lundi 13 mai 2013

SAILOR & LULA (WILD AT HEART) de David LYNCH


SAILOR & LULA
WILD AT HEART


Fiche Technique

REALISE PAR : David Lynch
ECRIT PAR : David Lynch
MUSIQUE DE : Angelo Badalamenti
PRODUIT PAR : Steve Golin, Monty Montgomery & Sigurjon Sighvatsson
PRODUCTION : PolyGram – Propaganda
DISTRIBUE PAR : Samuel Goldwyn aux USA – Bac en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h05min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 17 Août 1990 aux USA – 24 Octobre 1990 en France
BUDGET : 10 Millions de Dollars
REVENUS : 14 Millions de Dollars (4 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie, Texas & Louisiane
GENRE : Road Movie
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

NICOLAS CAGE : Sailor Ripley
LAURA DERN : Lula Fortune
WILLEM DAFOE : Bobby Peru
DIANE LADD : Marietta Fortune
J.E. FREEMAN : Marcelles Santos
ISABELLA ROSSELLINI : Perdita Durango
CRISPIN GLOVER : Cousin Dell
GRACE ZABRISKIE : Juana Durango
CALVIN LOCKHART : Reggie
DAVID PATRICK KELLY : Dropshadow

Synopsis

            Sailor Ripley (NICOLAS CAGE) et Lula Fortune (LAURA DERN) sont amoureux fous l’un de l’autre, contre l’avis de la mère de Lula, Marietta (DIANE LADD), qui décide de demander à son amant truand, Marcelles Santos (J.E. FREEMAN), d’envoyer des tueurs (CALVIN LOCKHART & DAVID PATRICK KELLY) à leurs trousses alors qu’ils sont partis en périple à travers les USA.

Critique

            Alors que David Lynch est à la tête de l’excellente Twin Peaks sur ABC, qui passionne les téléspectateurs, il décide d’aller sa propre version du Magicien d’Oz avec la romance de Sailor Ripley et Lula Fortune.
            On n’échappe pas à toute la symbolique de l’œuvre de David Lynch, avec ce film qui fut élu Palme d’Or 1990, mais il se trouve que si on enlève Elephant Man et Dune (et encore, pour le dernier), Sailor & Lula est de très loin le film plus accessible, à cette époque, de la filmographie encore courte du roi de l’étrange. Et encore une fois, David Lynch parvient à insérer une atmosphère qui mettrait mal à l’aise même le plus psychopathe des spectateurs. Le film commence sur Nicolas Cage qui passe à tabac un truand dans une violence extrême, qui rappelle l’envolée gore de Blue Velvet en fin de métrage, avant que Diane Ladd se colore le visage au rouge à lèvres. Tout un programme. Et pourtant, comme d’habitude, Mr. Lynch parvient à mêler tout ça avec une facilité déconcertante et un humour dévastateur (ce qui a valu au film d’être nominé par l’AFI aux 100 films les plus drôles de l’histoire, ce qui est carrément exagéré, soyons honnêtes), tout en croquant des personnages uniques, comme le psychopathe Bobby Peru (très éloigné de Frank Booth, le psychopathe de Blue Velvet) ou l’incroyable Sailor Ripley, grand fan de speed métal. Le génie s’offre même une scène exceptionnellement triste et marquante, avec l’apparition de Sherilyn Fenn dans le rôle d’une accidentée de la route, qui restera dans les têtes longtemps après vision du film tant la scène est déchirante et évocatrice pour les téléspectateurs qui regardaient Twin Peaks en même temps.
            Sailor & Lula mérite sa Palme d’Or, de par la complexité du récit et la qualité de la mise en scène de David Lynch, qui parvient à mettre au diapason toute son équipe. Un très grand film.
Ma Note : 17.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BLUE VELVET de David LYNCH, un autre excellent film de Lynch.

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