jeudi 27 mars 2014

A BATTLE OF WITS (MO GONG) de Jacob CHEUNG

A BATTLE OF WITS
MO GONG
Battle of the Warrior
Muk Gong


Fiche Technique

REALISE PAR : Jacob Cheung
ECRIT PAR : Jacob Cheung
MUSIQUE DE : Kenji Kawai
PRODUIT PAR : Huang Jianxin, Satoru Iseki, Lee Joo-Ick & Wang Zhongjun
PRODUCTION : Boram – Comstock – Fortissimo – Hark & Company – Huayi – Small Potato – Sundream – World Top
DISTRIBUE PAR : EDKO à Hong Kong
ORIGINE : Hong Kong / Chine / Japon / Corée du Sud
DUREE : 2h13min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 23 Novembre 2006 à Hong Kong
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 18 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Chine & Mongolie
GENRE : Guerre
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

ANDY LAU : Ge Li
WANG ZHIWEN : King of Liang
AHN SUNG-KI : Gang Yanzhong
FAN BINGBING : Yiyue
LIN YONGJIAN : Cai Qiu
CHOI SIWON : Liang Shi
NICKY WU : Zituan
CHIN SIU-HO : Niu Zizhang
YU CHENGHUI : East Marquis
WANG ZIYE : Xiaoxiao

Synopsis

            En 250 avant J.C., la cité de Liang est attaquée sans cesse par l’armée des Zhao. Le roi (WANG ZHIWEN) demande alors l’aide de l’école Mohiste qui lui envoie le seul Ge Li (ANDY LAU), stratège surdoué mais retors et jusqu’au-boutiste.

Critique

            A Battle of Wits est une de ces nombreuses coproductions hongkongo-chinoise qui raconte l’histoire de la formation de ce pays. Ici, cela se passe avant l’ère chrétienne.
            Réalisé par Jacob Cheung, qu’on avait l’habitude de voir porter la casquette de réalisateur de scènes d’action (comme Hero de Zhang Yimou), A Battle of Wits est un film plus intéressé par le pourquoi de la guerre que la guerre en elle-même, qu’il filme très bien avec quelques passages efficaces malgré des effets spéciaux à la limite de l’acceptable par moments. C’est une intention louable mais assez casse-gueule dans la mesure où ceci peut entraîner un développement mièvre et pacifique de bas étage. Ce n’est heureusement pas le cas dans Battle of Wits qui souffre d’un autre mal : le non-intérêt de son histoire. En effet, on a déjà vu plusieurs fois cette success story d’un inconnu qui arrive à prendre la tête d’un groupe avant de voir ses propres coéquipiers le descendre de son piédestal à cause d’une jalousie mal placée. Les non-initiés à l’histoire de Chine peuvent se sentir un peu perdus, surtout que le film n’aide pas vraiment à la compréhension de cette escarmouche. Les acteurs, hormis Andy Lau et Fan Bingbing comme d’habitude, ne sont en plus pas géniaux…
            A Battle of Wits n’est pas un film loupé, loin de là. C’est un film intéressant avec pas mal de qualités intrinsèques, mais qui est clairement ciblé pour un public de niches, sans aucune ambition de s’en sortir. Dommage.
Ma Note : 13/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : RED CLIFF de John WOO, le film de référence sur l’histoire de Chine.

THE MURDERER (HWANGHAE) de Na HONG-JIN

THE MURDERER
HWANGHAE
The Yellow Sea
Piégé. Traqué. Dangereux.


Fiche Technique

REALISE PAR : Na Hong-Jin
ECRIT PAR : Na Hong-Jin
MUSIQUE DE : Jang Young-Kyu & Lee Byung-Hoon
PRODUIT PAR : Han Sung-Goo
PRODUCTION : Wellmade Starm – Popcorn – Showbox/Mediaplex – FIP
DISTRIBUE PAR : Showbox/Mediaplex en Corée du Sud – Le Pacte en France
ORIGINE : Corée du Sud / USA / Hong Kong
DUREE : 2h20min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 22 Décembre 2010 en Corée du Sud – 20 Juin 2011 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 16 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Chine & Corée du Sud
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

