lundi 15 février 2016

FAVELAS (TRASH) de Stephen DALDRY & Christian DUURVOORT

FAVELAS
TRASH
You never know what you might find
La vie peut vous réserver des surprises


Fiche Technique

REALISE PAR : Stephen Daldry & Christian Duurvoort
ECRIT PAR : Felipe Braga & Richard Curtis
MUSIQUE DE : Antonio Pinto
PRODUIT PAR : Tim Bevan, Eric Fellner & Kris Thykier
PRODUCTION : O2 – PeaPie – Working Title
DISTRIBUE PAR : Universal au Brésil et en France
ORIGINE : Royaume-Uni / Brésil
DUREE : 1h54min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 9 Octobre 2014 au Brésil – 12 Novembre 2014 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 5 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Brésil & Porto Rico
GENRE : Aventures
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

RICKSON TEVEZ : Raphael
EDUARDO LUIS : Gardo
GABRIEL WEINSTEIN : Rato
SELTON MELLO : Frederico
WAGNER MOURA : José Angelo
MARTIN SHEEN : Father Juilliard
ROONEY MARA : Olivia
NELSON XAVIER : Jefferson
JESUITA BARBOSA : Turk
ANDRE RAMIRO : Marco

Synopsis

            Raphael (RICKSON TEVEZ), Gardo (EDUARDO LUIS) et Rato (GABRIEL WEINSTEIN) découvrent un portefeuille dans la favela où ils vivent. A partir de ce moment-là, la police les poursuit, dont le cruel inspecteur Frederico (SELTON MELLO). Ils peuvent cependant compter sur le père Juilliard (MARTIN SHEEN) et Olivia (ROONEY MARA), une jeune Américaine qui travaille pour une ONG.

Critique

            Stephen Daldry a toujours été nominé aux Oscars lorsqu’il réalisait un film. Celui qui brisa la liste magique fut Favelas, sorti en 2014 en France, mais beaucoup plus tard aux USA.
            Favelas est la réponse brésilienne plus adulte aux Goonies, près de 30 ans plus tard. En effet, on parle bien d’une chasse au trésor pour une bande de gamins sympathiques et charismatiques. Sauf qu’ici, toute l’intensité dramatique fait la différence. Le danger est bien réel et souvent représenté (police corrompue, inspecteur en charge meurtrier, favelas très dangereuses), les gamins sont excellents et l’atmosphère est exceptionnelle. Stephen Daldry réalise un film extrêmement rythmé, surtout dans les courses poursuites qui prennent une grosse partie du métrage mais qui sont réalisées avec dextérité et inventivité, vraiment divertissant, passionnant et pourtant souvent dur quand on s’accroche aux trois personnages principaux. La violence est graphique, la musique est tonitruante et très typique du pays…  Dans les seconds rôles, on retrouve Wagner Moura, Martin Sheen et Rooney Mara, qui parviennent parfaitement à exister sans voler la vedette au trio de jeunes, comme prévu et cela rend service à la valeur émotionnelle du film.
Tous ces éléments font de Favelas un film qui fallait découvrir au cinéma, un véritable spectacle intelligent et responsable, qui entraîne forcément une réflexion poussée sur les favelas en étant plus abordable que La Cité de Dieu.
Ma Note : 17.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TROPA DE ELITE de José PADILHA, un autre film d’action abordable sur le Brésil.

NINJA ASSASSIN de James MCTEIGUE

NINJA ASSASSIN
NINJA ASSASSIN
Fear not the weapon but the hand that wields it.
Prepare to enter a secret world of assassins.


Fiche Technique

REALISE PAR : James McTeigue
ECRIT PAR : Matthew Sand & J. Michael Straczynski
MUSIQUE DE : Ilan Eshkeri
PRODUIT PAR : Grant Hill, Joel Silver, Andy & Lana Wachovski
PRODUCTION : Warner – Legendary – Dark Castle – Silver – Anarchos
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA – StudioCanal en France
ORIGINE : USA / Allemagne
DUREE : 1h39min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 25 Novembre 2009 aux USA – 10 Février 2010 en France
BUDGET : 40 Millions de Dollars
REVENUS : 61 Millions de Dollars (21 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Berlin & Potsdam en Allemagne
GENRE : Action
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

