mardi 28 mai 2013

INFILTRE (SNITCH) de Ric Roman WAUGH

INFILTRE
SNITCH
How far would you go to save your son ?
Défendre les siens à tout prix


Fiche Technique

REALISE PAR : Ric Roman Waugh
ECRIT PAR : Justin Hayte & Ric Roman Waugh
MUSIQUE DE : Antonio Pinto
PRODUIT PAR : Tobin Armbrust, Alexander Yves Brunner, Guy East, David Fanning, Dany Garcia, Dwayne Johnson, Matt Jackson & Jonathan King
PRODUCTION : Summit – Exclusive – Participant – Imagenation – Front Street
DISTRIBUE PAR : Summit aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE : USA / EAU
DUREE : 1h52min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 22 Février 2013 aux USA – 8 Mai 2013 en France
BUDGET : 15 Millions de Dollars
REVENUS : 51 Millions de Dollars (36 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Louisiane aux USA
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

DWAYNE JOHNSON : John Matthews
SUSAN SARANDON : Joanne Keeghan
BARRY PEPPER : Agent Cooper
JON BERNTHAL : Daniel James
MICHAEL KENNETH WILLIAMS : Malik
BENJAMIN BRATT : Juan Carlos ”El Topo” Pintera
RAFI GAVRON : Jason Collins
JD PARDO : Benicio
MELINA KANAKAREDES : Sylvie Collins
NADINE VELASQUEZ : Analisa

Synopsis

            Jason Collins (RAFI GAVRON) est arrêté par la DEA pour trafic de drogue. Son père, John Matthews (DWAYNE JOHNSON), gérant de chantiers, convaincu que Jason n’est pas un trafiquant, décide d’aller l’aider en obtenant un deal avec le procureur (SUSAN SARANDON) : si John parvient à faire tomber Malik (MICHAEL KENNETH WILLIAMS), qui gère le trafic de drogue dans la ville, il libèrera son fils.

Critique

            Dwayne Johnson est capable d’insuffler de la vie à n’importe quelle franchise qu’il investit. On l’a vu être génial dans G.I. Joe : Conspiration, on l’a vu être exceptionnel dans Fast Five.
            Cependant, Dwayne Johnson aime aussi jouer dans des films plus modestes, comme en témoigne sa présence dans le médiocre Faster. C’est d’ailleurs à cela qu’on pouvait s’attendre, avec cet Infiltré, à un film similaire. C’est là qu’intervient Ric Roman Waugh, réalisateur de cet excellent film, qui transcende totalement son sujet, pas original pour un sou. Le réalisateur-scénariste met en scène une vraie histoire humaine, presqu’exempte de scènes d’action (qui, bien que nécessaires sont peu nombreuses et franchement bien réalisées, heureusement)  et plutôt portée sur les répercussions que l’arrestation d’un fils peut avoir sur une famille décomposée. Pour cela, il fallait de très bons acteurs et heureusement, Ric Roman Waugh les a : Dwayne Johnson, tout d’abord, excellent en père de famille combatif, Barry Pepper et Susan Sarandon, époustouflants, du bon côté de la loi, loin des clichés inhérents à ce genre (jamais Pepper ne refuse ouvertement de travailler avec Dwayne Johnson comme dans tous les films du genre), Benjamin Bratt en baron de la drogue et surtout Melina Kanakaredes en mère éplorée.
                        Snitch (”Balance”, plutôt qu’Infiltré) est un excellent film, un des meilleures surprise de l’année et Ric Roman Waugh est un réalisateur à suivre. Dwyane Johnson prend une nouvelle dimension dans le cinéma.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : DEATH SENTENCE de James WAN, sa version destroy.