HA JUNG-WOO : Gu-Nam
KIM YOON-SEOK : Myun Jung-Hak
JO SUNG-HA : Tae-Won
LEE CHUL-MIN : Choi Sung-Nam
KWAK DO-WON : Professor Kim Seung-Hyun
KONG JUNG-HWAN : Jeon Pil-Kyoo
LIM YE-WON : Professor Kim’s Wife
TAK SUNG-EUN : Gu-Nam’s Wife
KIM KI-HWAN : Professor Kim’s Driver
LEE EL : Joo-Young

Synopsis

            Gu-Nam (HA JUNG-WOO), un Joseon-Jok (un Chinois habitant au Yanbian d’origine coréenne) chauffeur de taxi se retrouve embringué dans une affaire de meurtre improbable à cause de dettes qu’il a contracté au jeu. Myun Jung-Hak (KIM YOON-SEOK) lui permet d’aller en Corée rejoindra sa famille s’il tue un inconnu.

Critique

            Le premier film de Na Hong-Jin, The Chaser, avait le mérite d’être peu ambitieux, en plus d’être particulièrement réussi. Evidemment, après le succès de ce dernier, les prétentions sont montées pour le second.
            The Murderer inverse les rôles (Ha Jung-Woo devient gentil, Kim Yoon-Seok devient méchant) et triple ses ambitions. On n’est plus dans un simple film de course-poursuite mais dans une véritable histoire de complot sociologique à travers deux pays. Ce n’est pas une mauvaise idée et c’est même ce qu’on attendait. Mais encore faut-il savoir le faire. Loin de moi l’envie de dire que The Murderer est un mauvais film, tant il y a de bonnes idées, un talent derrière la caméra sur certaines séquences et deux acteurs excellents devant la caméra (même si Kim Yoon-Seok est très peu crédible en parrain local au premier abord), mais il est clair qu’on est en deçà du premier film de No Hong-Jin. Pourquoi ? Tout d’abord, le scénario est bien trop alambiqué pour convaincre et veut dire trop de choses en trop de temps. En effet, le film est bien trop long et l’intérêt est perdu une bonne demi-heure avant la fin. De plus, le scénario est assez embrumé et il est difficile de comprendre tous les tenants et aboutissants d’un film dont les personnages principaux sont tous détestables ou pathétiques. Impossible de s’y attacher.
            Heureusement pour The Murderer, certaines scènes d’action sont très efficace et parvient à surmonter l’ennui de l’ensemble, pas aidé par un score inefficace. On attend avec impatience le troisième film de Na Hong-Jin pour se faire une idée définitive sur le type.
Ma Note : 9/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE CHASER de Na HONG-JIN, son premier film franchement haletant.

LE CERVEAU de Gérard OURY

LE CERVEAU
THE BRAIN
The Brain has rocked the world with laughter
Est-ce lui ?


Fiche Technique

REALISE PAR : Gérard Oury
ECRIT PAR : Marcel Jullian, Gérard Oury & Danièle Thompson
MUSIQUE DE : Georges Delerue
PRODUIT PAR : Alain Poiré
PRODUCTION : Gaumont – Dino de Laurentiis
DISTRIBUE PAR : Gaumont en France
ORIGINE : France / Italie
DUREE : 1h55min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 7 Mars 1969 en France
BUDGET : 24 Millions de Francs
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : France, Angleterre & USA
GENRE : Heist Movie
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

JEAN-PAUL BELMONDO : Arthur Lespinasse
BOURVIL : Anatole
DAVID NIVEN : Colonel Carol Matthews
ELI WALLACH : Frankie Scannapieco
SILVIA MONTI : Sofia Scannapieco
RAYMOND GERÔME : Le commissaire
JACQUES BALUTIN : L’inspecteur Pochet
JACQUES CIRON : L’inspecteur Duboeuf
TOMMY DUGAN : Le superintendant Cummings
ROBERT DALBAN : Le gardien Belge enrhumé

Synopsis

            Arthur Lespinasse (JEAN-PAUL BELMONDO) et Anatole (BOURVIL) sont deux truands à la petite semaine. Arthur vient de s’échapper de prison et décide d’attaquer un train à la manière du cerveau (DAVID NIVEN), un criminel anglais. Malheureusement pour Arthur et Anatole, le Cerveau veut aussi attaquer ce train…