RAIN : Raizo
NAOMIE HARRIS : Agent Mika Coretti
RICK YUNE : Takeshi
BEN MILES : Ryan Maslow
SHO KOSUGI : Lord Ozunu
SUNG KANG : Hollywood
RANDALL DUK KIM : Tattoo Master
JOON LEE : Teenage Raizo
LINH DAN-PHAM : Laundromat Assassin
DAVID LEITCH : Europol Door Guard

Synopsis

            Raizo (RAIN) est un ninja. Après une mission particulièrement dangereuse, son maître Lord Ozunu (SHO KOSUGI) décide de le supprimer et d’envoyer son frère d’armes, Takeshi (RICK YUNE) à sa poursuite. Dans le même temps, Europol, par l’intermédiaire de Mika Coretti (NAOMIE HARRIS) se met sur sa piste…

Critique

            Les Wachovski ont atteint ce qu’ils voulaient avec Matrix. On pense ce qu’on veut de leur trilogie, mais leur art était atteint. Depuis, ils tentent des projets plus singuliers, avec leur protégé James McTeigue à la barre.
            Ninja Assassin fait partie de ces films qui n’auraient pu être faits que grâce à ces types-là. Pendant près de 40 minutes, on se prend à y croire. Rain y joue un ninja extrêmement violent et plein de daddy issues qui découpe du yakuza à grands renforts de sang CGI qui ne tache pas et de one-liners vraiment funs, tandis que les scènes d’action sont affreusement efficaces. Le film est d’une débilité sans nom, extrêmement frénétique, furieux et fiévreux (on y trouve même Linh Dan-Pham en tueuse ninja dans une scène mémorable au lavomatic). Rain et Naomie Harris sont excellents et possèdent le charisme que les autres acteurs n’ont pas, même pas la légende Kosugi Sho. Mais le film finit par expliquer son background assez mystérieux pour qu’on ne s’y intéresse pas et s’enlise dans une série de flashbacks plus inintéressants les uns que les autres, gâche Sung Kang et Rick Yune en cinq minutes et perd son côté ultra-rythmé au profit d’une histoire vraiment ratée. La dernière séquence rehausse un peu le reste, mais on a quand même devant nous un film un peu gâché.
            Ninja Assassin aurait pu être un monument fun mais se retrouve un peu salopé par une tentative de légitimation d’une chose qui ne l’aurait jamais dû être. Dommage.
Ma Note : 13/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE RAVEN de James MCTEIGUE, bien plus intéressant. 

ENTOURAGE de Doug ELLIN

ENTOURAGE
ENTOURAGE
Dream Large. Live Larger.
The ride ain't over


Fiche Technique

REALISE PAR : Doug Ellin
ECRIT PAR : Doug Ellin
MUSIQUE DE : Various
PRODUIT PAR : Doug Ellin, Stephen Levinson & Mark Wahlberg
PRODUCTION : 5150 Action – Closest to the Hole – HBO – RatPac – Warner Bros – Entourage – Leverage
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h44min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 3 Juin 2015 aux USA – 24 Juin 2015 en France
BUDGET : 30 Millions de Dollars
REVENUS : 49 Millions de Dollars (19 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles & Burbank
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

ADRIAN GRENIER : Vincent Chase
KEVIN CONNOLLY : Eric Murphy
KEVIN DILLON : Johnny Drama Chase
JERRY FERRARA : Salvatore Turtle Assante
JEREMY PIVEN : Ari Gold
REX LEE : Lloyd Lee
PERREY REEVES : Melissa Gold
BILLY BOB THORNTON : Larsen McCredle
EMMANUELLE CHRIQUI : Sloan McQuewick
HALEY JOEL OSMENT : Travis McCredle

Synopsis

            Vincent Chase (ADRIAN GRENIER) divorce après 9 jours. Cependant, Ari Gold (JEREMY PIVEN) lui offre le rôle principal de Hyde, un film à gros budget. Vince n’accepte que s’il réalise le film. 8 mois plus tard, le premier montage n’est toujours pas fini et le film est déjà au-dessus de 15 millions de dollars…