SOUS SURVEILLANCE (THE COMPANY YOU KEEP) de Robert REDFORD

SOUS SURVEILLANCE
THE COMPANY YOU KEEP
You can’t escape the past
Certains crimes ne peuvent rester impunis


Fiche Technique

REALISE PAR : Robert Redford
ECRIT PAR : Lem Dobbs
MUSIQUE DE : Cliff Martinez
PRODUIT PAR : Nicolas Chartier, Bill Holderman & Robert Redford
PRODUCTION : Voltage - Wildwood - Brightlight - Kingsgate - Outpost - TCYK
DISTRIBUE PAR : Sony aux USA – SND en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h5min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 5 Avril 2013 aux USA – 8 Mai 2013 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 4 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Vancouver au Canada
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

ROBERT REDFORD : Jim Grant / Nick Sloan
SHIA LABEOUF : Ben Shepard
STANLEY TUCCI : Ray Fuller
JULIE CHRISTIE : Mimi Lurie
BRENDAN GLEESON : Henry Osborn
TERRENCE HOWARD : FBI Agent Cornelius
CHRIS COOPER : Daniel Sloan
RICHARD JENKINS : Jed Lewis
SAM ELLIOTT : Mac McLeod
NICK NOLTE : Donal Fitzgerald

Synopsis

            Sharon Solarz (SUSAN SARANDON), une ancienne membre du groupe terroriste Weather Undergroud est arrêtée pour le hold-up d’une banque et le meurtre d’un vigile il y a 30 ans. Les autres membres du groupe doivent donc fuir pour ne pas se faire retrouver par le FBI. Jim Grant (ROBERT REDFORD) fuit pour autre chose…

Critique

            Robert Redford fait peu de films, mais quand il en fait, il met le paquet niveau casting. Lions et Agneaux avait déjà un énorme casting mais celui de Sous Surveillance le surpasse en tous points. Bon signe ?
            N’étant ni plus ni moins qu’un film de traque, à la manière d’US Marshals ou son aîné Le Fugitif, Sous Surveillance est un excellent film, que ce soit dans sa réalisation, vraiment efficace, qui ne s’attarde jamais sur des points futiles et qui va droit au but (on ne s’ennuie jamais) ou dans son scénario, qui multiplie les pistes sans jamais emmêler son spectateur, qui comprend tout sans avoir à subir des plages entières de dialogue. Tout est compréhensible, les pièces du puzzle se placent toutes seules. De plus, l’ensemble cast du film est totalement au niveau, entre actuels monstres comme Anna Kendrick, Richard Jenkins et Terrence Howard et vieux briscards sur le retour en la personne de Julie Christie, Sam Elliott, Robert Redford himself (qui s’est donné le beau rôle). De plus, le score de Cliff Martinez est parfaitement au diapason et permet au film de renforcer son rythme effréné. Il n’y a donc qu’une fin un peu rapide pour réellement entacher un tableau impeccable.
            Sous Surveillance est un film vraiment réussi, qui renoue avec les films politiques des années 70’s dans sa documentation et sa précision. Robert Redford revient en forme.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TRAQUE de William FRIEDKIN, autre film de traque très réussi.

THE HIT GIRLS (PITCH PERFECT) de Jason MOORE

THE HIT GIRLS
PITCH PERFECT
Get Pitch Slapped
La voix du succès


Fiche Technique

REALISE PAR : Jason Moore
ECRIT PAR : Kay Cannon
MUSIQUE DE : Christophe Beck & Mark Kilian
PRODUIT PAR : Elizabeth Banks, Paul Brooks & Max Handelman
PRODUCTION : Brownstone – Gold Circle
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h52min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 5 Octobre 2012 aux USA – 8 Mai 2013 en France
BUDGET : 17 Millions de Dollars
REVENUS : 112 Millions de Dollars (95 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Louisiane aux USA
GENRE : Comédie Musicale
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Une est prévue en 2015

ANNA KENDRICK : Beca Mitchell
SKYLAR ASTIN : Jesse Swanson
ANNA CAMP : Aubrey Posen
BRITTANY SNOW : Chloe Beale
REBEL WILSON : Fat Amy
ESTER DEAN : Cynthia-Rose Adams
ALEXIS KNAPP : Stacie Conrad
BEN PLATT : Benjamin Applebaum
ELIZABETH BANKS : Gail Abernathy-McKadden
JOHN MICHAEL HIGGINS : John Smith

Synopsis

            Beca Mitchell (ANNA KENDRICK) vient d’arriver à l’université de Barden et se voit forcée par son père (JOHN BENJAMIN HICKEY), de se trouver une association afin de se mêler à la vie de l’université. Elle rentre chez les Bellas, une troupe de chanteuses a capella, les rivales des Treblemakers, un groupe masculin qui remporte toutes les compétitions.