Critique

            En 1969, Jean-Paul Belmondo est le chouchou du cinéma français, alternant films d’auteur pointus comme Jean-Pierre Melville ou Jean-Luc Godard et divertissements efficaces avec Philippe de Broca.
            Forcément, un des fers de lance de la comédie française, Gérard Oury, lui écrit un rôle sur mesure, en partenariat avec Bourvil pour une comédie internationale sur un casse qui se déroule mal, dans des proportions délirantes, avec une tonne de cascades pour faire vivre un véritable voyage à son public. Force est de constater que pendant une heure, Le Cerveau est une comédie hilarante, qui enchaîne les gags à grande vitesse, avec beaucoup de talent devant et derrière la caméra : c’est drôle, c’est fin, c’est mémorable et on retrouve le charme du cinéma français des 60’s – 70’s. Malheureusement, l’histoire se met réellement en branle dans la deuxième heure, qui semble par contre très longue et qui a, elle, très mal vieilli. Voir Eli Wallach, David Niven et le duo principal cabotiner n’est pas forcément détestable, mais au bout de deux heure, cela devient très fatigant, même avec un bon caméo de Jacques Balutin. De plus, le film se disperse et se trouve être un de ces innombrables blockbusters qui ne savent pas quand finir.
            Le Cerveau est un petit classique du cinéma français, aussi sympathique que maladroit et aussi drôle que spectaculaire. Passer deux heures devant n’est pas la plus mauvaise façon de passer son temps.
Ma Note : 14.5/20


 Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LES TRIBULATIONS D’UN CHINOIS EN CHINE de Philippe de BROCA, un véritable classique.

SUPER FUN NIGHT, Saison 1 de Rebel WILSON

SUPER FUN NIGHT
SUPER FUN NIGHT
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Rebel Wilson
REALISEE PAR : Alex Hardcastle, Jeffrew Walker, Stuart McDonald, John Riggi, Rodman Flender, Ken Marino, Christine Gernon, Eyal Gordin, Fred Savage, Elliott Hegarty, Jamie Babbit & Joe Nussbaum
ECRITE PAR : John Riggi, Brent Forrester, Rebel Wilson, Robin Schiff, Hannah Friedman, Jen Braeden, Christina Lee, Michael Showalter, Steve Rubinshteyn, Dan Hernandez & Benji Samit
PRODUITE PAR : Steve Burgess & Peter Schindler
PRODUCTION : Conaco – Warner Bros.       
PROGRAMMEE SUR : ABC en 2013 aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 20 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : Téléchargement
SAISONS : 1 (en hiatus)
NOMBRE D’EPISODES : 17
GENRE : Situation Comedy
PUBLIC : Pour tout public

REBEL WILSON : Kimmie Boubier
LIZA LAPIRA : Helen-Alice
LAUREN ASH : Marika
KEVIN BISHOP : Richard Royce
KATE JENKINSON : Kendall Quinn
PAUL RUST : Benjy
JOHN GEMBERLING : Dan
DAN AHDOOT : Ruby
NATE TORRENCE : James
HANA MAE LEE : Frankie

Et Les Guest-Stars :
MATT LUCAS dans le 1x01, 1x15
ROB HUEBEL dans le 1x02
DARIN BROOKS dans le 1x04, 1x11
ASHLEY TISDALE dans le 1x04, 1x08, 1x11
RIKI LINDHOME dans le 1x04, 1x11
JACKI WEAVER dans le 1x04
BROOKE SHIELDS dans le 1x05
WILL SASSO dans le 1x06
MOLLY SHANNON dans le 1x06
FRED ARMISEN dans le 1x12
BOB SAGET dans le 1x15
CHARLES SHAUGHNESSY dans le 1x17

Liste des Episodes

1x01 : Anything For Love
1x02 : Three Men and a Boubier
1x03 : Chick or Treat
1x04 : Engagement Party
1x05 : Go With Glorg
1x06 : The Love Lioness
1x07 : The Set Up
1x08 : Pilot
1x09 : Merry Super Fun Christmas
1x10 : Lil Big Kim
1x11 : Dinner Party
1x12 : Hostile Makeover
1x13 : Let The Games Begin
1x14 : Lucindervention
1x15 : Cookie Prom
1x16 : Lesbihonest
1x17 : …Till the Fat Lady sings

Synopsis

            Kimmie Boubier (REBEL WILSON), Helen-Alice (LIZA LAPIRA) et Marika (LAUREN ASH) sont trois filles un peu coincées qui décident d’aller écumer les boîtes de nuit pour s’ouvrir au monde.