Critique

            On l’attendait impatiemment, on l’a eu en 2015. Un film Entourage était prévu longtemps avant la fin de la série en 2011 et les fans n’attendaient que le greenlight des studios.
            Conclusion de la série TV (surtout avec ses chiffres faméliques au box-office malgré une envie de trilogie de la part de Doug Ellin), Entourage tombe dans tous les pièges possibles de la conclusion cinématographique : il ne sait pas choisir entre les fans de la saga (beaucoup de petites vannes ici et là sur des éléments bien précis de la série) et les néophytes (introduction d’une longueur effarante avec Piers Morgan), tout en ne mettant jamais les personnages autant en danger que sur une saison complète. C’est d’ailleurs plus une sortie de demi-saison qu’un film à part entière que nous livre ici Doug Ellin. Cependant, pour les fans, c’est un plaisir de voir qu’Adrian Grenier est enfin repoussé au rang de second rôle, que Kevin Dillon et Jeremy Piven sont en très grande forme, que les caméos de stars sont quasiment tous légitimés et non plus juste des passages inutiles. L’opulence et l’hédonisme crétin sont encore heureusement les thèmes de l’œuvre, sans trop réfléchir aux conséquences. On est ici pour rire et regarder un show superficiel. C’est ce qu’on a avec Entourage.
            Aussi long qu’une demi-saison, donc un peu trop pour un bloc, Entourage n’est un film destiné qu’aux fans, malgré des tentatives maladroites de nouvelles adhésions. Mais pour les fans, c’est un délice.
Ma Note : 15/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MAGIC MIKE XXL de Gregory JACOBS, le meilleur film de pote de l’année dernière. 

COMME UN AVION de Bruno PODALYDES

COMME UN AVION
THE SWEET ESCAPE


Fiche Technique

REALISE PAR : Bruno Podalydès
ECRIT PAR : Bruno Podalydès
MUSIQUE DE : Various
PRODUIT PAR : Pascal Caucheteux
PRODUCTION : Why Not
DISTRIBUE PAR : UGC en France
ORIGINE : France
DUREE : 1h45min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 10 Juin 2015 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Yonne, Loiret & Yvelines
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

BRUNO PODALYDES : Michel
SANDRINE KIBERLAIN : Rachelle
AGNES JAOUI : Laetitia
VIMALA PONS : Mila
JEAN-NOËL BROUTE : Damien
MICHEL VUILLERMOZ : Christophe
BENJAMIN LAVERNHE : Bernard
SAMIR GUESMI : Le livreur
PIERRE ARDITI : Le pêcheur
DENIS PODALYDES : Remi

Synopsis

            Michel (BRUNO PODALYDES) a toujours rêvé d’être aviateur. Aujourd’hui, il travaille pour Rémi (DENIS PODALYDES), comme animateur 3D. Puisqu’il ne peut pas avoir d’avion, Michel tombe amoureux d’un kayak. Après en avoir acheté un, il décide de partir en excursion seul et tombe sur une gargote presque intemporelle qui le fascine.

Critique

            Oui, le cinéma des Podalydès est un cinéma bourgeois, de gens aisés qui rencontrent d’autres personnes de leur milieu social, qui tombent amoureux et qui se détestent, ce avec des dialogues piquants.
            Comme un Avion est un film comme cela, une aventure d’un quinqua aisé et très rêveur qui se retrouve navigateur d’un canot qu’il emmène sur la Seine et qui le fait rencontrer une bande de joyeux drilles tenus de main de fer par Agnès Jaoui, patronne d’une gargote qu’on imagine sortie de Maupassant. C’est tout ce qui fait son charme, cette espèce d’intemporalité particulièrement charmante et extrêmement drôle, qui bénéficie énormément des dialogues des frères Podalydès, tout en douceur et en français châtié. Non seulement le film est un bonheur à entendre, mais c’est aussi un délice à voir, tant la rêverie du personnage de l’éminemment charismatique Bruno Podalydès est retransmise à l’écran. La gargote planquée au milieu de nulle part semble être au jardin d’Eden, le fleuve est enchanteur et le voyage passionnant. Sommet de plénitude entrecoupé de poésie potache, Comme un avion bénéficie aussi de l’excellente prestation des seconds rôles tels que Michel Vuillermoz, Agnès Jaoui, Vimala Pons et même Sandrine Kiberlain, pour une fois à l’aise dans la comédie.
            Jamais chaotique malgré une narration extrêmement lâche, Comme un avion se trouve être un petit bijou de comédie qui n’est égalé que part Dieu Seul Me Voit, le premier long de Bruno Podalydès.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : DIEU SEUL ME VOIT de Bruno PODALYDES, son premier long. 

