vendredi 27 mars 2015

POWER, Saison 1, de Courtney KEMP AGBOH

POWER
POWER
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Courtney Kemp Agboh
REALISEE PAR : Anthony Hemingway, John David Coles, George Tillman Jr. & Kari Skogland
ECRITE PAR : Courtney Kemp Agboh, Lauren Schmidt Hissrich, Sascha Penn, Randy Huggins, Salvatore Stabile, Raphael Jackson Jr., Damione Macedon & Vladimir Cvetko
PRODUITE PAR : Courtney Kemp Agboh, David Knoller, Curtis Jackson, Mark Canton & Randall Emmett
PRODUCTION : Mawuli – Atmosphere – G-Unit – CBS
PROGRAMMEE SUR : Starz aux USA en 2014
ORIGINE : USA
DUREE : 60 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : BluRay Zone A     
SAISONS : 1
NOMBRE D’EPISODES : 8
GENRE : Drama
PUBLIC : Pour tout public

OMARI HARDWICK : James Ghost St-Patrick
JOSEPH SIKORA : Tommy Egan
SINQUA WELLS : Shawn
LELA LOREN : Angela Valdez
NATURI NAUGHTON : Tasha St-Patrick
ANDY BEAN : Greg Knox
LUIS ANTONIO RAMOS : Carlos Vibora Ruiz
ADAM HUSS : Josh Kantos
J.R. RAMIREZ : Julio
SHANE JOHNSON : Cooper Saxe

Et Les Guests-Stars :
ENRIQUE MURCIANO dans le 1x01, 1x04, 1x08
LALA ANTHONY dans le 1x01, 1x04, 1x06, 1x07
FRANKY G dans le 1x01, 1x05, 1x06, 1x07, 1x08
MANNY MONTANA dans le 1x01
DJ ENVY dans le 1x01
50 CENT dans le 1x01, 1x03, 1x06, 1x07, 1x08
DIANE NEAL dans le 1x02, 1x04, 1x05, 1x08
DARRELL BRITT-GIBSON dans le 1x02, 1x05, 1x06, 1x07
JUST BLAZE dans le 1x04
VICTOR GARBER dans le 1x05, 1x07
LIZA LAPIRA dans le 1x06
DJ WALLAH dans le 1x06
JAMIE HECTOR dans le 1x07
SONYA WALGER dans le 1x07

Liste des Episodes

1x01 : Not Exactly How We Planned
1x02 : Whoever He Is
1x03 : This Is Real
1x04 : Who Are You ?
1x05 : I Gotta Go
1x06 : Who You With ?
1x07 : Loyalty
1x08 : Best Laid Plans

Synopsis

            James St-Patrick (OMARI HARDWICK) est un des hommes les plus importants de New York. Sa boîte de nuit marche du tonnerre et sous le nom de Ghost, c’est aussi un important trafiquant. Cependant, il décide un jour de se ranger des voitures…

Critique

            La chaîne Starz a toujours eu une programmation originale en termes de séries. La liberté de HBO mais un budget un peu plus bas et une reconnaissance moindre ne semble pas leur satisfaire.
            Accepter le projet de 50 Cent était une bonne manière de faire parler de la chaîne. Pour ce qui est de la série en elle-même, Power, elle rend pour l’instant de bons services. Force est de constater qu’en plus des audiences satisfaisantes, elle est plutôt sympathique, à défaut d’être totalement réussie. En effet, Power n’est jamais originale. C’est même le contraire : cette histoire de baron de la drogue / père de famille qui décide de se ranger et qui tombe amoureux d’une femme qui n’est pas celle qu’elle prétend être, on l’a vu des dizaines de fois au cinéma, bien mieux fait qu’ici. Cependant, l’abattage d’Omari Hardwick et la sincérité de l’ensemble permet à Power d’acquérir un capital sympathie (qui ne ferait pas de mal au personnage de Joseph Sikora, un des moins bien écrits). Voir un personnage principal faire la cuisine sous un son trip-hop filmé comme une scène d’onanisme, c’est assez idiot et jouissif pour être signalé, à l’image de ce générique d’un clinquant impressionnant. C’est pour ce genre de séquences absurdement surréalistes que Power est une série qu’il faut regarder, pas pour son intrigue convenue, ses personnages unidimensionnels et ses acteurs médiocres, Omari Hardwick excepté.
            Power aura bien évidemment besoin de bien plus que ça pour devenir un classique ou juste une série qui dure plus de trois saisons, fait très rare chez Starz. Mais elle part sur la bonne voie.
Ma Note : 12.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : REUSSIR OU MOURIR de Jim SHERIDAN, véritable bonne série. 