Critique

            Depuis quelques années maintenant, Hollywood est en train de découvrir une nouvelle actrice australienne au talent encore trop peu exploité : Rebel Wilson. Cette dernière créa Super Fun Night l’année dernière.
            Sitcom contant l’histoire de trois copines complexées et coincées, Super Fun Night aurait pu être une très bonne série si seulement Rebel Wilson avait été un poil plus féroce. En effet, au-delà d’être une série plutôt sympathique au demeurant, on a toujours l’impression que Super Fun Night est une série trop gentille, qui ne sort jamais réellement ses personnages de leur zone de confort. De plus, les personnages secondaires, en dehors des trois héroïnes très sympathiques et de Kevin Bishop, ne sont que trop peu importants et parfois très peu intéressants. Cependant, trois d’entre eux sortent du lot : Hana Mae Lee, qui annonçait une storyline assez originale pour un network public et le couple Ashley Tisdale – Darin Brooks, qui fonctionne vraiment pas mal.  Mais jamais la série ne s’élève réellement et Rebel Wilson fait même preuve d’un mauvais goût particulièrement ennuyeux quand elle laisse des numéros musicaux vraiment très laids en plein épisode.
            Super Fun Night aurait pu être très drôle, elle n’est que sympathique et rien n’indique qu’on la retrouvera l’année prochaine, surtout avec sa saison de seulement 17 épisodes. Wait and see…
Ma Note : 12.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BACK IN THE GAME des frères CULLEN, qui avait aussi beaucoup de potentiel, un peu gâché.

dimanche 23 mars 2014

LA LEGENDE DU SCORPION NOIR (YE YAN) de Feng XIAOGENG

LA LEGENDE DU SCORPION NOIR
YE YAN
Legend of the black scorpion
The banquet


Fiche Technique

REALISE PAR : Feng Xiaogeng
ECRIT PAR : Qiu Gangjian & Sheng Heyu
MUSIQUE DE : Dun Tan
PRODUIT PAR : John Chong & Wang Zhongjun
PRODUCTION : Huayi Brothers – Media Asia
DISTRIBUE PAR : Media Asia en Chine
ORIGINE : Chine
DUREE : 2h11min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 15 Septembre 2006 en Chine
BUDGET : 127 Millions de Yuan
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Chine
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

ZHANG ZIYI : Empress Wan
DANIEL WU : Crown Prince Wu Luan
GE YOU : Emperor Li
ZHOU XUN : Qing
HUANG XIAOMING : General Yin Sun
AARON SHANG : Jiang Lei
MA JINGWU : Minister Yin Taichang
ZENG QIUSHENG : Governor Pei Hong
ZHOU ZHONGHE : Lord Chamberlain
XU XIYAN : Ling

Synopsis

            Li, le frère (GE YOU) de l’Empereur assassine ce dernier et épouse Wan (ZHANG ZIYI), dont son neveu, Wu Luan (DANIEL WU) est épris. Wu Luan décide alors de s’exiler pour aller pratiquer le théâtre dans un temple en pleine forêt. Cependant, Li décide d’envoyer des tueurs pour assassiner Wu Luan. Mais celui-ci survit et échafaude un plan avec sa fiancée Qing Nu.