KENNEDY ET MOI de Sam KARMANN

KENNEDY ET MOI
KENNEDY AND I


Fiche Technique

REALISE PAR : Sam Karmann
ECRIT PAR : Sam Karmann
MUSIQUE DE : Pierre Adenot
PRODUIT PAR : Christian Bérard & Edouard Weil
PRODUCTION : Elizabeth – Prima – Roissy – Pelema
DISTRIBUE PAR : Pathé en France
ORIGINE : France
DUREE : 1h26min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 22 Décembre 1999 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : France
GENRE : Comédie Dramatique
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

JEAN-PIERRE BACRI : Simon Polaris
NICOLE GARCIA : Anna Polaris
SAM KARMANN : Robert Janssen
FRANCOIS CHATTOT : Victor Kuriakhine
PATRICK CHESNAIS : Paul Gurney
ELEONORE GOSSET : Alice Polaris
LUCAS BONNIFAIT : Thomas Polaris
JEAN-CLAUDE BRIALY : Benny Grimaldi
FRANCINE BERGE : Lydia Brentano
STEPHANE HÖHN : Thibaut Brentano

Synopsis

            Simon Polaris (JEAN-PIERRE BACRI) est un écrivain. Il passe son temps dans son bureau tant il souffre du syndrome de la page blanche. Dans le même temps, sa femme Anna (NICOLE GARCIA) le trompe avec un docteur, le médecin Janssen (SAM KARMANN). Simon décide d’en finir et va voir son psychanalyste, le docteur Kuriakhine (FRANCOIS CHATTOT).

Critique

            En 1996, Jean-Paul Dubois écrit Kennedy et Moi, un roman pour lequel il gagne le prix France Télévision. En 1999, Sam Karmann réalise son premier film pour le cinéma et c’est une adaptation de ce roman.
            Comme d’habitude, Jean-Pierre Bacri est de très loin le rayon de soleil de Kennedy et Moi, une comédie dramatique assez plan-plan où l’acteur fétiche d’Agnès Jaoui se trouve être l’homme le plus drôle et le plus touchant de toute l’œuvre. En effet, son charisme naturel et son adéquation à jouer un rôle d’un homme mi dépressif mi cynique rend parfaitement hommage à un scénario qui recèle de séquences drôles et cocasses. Tant qu’il est présent à l’écran, le film vit et marche parfaitement bien. Lorsqu’il est absent, l’histoire d’amour entre Nicole Garcia et Sam Karmann marche franchement moins bien que le reste, tandis que la réflexion sur la page blanche fut mieux fait avant et après Kennedy et Moi. Ici, ce n’est qu’un prétexte pour faire râler Jean-Pierre Bacri, qui le fait mieux que quiconque. Le film s’élève cependant aussi quand Bacri se retrouve en psychanalyse avec l’excellent François Chattot, qui est une des raisons du titre (intriguant) du film. A ces moments-là, on sent qu’on est en présence d’un film qui pourrait être une réussite mais qui échoue à très peu.
            Porté par une excellente bande-son de Pierre Adenot, Kennedy et moi est une bonne comédie mais avec les forces en présence, on était en droit de s’attendre à beaucoup mieux.
Ma Note : 13/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LA VIE TRES PRIVEE DE MONSIEUR SIM de Michel LECLERC, un très bon film avec Jean-Pierre Bacri. 

NUITS BLANCHES A SEATTLE (SLEEPLESS IN SEATTLE) de Nora EPHRON

NUITS BLANCHES A SEATTLE
SLEEPLESS IN SEATTLE
What if someone you never met, someone you never saw, someone you never knew was the only someone for you?


Fiche Technique

REALISE PAR : Nora Ephron
ECRIT PAR : Nora Ephron, David S. Ward & Jeff Arch
MUSIQUE DE : Marc Shaiman
PRODUIT PAR : Gary Foster
PRODUCTION : TriStar
DISTRIBUE PAR : TriStar aux USA – Columbia TriStar en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h45min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 25 Juin 1993 aux USA – 17 Novembre 1993 en France
BUDGET : 21 Millions de Dollars
REVENUS : 228 Millions de Dollars (207 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Seattle & Baltimore
GENRE : RomCom
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

TOM HANKS : Sam Baldwin
MEG RYAN : Annie Reed
ROSS MALINGER : Jonah Baldwin
CAREY LOWELL : Maggie Baldwin
VICTOR GARBER : Greg
BILL PULLMAN : Walter
RITA WILSON : Suzy
DAVID HYDE PIERCE : Dennis Reed
FRANCES CONROY : Irene Reed
LE CLANCHE DU RAND : Barbara Reed