EXPENDABLES 3 (THE EXPENDABLES 3) de Patrick HUGHES

EXPENDABLES 3
THE EXPENDABLES 3
New team. New attitude. New mission.
Never send a boy to do a man's job.


Fiche Technique

REALISE PAR : Patrick Hughes
ECRIT PAR : Sylvester Stallone, Creighton Rothenberger & Katrin Benedikt
MUSIQUE DE : Brian Tyler
PRODUIT PAR : Avi Lerner, Danny Lerner, Kevin King Templeton, John Thompson & Les Weldon
PRODUCTION : Davis – Ex3 – Fipex Holding – Nu Image – Millenium
DISTRIBUE PAR : LionsGate aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE : USA / France
DUREE : 2h11min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 15 Août 2014 aux USA – 20 Août 2014 en France
BUDGET : 90 Millions de Dollars
REVENUS : 206 Millions de Dollars (116 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Roumanie & Bulgarie
GENRE : Action
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : 3e épisode de la saga Expendables

SYLVESTER STALLONE : Barney Ross
JASON STATHAM : Lee Christmas
ANTONIO BANDERAS : Felipe Galgo Silva
WESLEY SNIPES : Doctor Death
DOLPH LUNDGREN : Gunnar Jensen
MEL GIBSON : Conrad Stonebanks
TERRY CREWS : Hale Caesar
HARRISON FORD : Max Drummer
ARNOLD SCHWARZENEGGER : Trench Mauser
JET LI : Yin Yang

Synopsis

            Barney Ross (SYLVESTER STALLONE) et son groupe d’Expendables se retrouvent face à un ennemi redoutable : Conrad Stonebanks (MEL GIBSON), ancien Expendable passé pour mort et désormais dans l’axe du mal. Il décide de renouveler l’effectif.

Critique

            Quand Sylvester Stallone a eu l’idée d’Expendables, il était clairement dans l’optique d’en faire un film d’action super musclé assez nostalgique, avec du drame à la Rambo dedans, comme en témoignent certaines séquences.
            Ce troisième opus est en revanche une franche comédie d’action qui n’a plus aucune valeur émotionnelle scénaristique mais qui est l’occasion d’enchaîner de grosses scènes d’action explosives et délibérément abusées pour faire plaisir à un public qui sait ce qu’il est venu voir. Et heureusement, Expendables 3 est plutôt bon à son job. Qu’importe le manque de sang qui rend le film PG-13 au lieu de R-Rated ou le nombre de jeunes acteurs pas vraiment talentueux rajoutés au film (Kellan Lutz y est affreusement nul), Expendables 3 est furieux, extrêmement divertissant et rempli de séquences qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à ce qu’on fantasme devant une telle affiche. Voir Terry Crews exploser des voitures avec une sulfateuse en hurlant comme un idiot ou Wesley Snipes fait le malin avec son ennemi de Demolition Man Sylvester Stallone dans un avion avec Jason Statham, c’est ça que nous sommes venus voir. Et c’est ça qu’offre Expendables 3.
Ajoutez-y des caméos très efficaces comme ceux de Robert Davi, Arnold Schwarzenegger ou encore Jet Li et vous avez le digne troisième opus d’une saga qui sait de mieux en mieux où elle va.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : FAST FIVE de Justin LIN, le vrai changement dans la saga Fast & Furious. 

FURYO (MERRY CHRISTMAS MR. LAWRENCE) de Nagisa OSHIMA

FURYO
MERRY CHRISTMAS MR. LAWRENCE
Java, 1942
A clash of cultures, a test of the human spirit.