Critique

            William Shakespeare est le plus grand dramaturge de l’histoire de l’art. Alors une adaptation dans la Chine antique d’une de ses pièces les plus reconnues, Hamlet en l’occurrence, n’est-ce pas alléchant comme jamais ?
            La Légende du Scorpion Noir a vite fait de calmer toutes les attentes des fans de Shakespeare, des fans de cinéma asiatique ou même des curieux cinéphiles qui attendent de tomber sur une perle cachée. En effet, après quelques scènes d’ouverture plutôt réussies, La Légende du Scorpion Noir s’écroule totalement après 25 minutes, tant Feng Xiaogang ne sait gérer le rythme de son film. Celui-ci est totalement anémique et le film en devient un long pensum, avec un score plus irritant qu’autre chose, dont on parvient à sortir quelques plans plutôt magnifiques, tant Feng Xiaogang est un esthète de l’image. Son travail sur les couleurs est splendide et c’est alors vraiment très dommage qu’il se soit attaqué à une œuvre aussi complexe qu’Hamlet tant il se vautre lamentablement malgré toutes les qualités de son film. En effet, en plus d’être visuellement flamboyant, Zhang Ziyi et Huang Xiaoming sont excellents et permettent de rattraper les dégâts du fadasse Daniel Wu (comme d’habitude…).
            Mais rien n’y fait, La Légende du Scorpion Noir est une catastrophe sans nom, un de ces gros loupés qui ne mérite que l’oubli malgré ses quelques qualités et sa tentative d’originalité.
Ma Note : 5.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : HAMLET de Kenneth BRANAGH, voilà une vraie adaptation réussie.

DETECTIVE DEE : LE MYSTERE DE LA FLAMME FANTÔME (DI RENJIE : TONG TIAN DI GUO) de Tsui HARK

DETECTIVE DEE : LE MYSTERE DE LA FLAMME FANTÔME
DI RENJIE: TONG TIAN DI GUO
Le plus grand film d’aventures
depuis Tigre & Dragon


Fiche Technique

REALISE PAR : Tsui Hark
ECRIT PAR : Chang Chia-Lu & Chen Kuo-Fu
MUSIQUE DE : Peter Kam
PRODUIT PAR : Peggy Lee, Nanshu Shi & Tsui Hark
PRODUCTION : China – Film Workshop – Huayi Brothers
DISTRIBUE PAR : Lark Film à Hong Kong – Wild Side en France
ORIGINE : Chine / Hong Kong
DUREE : 2h2min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 30 Septembre 2010 à Hong Kong – 20 Avril 2011 en France
BUDGET : 20 Millions de Dollars
REVENUS : 51 Millions de Dollars (31 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Hengdian World Studios, en Chine
GENRE : Kung Fu Pian
DISPONIBILITE : DVS Zone 2
SUITES : Un prequel en 2013

ANDY LAU : Detective Dee Renjie
LI BINGBING : Shangguan Jing’er
CARINA LAU : Empress Wu Zetian
TONY LEUNG KA FAI : Shatuo Zhong
YAN QIN : Jia Yi
AARON SHANG : Shaizi
JIN CHAI : Shenji Qiu
XIAO CHEN : Lu Li
HUANG YONGGANG : Zhang Xun
YAO LU : Li Xiao

Synopsis

            Alors que de mystérieux décès frappent l’Empire qui va bientôt introniser Wu Zetian (CARINA LAU), cette dernière envoie son émissaire Shangguan Jing’er (LI BINGBING) chercher le détective Di Renjie (ANDY LAU), enfermé en exil depuis bien longtemps. Mais il semblerait qu’un groupe d’assassins cherche à tuer Di Renjie.

Critique

            Rendus célèbres par les livres de Robert van Gulik, qui avait adapté les romans de Lin Qian-Yu, le Detective Dee n’avait jamais connu les joies de l’adaptation cinématographique.
            Par chance, c’est Tsui Hark qui s’y colle, sur ce Detective Dee : le Mystère de la Flamme Fantôme. Le réalisateur hongkongais n’a plus sa réputation à faire, c’est un visionnaire qui respire le cinéma et dont chaque plan possède au moins 5 idées. Pour un univers aussi fantaisiste que celui du Detective Dee, c’était une bonne nouvelle. De plus, le casting composé d’Andy Lau, Carina Lau, Li Bingbing et Tony Leung Ka-Fai est réellement impressionnant. Si les trois premiers sont très bons, comme d’habitude, Tony Leung Ka-Fai en fait par contre des caisses. Et c’est symptomatique du véritable problème du film : l’exagération. Le mieux est l’ennemi du bien et c’est ce que Tsui Hark aurait dû comprendre. Le film enchaîne les scènes d’action toutes plus stylisées les unes que les autres sans que les choix artistiques ne soient réellement gagnants (c’est marrant, un combat de cerfs. Mais les CGI ne sont pas très drôles, dans le film) et surtout, sans que la narration s’en sorte grandie. On perd très souvent le fil dans une enquête où les complots se mélangent sans qu’ils soient passionnants à démêler. Tout ce cirque fatigue avant les deux heures. Il en reste que Tsui Hark reste Tsui Hark et que certaines scènes sont tellement dantesques que le film reste un peu divertissant.
            Detective Dee : le Mystère de la Flamme Fantôme fonctionne probablement mieux pour un public qui connaît déjà les ouvrages adaptés. Mais ce n’est pas comme cela qu’on réalise une bonne adaptation.
Ma Note : 13/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : JOURNEY TO THE WEST de Stephen CHOW, autre comédie un peu fantastique située dans la vieille Chine.

