fresques de l’été avec Will Ferrell et un groupe d’acteurs extrêmement connus juste là pour la gaudriole, Matt Piedmont et Andrew Steele ont retenté l’expérience.
            The Spoils Before Dying est donc une nouvelle parodie de minisérie avec toujours Will Ferrell en narrateur et un casting particulièrement impressionnant dans tous les rôles de la série. On rit donc encore beaucoup devant cette avalanche de gags visuels, de dialogues complètement délirants et de jeu d’acteur halluciné, comme Chin Han totalement survolté, par exemple. On retrouve aussi de bonnes performances de la part de Michael Kenneth Williams (comme d’habitude), d’Haley Joel Osment et aussi de Bérénice Marlohe. Encore une fois, Will Ferrell est exceptionnel dans son double rôle et on aimerait le voir plus souvent à la télévision. Mais comme pour son aînée, The Spoils Before Dying en fait souvent trop et tombent parfois à l’eau, sur de longues plages de dialogues qui ne vont nulle part. Les idées sont parfois trop nombreuses et mal réalisées par un Matt Piedmont qu’on sent pourtant beaucoup plus à l’aise qu’il y a un an.
            The Spoils Before Dying est une progression comparée à The Spoils of Babylon et on ne dirait pas non pour une troisième mini-série située dans les années 80, par exemple.
Ma Note : 14.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : CASA DE MI PADRE de Matt PIEDMONT, une comédie telenovela.