Synopsis

            Sam Baldwin (TOM HANKS) devient veuf quand sa femme Maggie (CAREY LOWELL) meurt du cancer. De Chicago, il décide de déménager à Seattle avec son fils, Jonah (ROSS MALINGER). Celui-ci le force à intervenir dans un talk-show à la radio à Noël pour exprimer sa douleur quant à sa perte. Une certaine Annie Reed (MEG RYAN) écoute…

Critique

            Jusqu’à sa mort, Nora Ephron faisait partie des rares réalisatrices qui pouvait ameuter du public pour ses romances, pas forcément à l’eau de rose, au cinéma, souvent castées de manière étonnantes.
            Sleepless in Seattle est sa première réalisation, après quelques scénarios plutôt remarqués comme My Blue Heaven ou surtout Quand Harry Rencontre Sally. Comédie romantique classique sur le papier, le film est plutôt original quant à ses péripéties pour arriver au but final. En effet, conter l’amour entre un père veuf et une femme qui s’approche beaucoup de ce qu’on pourrait appeler une stalker est particulièrement cocasse et le sens de l’humour de Nora Ephron se retrouve souvent dedans. Malheureusement, ce n’est vraiment pas souvent drôle et c’est même plutôt constamment trop long. Le film possède tout de même Tom Hanks, qui est remarquable dans un rôle qu’on ne le voit plus du tout jouer. La réalisation est terriblement molle et convenue, la romance, une fois lancée, suit tous les chemins auquel on pouvait s’attendre et pire encore, Meg Ryan et Ross Malinger sont particulièrement agaçants. Les seconds rôles sont inexistants et quand ils sont composés de Bill Pullman ou Victor Garber, c’est très ennuyeux. Il reste un quart d’heure qui semble pouvoir sauver le film mais qui ne fait que confirmer l’ennui mortel que le spectateur a vécu pendant une heure et demie.
            Sleepless in Seattle partait d’une idée vraiment touchante. Finalement, elle se transforme en série de dialogues ineptes et franchement décevants quant à l’idée qu’on pouvait se faire du film. Dommage.
Ma Note : 6.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : YOU’VE GOT M@IL de Nora EPHRON, une autre romcom Tom Hanks – Meg Ryan. 

HOURS d'Eric HEISSERER

HOURS
HOURS
Every second count
Chaque seconde compte


Fiche Technique

REALISE PAR : Eric Heisserer
ECRIT PAR : Eric Heisserer
MUSIQUE DE : Benjamin Wallfisch
PRODUIT PAR : Peter Safran
PRODUCTION : Safran – Palmstar – Hours
DISTRIBUE PAR : Pantelion aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h37min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 13 Décembre 2013 aux USA
BUDGET : 4 Millions de Dollars
REVENUS : 1 Million de Dollars (3 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : New Orleans, LO
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

PAUL WALKER : Nolan Hayes
GENESIS RODRIGUEZ : Abigail Hayes
TJ HASSAN : Jeremy
YOHANCE MYLES : Dr. Edmonds
OSCAR GALE : Hector
NANCY NAVE : Sandra
CHRISTOPHER MICHAEL COOK : Lenny
NICK GOMEZ : Lobo
KESHA BULLARD : Nurse
NATALIA SAFRAN : Karen

Synopsis

            Nolan Hayes (PAUL WALKER) voit sa femme (GENESIS RODRIGUEZ) mourir au moment d’accoucher de son nouveau-né. Coincé dans la clinique à New Orleans, il apprend que son enfant est malade et doit utiliser un ventilateur pendant 2 jours pour commencer à respirer. Malheureusement, Katrina fait rage et il doit actionner le ventilateur tout seul…