LE BON, LA BRUTE ET LE CINGLE (JOHEUNNOM NABBEUNNOM ISANGHANNOM) de Kim JEE-WOON

LE BON, LA BRUTE ET LE CINGLE
JOHEUNNOM NABBEUNNOM ISANGHANNOM
Three Outlaws. One Map. No Prisoners.
Oriental Western.


Fiche Technique

REALISE PAR : Kim Jee-Woon
ECRIT PAR : Kim Jee-Woon & Kim Min-Suk
MUSIQUE DE : Dalparan & Jang Yeong-Guk
PRODUIT PAR : Kim Jee-Woon
PRODUCTION : Barunson – CJ – Cineclick Asia – Grimm
DISTRIBUE PAR : CJ en Corée du Sud – ARP en France
ORIGINE : Corée du Sud
DUREE : 2h16min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 17 Juillet 2008 en Corée du Sud – 17 Décembre 2008 en France
BUDGET : 10 Millions de Dollars
REVENUS : 44 Millions de Dollars (34 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Corée du Sud
GENRE : Western
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

SONG KANG-HO : Yoon Tae-Goo
LEE BYUNG-HUN : Park Chang-Yi
JUNG WOO-SUNG : Park Do-Won
YOON JE-MOON : Byeong-Choon
RYU SEONG-SOO : Man-Gil
SONG YEONG-CHANG : Kim Pan-Joo
OH DAL-SU : Park Seo-Bang
SON BYEONG-HO : Seo Jae-Sik
UHM JI-WONG : Na-Yeon
LEE HANG-SOO : Kanemaru

Synopsis

            Dans les années 30 en Mandchourie, une carte au trésor attise la convoitise de plusieurs groupes de personnes dont trois types sortent du lot : un chasseur de primes imbu de lui-même (JUNG WOO-SUNG), un tueur sanguinaire (LEE BYUNG-HUN) et un voleur complètement taré (SONG KANG-HO) se croisent plus d’une fois…

Critique

            En 2013, Arnold Schwarzenegger a choisi un film de Kim Jee-Woon pour revenir sur les devants de la scène cinématographique, Le Dernier Rempart. Jee-Woon avait déjà une jolie carrière en Corée du Sud.
            En effet, ce dernier avait réalisé en 2008 le western Le Bon, la Brute et le Cinglé, très inspiré du film de Sergio Leone comme on peut s’en douter. Interprété par 3 des plus grands acteurs coréens du moment, les excellents Song Kang-Ho, Lee Byung-Hun & Jung Woo-Sung, le film est une comédie délirante par moments ultra-violente et constamment cartoonesque. Si les tentatives d’humour sont quasiment toutes couronnées de succès, sans doute grâce à l’hilarant Song Kang-Ho, les scènes d’action sont tout autant réussies, grâce au talent de Kim Jee-Woon pour les fusillades dantesques et pour la mise en place de ces séquences-là, très élaborées. On a rarement vu des scènes aussi dynamiques que la fuite dans le désert où toutes les factions s’affrontent une dernière fois dans une course-poursuite haletante au son de Don’t Let me be Misanderstood de Santa Esmeralda. On en pardonne même le petit temps mort au milieu du film et la fin un peu petits bras et gentillette d’un film qui refusait totalement le consensuel. C’est un peu dommage.
            Quand tant de talents derrière et devant la caméra se retrouvent pour une comédie aussi déjantée que remuante, ce n’est pas surprenant de voir que Le Bon, la Brute et le Cinglé est un bon film.  Un très bon, même.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LE DERNIER REMPART de Kim JEE-WOON, excellent retour d’Arnold Schwarzenegger.