Fiche Technique

REALISE PAR : Nagisa Oshima
ECRIT PAR : Nagisa Oshima & Paul Mayersberg
MUSIQUE DE : Ryuichi Sakamoto
PRODUIT PAR : Jeremy Thomas
PRODUCTION : RPC – National Film Trustees
DISTRIBUE PAR : Shochiku au Japon – A.A.A. Soprofilm en France
ORIGINE : Royaume-Uni – Japon – Nouvelle-Zélande
DUREE : 2h3min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 28 Mai 1983 au Japon – 1 Juin 1983 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Nouvelle-Zélande & Îles Cook
GENRE : Drame de guerre
DISPONIBILITE : BluRay Zone B     
SUITES : Non

TOM CONTI : Lieutenant Colonel John Lawrence
DAVID BOWIE : Major Jack Straffer Celliers
RYUICHI SAKAMOTO : Captain Yonoi
TAKESHI KITANO : Sergeant Gengo Hara
JACK THOMPSON : Group Captain Hicksley
RYUNOSUKE KANEDA : Colonel Fujimura
KAN MIKAMI : Lieutenant Ito
ALISTAIR BROWNING : De Jong
JAMES MALCOLM : Celliers’s Brothers
JOHNNY OKURA : Kanemoto

Synopsis

            Le lieutenant-colonel John Lawrence (TOM CONTI) fait partie des prisonniers de guerre d’un camp japonais dirigé par le capitaine Yonoi (RYUICHI SAKAMOTO) pendant la Seconde Guerre Mondiale. Lorsque le major Jack Celliers (DAVID BOWIE) arrive sur le camp, Yonoi change drastiquement de comportement…

Critique

            En 1983, après une bonne petite fournée de films reconnus comme L’Empire des Sens, Oshima Nagisa décide de réaliser un film avec des acteurs occidentaux, qui pourrait s’adresser à un public universel.
            Furyo ressemble sur le papier à un drame de guerre comme on a déjà pu en voir, avec une relation prisonnier – geôlier un peu plus développée que la moyenne. Sauf que Oshima Nagisa a casté David Bowie et Sakamoto Ryuichi dans les rôles décisifs et que le film parle explore le thème de l’homosexualité dans l’armée. Du coup, Furyo est bien plus original que ce qu’on attendait. Il fait partie de ces films qui font réellement sens seulement lorsque la dernière image a fondu au noir. En effet, le film construit une tension sans relâche, aussi déprimante qu’extrêmement touchante, filmée de manière très stylisée, à base de gros plans, de flashbacks et de musique omniprésente, mais c’est bien la dernière séquence qui donne du sens à l’ensemble et qui le transcende. La musique est d’ailleurs une partie intégrante de la réussite du film. Le thème de Sakamoto Ryuichi est absolument exceptionnel et le reste de son score tout autant. Oshima Nagisa est aussi bien aidé par un casting remarquable, avec le trio Tom Conti – Kitano Takeshi – David Bowie. Malheureusement, Sakamoto Ryuichi l’est un peu moins, ce qui n’est pas forcément très gênant avec l’excellence de ce qui l’entoure.
            Furyo, ou plutôt Merry Christmas, Mr. Lawrence (titre bien meilleur), est un film de guerre époustouflant, un drame extrêmement émouvant et déchirant, un film indispensable d’Oshima Nagisa. Rien de moins, rien de plus.
Ma Note : 17.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LES EVADES de Frank DARABONT, un autre excellent film sur des prisonniers.

LE RÔLE DE MA VIE (WISH I WAS WERE) de Zach BRAFF

LE RÔLE DE MA VIE
WISH I WAS HERE
Life is an occasion.
Rise to it.


Fiche Technique

REALISE PAR : Zach Braff
ECRIT PAR : Adam J. Braff & Zach Braff
MUSIQUE DE : Rob Simonsen
PRODUIT PAR : Adam J. Braff, Zach Braff, Michael Shamberg & Stacey Sher
PRODUCTION : Worldview – Double Feature – Wild Bunch
DISTRIBUE PAR : Focus aux USA – Wild Bunch en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h46min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 25 Juillet 2014 aux USA – 13 Août 2014 en France
BUDGET : 6 Millions de Dollars
REVENUS : 5 Millions de Dollars (1 Million de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles,CA
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