Critique

            Les teen movies en milieu estudiantins se font de plus en plus rares. Même American Pie a quitté le campus pour être centré sur la vie adulte des héros. Alors quand Pitch Perfect sort sur les écrans, c’est incontournable.
            Très vite, on retrouve tous les moments obligés du genre, entre la rencontre initiale très maladroite entre le futur couple, la présentation des personnages (qui ne sont, évidemment, pas ce qu’ils paraissent être au premier abord) et l’héroïne qui ne veut pas aller à l’université… Et pourtant, après un premier jet de vomi au bout de 4 minutes de métrage, on est un peu pris au dépourvu : en effet, Pitch Perfect est le parfait héritier de Bring It On et on l’attend depuis 13 ans maintenant. Les numéros musicaux sont franchement très classes, certaines scènes sont furieusement drôles (tout ce qui utilise Elizabeth  Banks et John Michael Higgins est particulièrement hilarant), la réalisation est rythmée et permet aux acteurs (Anna Kendrick, Brittany Snow et les newcomers comme Skylar Astin et Ben Platt sont plutôt bons, tandis que Rebel Wilson brille de 1000 feux, encore une fois, une véritable révélation) de briller et parvient même à surprendre son spectateur par moments.
         Pitch Perfect est un très bon film, aussi étonnant que satisfaisant, avec de vrais morceaux de bravoure parfaitement bien gérés par Jason Moore, qui prépare déjà une suite.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : AMERICAN GIRLS de Peyton REED, son véritable modèle assumé.

CHICAGO FIRE, Saison 1 de Michael BRANDT & Derek HAAS

CHICAGO FIRE
CHICAGO FIRE
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Michael Brandt & Derek Haas
REALISEE PAR : Jeffrey Nachmanoff, Tom DiCillo, Joe Chappelle, Gloria Muzio, Jean de Ségonzac, Michael Slovis, Constantine Makris, Steve Sheel, Dan Sackheim, Alex Chapple, Alik Sakharov, Arthur W. Forney, Michael Brandt, Karen Gaviola & Darnell Martin
ECRITE PAR : Michael Brandt, Derek Haas, Matt Olmstead, Andrea Newman, Marc Dube, Tania St. John, Bryan Oh, Hilly Hicks Jr., Michael Gilvary, Ryan Rege Harris & Tim Talbott
PRODUITE PAR : John L. Roman, Tim Deluca & Hilly Hicks Jr.
PRODUCTION : Wolf – Universal
PROGRAMMEE SUR : NBC aux USA en 2012
ORIGINE : USA
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : Bientôt à la TV Française
SAISONS : 1 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 24
GENRE : Drama
PUBLIC : Pour Tout Public

JESSE SPENCER : Lieutenant Matthew Casey
TAYLOR KINNEY : Lieutenant Kelly Severide
CHARLIE BARNETT : Firefighter Peter Mills
MONICA RAYMOND : Paramedic Gabriela Dawson
LAUREN GERMAN : Paramedic Leslie Shay
DAVID EIGENBERG : Firefighter Christopher Herrmann
YURI SARDAROV : Firefighter Brian Otis Zvonevec
CHRISTIAN STOLTE : Firefighter Randy Mouch McHolland
JOE MINOSO : Firefighter Joe Cruz
EAMONN WALKER : Batallion Chief Wallace Boden

Et Les Guests-Stars :
MO GALLINI dans le 1x01, 1x02, 1x03, 1x04, 1x05, 1x08, 1x09
RAHM EMANUEL dans le 1x01
JEFFREY DEMUNN dans le 1x02
JASON BEGHE dans le 1x03, 1x04, 1x05, 1x06, 1x15, 1x21, 1x23
JON SEDA dans le 1x03, 1x05, 1x06, 1x21, 1x22, 1x23, 1x24
IRMA P. HALL dans le 1x04
SHIRI APPLEBY dans le 1x04, 1x07, 1x08, 1x13, 1x14, 1x16
SARAH SHAHI dans le 1x09, 1x10, 1x11, 1x12, 1x13, 1x24
KATHLEEN QUINLAN dans le 1x10, 1x11, 1x12, 1x13, 1x15, 1x16
TREAT WILLIAMS dans le 1x13, 1x17, 1x18,
MIKE STARR dans le 1x14, 1x15
TANIA RAYMONDE dans le 1x21, 1x23
SCOTT EASTWOOD dans le 1x21, 1x23
J.B. SMOOVE dans le 1x23
KELLY BLATZ dans le 1x23