Critique

            Il aura fallu attendre son premier film posthume pour que Paul Walker soit enfin salué par les critiques cinéma avec Hours. Hommage posthume ou réelle bonne performance ?
            En dépit de cette question cynique, force est de constater que Hours est un excellent film, où Paul Walker se livre comme d’habitude à 100% et livre une performance qui monte crescendo jusqu’à un final déchirant, à l’image d’un film qui prend son temps pour démarrer son intrigue, avant de prendre de la puissance au fur et à mesure que son message passe. Ici, c’est la force du désespoir qui est en présence avec cette histoire pourtant simple d’un homme qui doit juste actionner un ventilateur pour faire survivre un enfant qu’il estime être responsable de la mort de sa femme. Eric Heisserer rend les choses plutôt simples en ne tombant ni dans le sensationnalisme (cela se passe pendant Katrina, tout de même), ni dans l’énigmatique avec des séquences oniriques. Non, ici tout est très clair, sans pour autant perdre de sa force. On suit Paul Walker, souvent tout seul, dans une série d’épisodes tout aussi forts les uns que les autres, entrecoupés d’images fortes (comme dit auparavant, le film se passe pendant Katrina). Cela rend le fardeau de Paul Walker extrêmement personnel et pourtant universel.
            Suspense efficace et émotion réelle sont les deux mots d’ordre de Hours et Eric Heisserer délivre une belle copie. Hours est en plus une des meilleures performances de Paul Walker sur pellicule.
Ma Note : 15/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : VEHICLE 19 de Mukunda Michael DEWIL, un autre film récent original avec Paul Walker. 

QUI VIVE de Marianne TARDIEU

QUI VIVE
INSECURE
En l’espace d’une nuit,
la vie de Chérif bascule…


Fiche Technique

REALISE PAR : Marianne Tardieu
ECRIT PAR : Nadine Lamari & Marianne Tardieu
MUSIQUE DE : Sayem
PRODUIT PAR : Christophe Delsaux & Céline Maugis
PRODUCTION : La Vie Est Belle – Oriflamme - Backup
DISTRIBUE PAR : Rezo en France
ORIGINE : France
DUREE : 1h23min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 12 Novembre 2014 en France
BUDGET : 1,5 Millions d’Euros
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Pays de la Loire
GENRE : Drame social
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

REDA KATEB : Chérif Arezki
ADELE EXACHOPOULOS : Jenny
RASHID DEBBOUZE : Dedah
MOUSSA MANSALY : Abdou
MOHAMED MOULOUDI : Walid
ALEXIS LORET : L’enquêteur
MEDANIE BOUSSAÏD : Sami
GUILLAUME VERDIER : Fred
AKELA SARI : Safia
SERGE RENKO : Claude Gilles

Liste des Episodes

            Chérif Arezki (REDA KATEB) tente de passer l’examen pour devenir infirmier à Paris. En attendant, il rentre chez lui dans la banlieue de Lyon, pour devenir vigile d’un grand magasin. Chérif sait qu’il n’a que quelques mois à attendre pour passer l’oral du concours d’infirmiers, mais il accepte de donner des infos sur les livraisons du magasin à un ami mal intentionné…

Critique

            La France a du mal avec ses professeurs. En effet, on sait qu’en football, les formateurs sont des entraîneurs qui n’ont pas eu de succès. En cinéma, c’est un peu pareil quand on sait que le réalisateur de Halal Police d’Etat en est.
            Marianne Tardieu est professeur à l’ESEC et chef opérateur sur quelques films méconnus. Elle réalisa son premier long, Qui Vive, en 2014. Pour le coup, force est de constater que si les étudiants apprennent de Marianne Tardieu, ils apprendront peut-être à faire des films dénués de tout cliché, qui s’affranchissent d’un cinéma social un peu vieillot pour livrer une belle romance teinté d’un polar social assez passionnante car loin d’être manichéen. En effet, Qui Vive est un bon film, qui n’est pas misérabiliste mais qui reste constamment réaliste sur un homme qui rentre dans sa banlieue pour y croiser des nouveaux et anciens amis, pas forcément bien intentionnés et qui met en image cette loyauté parfois idiote qu’on a envers des types avec qui on a grandi. Reda Kateb était l’homme de la situation pour jouer Chérif, un type sympathique mais trop loyal, qui se met dans une mouise incroyable à cause de Dedah, joué par un excellent Rashid Debbouze, qui l’entraîne dans une combine qui semblait sans défaut à l’annonce mais qui va bien évidemment mal tourner. Qui Vive ne tombe pas dans le sensationnalisme en rendant le tout tragique mais au contraire, donne beaucoup d’espoir pour cette population de jeunes hommes coincés entre leur appartenance à un quartier et leur propre bien. Ayant grandi dans un endroit proche de celui de Chérif, j’ai pu apprécier cette histoire, entre appartenance à un clan et besoins personnels.
Le polar est un peu bancal, mais le film reste passionnant de bout en bout, grâce à l’interprétation et la mise en scène, loin des clichés inhérents au genre. Qui Vive est une réussite totale.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : JE SUIS A VOUS TOUT DE SUITE de Baya KASMI, qui, par intermittence, parle très bien de la banlieue.