ZACH BRAFF : Aidan Bloom
JOEY KING : Grace Bloom
PIERCE GAGNON : Tucker Bloom
KATE HUDSON : Sarah Bloom
MANDY PATINKIN : Gabe Bloom
JOSH GAD : Noah Bloom
ASHLEE GREENE : Janine
JIM PARSONS : Paul
DONALD FAISON : Anthony
PHILL LEWIS : Nerd

Synopsis

            Aidan Bloom (ZACH BRAFF), acteur de 35 ans, ne trouve pas de boulot malgré le gros nombre d’audition qu’il passe. L’école privée de ses enfants (JOEY KING & PIERCE GAGNON) est payée par son père, Gabe (MANDY PATINKIN). Mais quand Gabe apprend que son cancer est revenu à la charge, il ne peut plus payer l’école pour ses petits-enfants.

Critique

            Le premier film de Zach Braff était une bonne surprise. En effet, Garden State se regardait sans déplaisir, même s’il manquait cruellement d’originalité et qu’il ressemblait à beaucoup d’autres films du même acabit.
            Wish I Was Here est un film extrêmement gentil. On sent toute l’envie de Zach Braff de faire un film avec ses potes pour plaire au public, le caresser dans le sens du poil, montrer qu’il a un grand cœur comme on peut le voir sur certaines scènes avec ses enfants, joués par les très bons Joey King et Pierce Gagnon… Franchement, tous les acteurs y livrent de bonnes performances, Josh Gad en tête. Seule Kate Hudson est comme d’habitude totalement à côté de la plaque. Il en reste qu’avec toute cette gentillesse et cette bonté de cœur, force est de constater que Wish I Was Here parle de thèmes déjà rebattus plusieurs fois dans des films beaucoup plus réussis et tout aussi chaleureux. Pire encore, le film finit par se transformer en un éloge de la médiocrité extrêmement gênant, surtout de la part d’un type comme Zach Braff, qui semble se complaire depuis Scrubs dans cette médiocrité-là. De plus, le film se transforme en jukebox indie affreusement agaçant dans sa deuxième partie. Les seules fois où Braff tente quelque chose, quand il s’imagine dans le film qu’il est en train de lire, il se plante dans les grandes largeurs par son manque de moyens. 
            Wish I Was Here en finit même par devenir extrêmement agaçant car il manque cruellement d’ambition et de rigueur pour soutenir le bien-fondé de l’entreprise de Braff.
Ma note : 10.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : GARDEN STATE de Zach BRAFF, plus bizarre et donc plus intéressant.

DIVERSION (FOCUS) de Glenn FICARRA & John REQUA

DIVERSION
FOCUS
It's about distraction. It's about focus. The brain is slow and it can't multitask. Tap him here, take from there.


Fiche Technique

REALISE PAR : Glenn Ficarra & John Requa
ECRIT PAR : Glenn Ficarra & John Requa
MUSIQUE DE : Nick Urata
PRODUIT PAR : Denise di Novi
PRODUCTION : Kramer & Sigman – RatPac & Dune – Zaftig
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h45min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 27 Février 2015 aux USA – 25 Mars 2015 en France
BUDGET : 50 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation en Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Argentine, Louisiane, Nevada & New York
GENRE : RomCom
DISPONIBILITE : Dans vos cinémas
SUITES : Non

WILL SMITH : Nicky
MARGOT ROBBIE : Jess
ADRIAN MARTINEZ : Farhad
RODRIGO SANTORO : Rafael Garriga
GERALD MCRANEY : Owens
BRENNAN BROWN : Horst
ROBERT TAYLOR : McEwen
STEPHANIE HONORE : Janice
BD WONG : Liyuan
GRIFF FURST : Gareth

Synopsis

            Nicky (WILL SMITH), un arnaqueur professionnel, rencontre un soir dans un bar, Jess (MARGOT ROBBIE). Ils tombent très vite amoureux et l’emmène dans une de ses combines à la Nouvelle-Orléans, le jour du SuperBowl. Mais ils doivent se séparer. Tout se complique lorsqu’il la retrouve 3 ans plus tard en Argentine sur une autre de ses affaires.