Liste des Episodes

1x01 : Pilot
1x02 : Mon Amour
1x03 : Professional Courtesy
1x04 : One Minute
1x05 : Hanging On
1x06 : Rear View Mirror
1x07 : Two Families
1x08 : Leaving the Station
1x09 : It Ain’t Easy
1x10 : Merry Christmas, Etc.
1x11 : God Has Spoken
1x12 : Under the Knife
1x13 : Warm and Dead
1x14 : A Little Taste
1x15 : Nazderovya !
1x16 : Viral
1x17 : Better to Lie
1x18 : Fireworks
1x19 : A Coffin That Small
1x20 : Ambition
1x21 : Retaliation Hit
1x22 : Leaders Lead
1x23 : Let Her Go
1x24 : A Hell of a Ride

Synopsis

            La vie d’une caserne de pompiers à Chicago, à la manière d’un Law & Order.

Critique

            Quand Dick Wolf trouve un filon, il l’exploite jusqu’à plus soif. Et pourtant, il décida d’innover en 2013 en quittant New York et en se déplaçant à Chicago pour une série parlant des pompiers.
            Pour une série qui parle des pompiers, les soldats du feu, le traitement est bien… pompier. Car oui, comme d’habitude chez Dick Wolf, tout est grandiloquent, les personnages ont chacun leur petite storyline bien plombante (il y en a même qui en ont deux, comme Jesse Spencer ou Taylor Kinney). Mais on était au courant, avant même le début de la série. Il faut donc voir si ces storylines sont efficaces. Et elles le sont, pour la plupart. Celles des personnages secondaires, plus particulièrement, comme celle de Mo Gallini, Joe Minoso ou le lancement du bar de David Eigenberg et Yuri Sardarov. Les autres sont plus classiques et un peu plus faibles, sans pour autant être vraiment pénibles. L’ensemble cast est vraiment bon, n’en fait pas trop (sauf Eamonn Walker, un poil agaçant en chef intègre) et les guests stars sont parfaites, même Jon Seda, pourtant coincé dans un rôle purement cliché.
            Grâce à ces petites storylines, Chicago Fire parvient à intéresser chaque semaine, mais manque d’un gros fil rouge pour vraiment passionner. A voir s’ils s’en sortiront dans la deuxième saison.
Ma Note : 14.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LAW & ORDER de Dick WOLF, la véritable pierre angulaire de son empire.

vendredi 24 mai 2013

THE DRAWN TOGETHER MOVIE : THE MOVIE de Greg FRANKLIN


THE DRAWN TOGETHER MOVIE : THE MOVIE
THE DRAWN TOGETHER MOVIE : THE MOVIE
TV’s most f’d up series is about to eff up the movies !


Fiche Technique

REALISE PAR : Greg Franklin
ECRIT PAR : Dave Jeser & Matthew Silverstein
MUSIQUE DE : Eban Schletter
PRODUIT PAR : Richard Quan
PRODUCTION : Six Point Harness
DISTRIBUE PAR : Direct-To-Video
ORIGINE : USA
DUREE : 1h10min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : Direct-To-Video
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Animation
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Suite d’une série TV annulée

ADAM CARROLLA : Spanky Ham
CREE SUMMER : Foxxy Love / Suck-My-Taint Girl
TARA STRONG : Princess Clara / Toot Braunstein
JESS HARNELL : Captain Hero / Wile E. Coyote / King
JACK PLOTNICK : Xandir P. Whifflebottom
JAMES ARNOLD TAYLOR : Wooldoor Sockbat / Jew Producer / Barney Rubble
ABBEY DIGREGORIO : Ling-Ling
SETH MACFARLANE : Intelligent Smart Robotic Animated Eraser Lady
VERNON WELLS : Network Head
KAITLYN ROBROCK : Various

Synopsis

            Les habitants de la maison s’aperçoivent un jour que Drawn Together a été annulée ! Le chef de la chaîne (VERNON WELLS) envoie un robot, ISRAEL (SETH MACFARLANE) à la poursuite des personnages pour les faire taire, de manière violente. C’est alors que le producteur Juif (JAMES ARNOLD TAYLOR), s’étant attaché aux eux, les aident à s’enfuir.