Critique

            Depuis Sept Vies en 2008, les rôles principaux de Will Smith se font sporadiques. Men In Black 3 et After Earth à l’extrême limite. Focus est le point de départ du retour de l’acteur sur le devant de l’affiche.
            Revenir pour un film de Glenn Ficarra et John Requa, deux réalisateurs qui ont une jolie réputation grâce à I Love You, Philip Morris et Crazy, Stupid Love, ce n’est pas une mauvaise idée de carrière. Malheureusement, Will Smith aurait peut-être dû lire le scénario avant de s’engager dans une telle galère. Focus n’est pas un film extrêmement mauvais, loin de là. C’est un film absurde, fade et franchement inintéressant au possible. Il n’y a que très peu de qualités dans Focus, mais elles sont tout de même marquantes. Adrian Martinez y est furieusement drôle (et Gerald McRaney aussi, dans une moindre mesure), la bande-son est exceptionnelle, la photographie de Xavier Grobet est absolument magnifique et la séquence en milieu de film avec BD Wong est remarquable.
Une fois ceci évacué, rien d’autre ne marche dans Focus. Will Smith y livre une des pires performances de sa carrière, Margot Robbie est toujours aussi catastrophique, Rodrigo Santoro sans aucune limite dans le cabotinage fatigant, les seconds rôles n’existent jamais réellement dû à la maladroite structure du film, qui se trouve être coupé en deux parties qui se déroulent à trois ans d’écart, sans pour autant qu’elles se répondent de manière logique. Comme dans tout film d’arnaque, on y retrouve des twists attendus et d’autres moins. Le problème, c’est qu’ils sortent absolument de nulle part et qu’il est impossible de retrouver les indices qui auraient dû nous mettre sur la voie.
Focus est un bel écrin qui protège un film bien médiocre, qui s’il se voit sans déplaisir, n’apporte rien à un genre qui mérite beaucoup mieux et qui a vu beaucoup mieux.
Ma Note : 6.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : SPARROW de Johnnie TO, où des arnaqueurs rencontrent une femme fatale. Mais en bien. En très bien. 

BRIDGET JONES : L'AGE DE RAISON (BRIDGET JONES : THE EDGE OF REASON) de Beeban KIDRON

BRIDGET JONES : L’AGE DE RAISON
BRIDGET JONES : THE EDGE OF REASON
The perfect boyfriend. The perfect life.
What could posssibly go wrong?


Fiche Technique

REALISE PAR : Beeban Kidron
ECRIT PAR : Andrew Davies, Helen Fielding, Richard Curtis & Adam Brooks
MUSIQUE DE : Harry Gregson-Williams & Stuart Roslyn
PRODUIT PAR : Tim Bevan, Jonathan Cavendish & Eric Fellner
PRODUCTION : Atlantic – Bird – Working Title
DISTRIBUE PAR : Universal au Royaume-Uni – Mars en France
ORIGINE : Royaume-Uni / France / Allemagne / Irlande / USA
DUREE : 1h48min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 12 Novembre en 2004 au Royaume-Uni – 8 Décembre 2004 en France
BUDGET : 40 Millions de Dollars
REVENUS : 262 Millions de Dollars (222 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Angleterre, Italie, Thaïlande & Autriche
GENRE : RomCom
DISPONIBILITE : Blu-Ray Zone B
SUITES : Suite de BRIDGET JONES’S DIARY. Un troisième opus prévu.

RENEE ZELLWEGER : Bridget Jones
COLIN FIRTH : Mark Darcy
HUGH GRANT : Daniel Cleaver
JIM BROADBENT : Mr. Colin Jones
GEMMA JONES : Mrs. Pamela Jones
CELIA IMRIE : Una Alconbury
JACINDA BARRETT : Rebecca Gillies
SHIRLEY HENDERSON : Jude
SALLY PHILLIPS : Shazza
JAMES CALLIS : Tom

Synopsis

            Bridget Jones (RENEE ZELLWEGER) est désormais heureuse avec Mark Darcy (COLIN FIRTH). C’est avec ses amis qu’elle ne se sent pas bien et qu’elle commet un nombre de gaffes hallucinant. Quand elle rencontre sa ravissante nouvelle collaboratrice, Rebecca Gillies (JACINDA BARRETT), elle décide de quitter Mark. Et Daniel Cleaver (HUGH GRANT) rentre dans la danse.

Critique

            Le premier opus était une sympathique comédie romantique bien dans son époque, qui se trouvait être un peu trop lâche pour réellement se poser comme un classique.
            Bien évidemment, Beeban Kidron n’a rien corrigé du premier opus et, encore pire, a renforcé la nature épisodique du film, ce qui rend Bridget Jones : The Edge of Reason encore moins bien construit que le premier film, qui était pourtant basé sur une parodie de Pride & Prejudice de Jane Austen. Pour le coup, les scénaristes (pourtant quatre ici) n’ont absolument rien à raconter. En tout cas, plus rien d’intéressant. Alors on copie vaguement ce qu’il s’est passé dans le premier film, tout en y ajoutant plus de gags gras et de diversité dans les décors, ce qui emmène nos personnages en Italie, Autriche et surtout Thaïlande où on y découvre les prisons plutôt accueillantes, pour le coup. Les personnages sont toujours aussi grossièrement brossés, les gags navrants et Hugh Grant n’a réellement que quinze petites minutes pour faire ce qu’il sait faire. Même au niveau de la bande-son, le film a clairement baissé de niveau.
            On est bien plus dans la copie de bas étage et le mieux qui est l’ennemi du bien dans cette pochade sans talent et sans intérêt qui n’atteint jamais la cheville du premier opus, pourtant déjà pas génial.
Ma Note : 6/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : 4 MARIAGES ET UN ENTEREMMENT de Mike NICHOLS, qui est encore ce que Richard Curtis a fait de mieux.


CITIZENFOUR de Laura POITRAS

CITIZENFOUR
CITIZENFOUR
It’s not a film about me. It’s a film about us.
Edward Snowden.


Fiche Technique

REALISE PAR : Laura Poitras
ECRIT PAR : Laura Poitras
MUSIQUE DE : Nine Inch Nails
PRODUIT PAR : Laura Poitras & Dirk Wilutsky
PRODUCTION : Praxis – Participant – HBO
DISTRIBUE PAR : RADiUS-TWC aux USA – Haut et Court en France
ORIGINE : Allemagne / USA / Royaume-Uni
DUREE : 1h54min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 23 Février 2015 aux USA – 4 Mars 2015 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 3 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Hong Kong, Russie, Allemagne, USA, Angleterre, Brésil & Belgique
GENRE : Documentaire
DISPONIBILITE : Dans vos cinémas
SUITES : Non

EDWARD SNOWDEN : Himself
GLENN GREENWALD : Himself
WILLIAM BINNEY : Himself
JACOB APPLEBAUM : Himself
JEREMY SCAHILL : Himself
JONATHAN MAN : Himself
JULIAN ASSANGE : Himself
JOSE CASADO : Himself
ROBERT TIBBO : Himself
PAUL JOHNSON : Himself

Synopsis

            Lorsqu’un certain Citizenfour contacte la réalisatrice Laura Poitras en 2013 pour lui dire qu’il voulait rendre publique un bon nombre de données indiquant une surveillance illégale des citoyens américains par la NSA, cette dernière se rend à Hong Kong pour rencontrer l’homme en cavale.

Critique

            Il est très difficile de parler de ce genre de films dans la mesure où le message passe définitivement devant la technique cinématographique car il est la seule chose importante ici.
            Sans aller jusqu’à dire qu’il n’y a aucune vertu artistique dans Citizenfour, force est de constater que ce n’est pas ce qui intéresse Laura Poitras ici. Que les plans soient beaux, que la photographie soit réussie, elle s’en fout un peu. De toute manière, c’est un pur film de montage dans la mesure où il faut que le message d’Edward Snowden passe. Dans la plus grande tradition des documentaires d’Oliver Stone, réussis ou pas, on passe cinquante minutes au même endroit (dans la chambre d’hôtel à Hong Kong d’Edward Snowden), où l’on observe des fuyards. Cela ferait un thriller efficace si ce n’était pas un documentaire, ce qui le transforme en tragédie humaine et surtout si l’introduction était un peu moins didactique et donc assez peu intéressante. Poitras prend corps et âme pour Edward Snowden, même pas trentenaire au moment des faits et pourtant déjà recherché par la quasi-totalité des services secrets des USA, ce qui peut poser un problème quant à la véracité de l’histoire et à la probable mise en scène de certains mots d’esprit comme ce bout de papier déchiré en 20 qui garde cependant la mention P.O.T.U.S. immaculée…  Pour ceux qui voulaient vraiment avoir un point de vue impartial sur l’affaire, ce n’est clairement pas le film à voir.
            Mais Citizenfour est un film qui parvient à être passionnant malgré sa forme rustre et son absence d’information impartiale. Mais le courage de l’entreprise ne peut qu’être remarquable.
Ma Note : 14.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : 1971 de Johanna HAMILTON, autre documentaire qui fustige les agences gouvernementales américaines. 