Critique

            They’re back ! Après une fin de série un peu abrupte et contre leur volonté, Dave Jeser & Matthew Silverstein eurent la possibilité de réaliser une vraie fin pour Drawn Together avec ce film d’1h10.
            La série était réputée pour être trash et ne rien respecter. Le film est trash et ne respecte rien. Et ce pendant 70 minutes. Là où la série passait parfois à travers, il se trouve que le film réussit tout ce qu’il entreprend, ou presque. On rit très souvent, le scénario tient presque la route tout au long du métrage, les créateurs n’ont absolument pas édulcoré leur propos et le film a du sens jusqu’au  bout, même s’il est très puéril. En effet, ils se plaignent de l’annulation, purement et simplement. Mais ils le font bien, avec une immense parodie de South Park, totalement exagérée et de mauvaise foi, mais franchement hilarante. Alors oui, il y a toujours ce déluge de vulgarité crasse complètement gratuite, mais sous cette épaisse couche, pour la première fois depuis le début de la série, il y a un message. Le film oublie un peu Toot Braunstein et malheureusement Wooldoor Sockbat & Xandir P. Whifflebottom pour se concentrer sur Foxxy Love, Princess Clara et dans une moindre mesure sur Captain Hero, avec une histoire de nécrophilie à mourir de rire, complètement dans l’esprit du show, trash, souvent gore et tout le temps offensant.
            The Drawn Together Movie : The Movie est de très loin le meilleur épisode de la série et il aura fallu attendre 2 ans après la fin de la série pour le voir. C’est assez dommage. Mais mieux vaut tard que jamais.
Ma Note : 16/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : SOUTH PARK, BIGGER, LONGER & UNCUT de Trey PARKER & Matt STONE, autre continuation d’une série au cinéma.

THE PARTY AT KITTY AND STUD'S (ITALIAN STALLION) de Morton LEWIS


THE PARTY AT KITTY AND STUD’S
ITALIAN STALLION
Sylvester Stallone, star of Rocky, goes X-Rated !
Before Rocky, he was and still is…


Fiche Technique

REALISE PAR : Morton Lewis
ECRIT PAR : Milton Lewis
MUSIQUE DE : Kay Leodel
PRODUIT PAR : Milton Lewis
PRODUCTION : Stallion
DISTRIBUE PAR : Bryanston aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h11min
PUBLIC : Interdit aux moins de 18 ans
SORTIE : 10 Février 1970 aux USA
BUDGET : 5.000 Dollars
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : New York City,NY aux USA
GENRE : Erotique
DISPONIBILITE : VHS
SUITES : Non

SYLVESTER STALLONE : Stud
HENRIETTA HOLM : Kitty
JODI VAN PRANG : Jodi
NICHOLAS WARREN : Nick
BARBARA STRANG : Barb
FRANK MICELLI : Frank
JANET BANZET : Girl in Park

Synopsis

            Stud (SYLVESTER STALLONE) et Kitty (HENRIETTA HOLM), un jeune couple de New York adepte du sadomasochisme, de marijuana et de libertinage, organisent des orgies dans leur appartement avec des couples qu’ils ne connaissent pas.