mardi 17 mars 2015

LUCY de Luc BESSON

LUCY
LUCY
The average person uses 10% of their brain capacity. Imagine what she could do with 100%.


Fiche Technique

REALISE PAR : Luc Besson
ECRIT PAR : Luc Besson
MUSIQUE DE : Eric Serra
PRODUIT PAR : Virginie Silla
PRODUCTION : Canal+ - Ciné+ - TF1 – EuropaCorp
DISTRIBUE PAR : EuropaCorp en France
ORIGINE : France
DUREE : 1h29min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 6 Août 2014 en France
BUDGET : 40 Millions de Dollars
REVENUS : 458 Millions de Dollars (418 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Taiwan, France & Allemagne
GENRE : Science-fiction
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

SCARLETT JOHANSSON : Lucy
CHOI MIN-SIK : Mr. Jang
AMR WAKED : Pierre del Rio
MORGAN FREEMAN : Professor Norman
PILOU ASBAEK : Richard
ANALEIGH TIPTON : Caroline
JULIAN RHIND-TUTT : The Limey
NICOLAS PHONGPHETH : Jii
FREDERIC CHAU : Cabin Manager
ALESSANDRO GIALLOCOSTA : Marco Brezzi

Synopsis

            Une jeune Américaine un peu idiote (SCARLETT JOHANSSON) vivant à Taïwan est piégée par son petit ami (PILOU ASBAEK) à faire la mule pour la solde de Mr. Jang (CHOI MIN-SIK) et un cartel coréen. La drogue expérimentale qu’elle contient dans son ventre se déverse dans son organisme, ce qui la fait utiliser son cerveau à plus de 10% de ses capacités…

Critique

         Il y a eu une époque où, qu’on l’aime ou pas, Luc Besson savait faire des films acceptables à défaut d’être bons. Et puis un jour, tout est parti en cacahuète. Malavita et ses nombreux scénarios pourris peuvent en témoigner.
            Il n’avait rarement été aussi ambitieux que sur Lucy et son dernier film de science-fiction, Le Cinquième Elément est un de ses meilleurs films. Malheureusement, on comprend très bien dans quelle misère on est tombé au bout de cinq minutes, avec cette introduction qui ferait passer The Tree of Life pour un film humble. Rien ne marche dans Lucy, que ce soit le scénario abominable, abêtissant et même parfois offensant pour les spectateurs, ou la mise en scène, qui répète ad nauseam ses effets de style ridicules comme l’antilope qui se fait bouffer par le lion quand Lucy se retrouve dans l’antre du bad guy. Les acteurs principaux sont d’ailleurs affreusement nuls, incapables d’insuffler de la vie à des personnages terriblement unidimensionnels. Heureusement, il y a Julian Rhind-Tutt qui apporte un peu d’ambiguïté à un personnage ridicule et Analeigh Tipton¸ qui est toujours un régal à voir jouer. C’est cependant bien trop court pour être considéré comme une réelle qualité, surtout quand on voit à quel point Luc Besson ne sait même plus tourner de scènes d’action. Elles y sont lamentables, mal cadrées, dénuées de tout sens cinématographique et ne méritent que le mépris.
            Lucy est un succès commercial, mais un film atterrant. Luc Besson a dit qu’il ne ferait probablement pas de suite. A l’époque de Gérard Krawczyk, il y avait du savoir-faire…
Ma Note : 2/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MALAVITA de Luc BESSON, même mépris pour la race humaine, aussi bien cinématographique que spectatrice.