Critique

            Vous excuserez l’article très terre à terre, je n’ai pas l’habitude d’écrire sur ce genre de cinéma. C’est d’ailleurs la première fois. En 1970, un phénomène arrivait sur les écrans américains : Sylvester Stallone.
            En dèche d’argent, la légende américaine Sylvester Stallone se vit obligé par la force des choses de commencer sa carrière avec un film érotique, un softcore comme il en pleuvait à l’époque. A prendre comme un film érotique, The Party at Kitty and Stud’s loupe complètement son coup, le film étant aussi sensuel que Rambo III. En revanche, comme comédie (en espérant que c’est fait exprès, ce qui semble l’être), le film est un vrai bon moment, concis, divertissant et surtout franchement drôle. Les voix off sont hilarantes, les acteurs la jouent décontractés, surtout Henrietta Holm, vraiment pas mal et le film s’attarde sur des passages improbables, comme cette danse tous nus à la fin du film. On y trouve même une véritable trouvaille de cinéma, avec une danse en face d’un miroir déformant, vraiment efficace.
            The Party at Kitty and Stud’s est un film loin d’être nul, loin d’être érotique, loin d’être normal. The Party at Kitty and Stud’s est une expérience enrichissante.
Ma Note : 13.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : PUMPING IRON de George BUTLER & Robert FIORE, documentaire sur l’autre grande star des 80’s, Schwarzenneger.

STOKER de Park CHAN-WOOK


STOKER
STOKER
Innocence Ends
Enfance. Innocence. Vengeance.


Fiche Technique

REALISE PAR : Park Chan-Wook
ECRIT PAR : Wentworth Miller
MUSIQUE DE : Clint Mansell
PRODUIT PAR : Michael Costigan, Ridley Scott & Tony Scott
PRODUCTION : Scott Free – Indian Paintbrush – Fox Searchlight
DISTRIBUE PAR : Fox Searchlight aux USA – 20th Century Fox en France
ORIGINE : USA / Royaume-Uni
DUREE : 1h39min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 1 Mars 2013 aux USA – 1 Mai 2013 en France
BUDGET : 12 Millions de Dollars
REVENUS : 9 Millions de Dollars (3 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Tennessee aux USA
GENRE : Thriller d’Epouvante
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

MIA WASIKOWSKA : India Stoker
MATTHEW GOODE : Charlie Stoker
NICOLE KIDMAN : Evelyn Stoker
DERMOT MULRONEY : Richard Stoker
ALDEN EHRENREICH : Whip Taylor
JACKI WEAVER : Aunt Gwendoline Stoker
LUCAS TILL : Chris Pitts
RALPH BROWN : Sheriff Howard
JUDITH GODRECHE : Docteur Jacquin
HARMONY KORINE : Mr. Feldman

Synopsis

            A la mort de Richard Stoker (DERMOT MULRONEY), son frère Charlie (MATTHEW GOODE), longtemps exilé en Europe, revient dans la maison Stoker et s’intéresse à sa nièce, la jeune India (MIA WASIKOWSKA), entre l’adolescence et l’âge adulte. Très vite, India apprend qu’elle doit se méfier de Charlie. Elle s’aperçoit que ce dernier a des choses à cacher.

Critique

            Stoker avait deux particularités : c’était la première réalisation de Park Chan-Wook en dehors de sa Corée du Sud natale et c’était le premier scénario de Wentworth Miller, star de Prison Break. Rien de tel pour attiser la curiosité.
            Sous ses dehors de thriller d’épouvante ultra-sanglant et plutôt commun, Stoker est un film plutôt intéressant, grâce à une mise en scène glaciale, proche d’un Steven Soderbergh 2010’s, qui permet au film de surprendre plusieurs fois malgré des rebondissements attendus, un scénario qui parvient, malgré quelques écueils, à être plutôt original. En effet, Stoker parvient à être un film plutôt efficace, grâce à des performances d’acteurs plutôt bonnes, comme Mia Wasikowska (vraiment étonnante), Matthew Goode évidemment, sur qui le film repose presqu’entièrement et le supporting cast, Jacki Weaver, Lucas Till et même la petite scène de Ralph Brown, parfait en sheriff campagnard. La musique, dont Emily Wells signe deux titres, dont Become the Color, un titre excellent, est vraiment parfaitement dans le ton du film.  Il est alors dommage que le début et la fin du film soient aussi loupés (surtout cette fin qui désintègre totalement les questionnements que se fait le spectateur sur le personnage d’India).
            Stoker est un bon film, un très bon film même, mais qui pêche par manque d’originalité et choix scénaristiques plutôt maladroits. Et surtout parce qu’il sous-utilise Jacki Weaver, ce qui est un crime.
Ma Note : 15.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : EFFETS SECONDAIRES de Steven SODERBERGH, autre thriller très froid mais bien plus réussi.