dimanche 17 mai 2015

GARAPA de José PADILHA

GARAPA
GARAPA
Festival du film de Berlin 2009
32e édition du Festival International de Sao Paulo


Fiche Technique

REALISE PAR : José Padilha
ECRIT PAR : José Padilha
MUSIQUE DE : Néant
PRODUIT PAR : José Padilha
PRODUCTION : Zazen
DISTRIBUE PAR : Downtown au Brésil
ORIGINE : Brésil
DUREE : 1h50min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 29 Mai 2009 au Brésil
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Nordeste, Brésil.
GENRE : Documentaire
DISPONIBILITE : Internet
SUITES : Non

JOSE PADILHA : Himself

Synopsis

            José Padilha filme trois familles brésiliennes vivant sous le seuil de pauvreté et tentant de subsister avec le peu de nourriture qu’ils ont.

Critique

            Quand on parle du Brésil, José Padilha se pose là. Chacun de ses films au pays est un cri de rage contre le système en place, que ce soit de la fiction (Tropa de Elite) ou du documentaire (Onibus 174).
             Pourtant le moins violent dans les actes, Garapa en est peut-être le plus virulent, dans la mesure où il va droit au but, quasiment sans commentaire du réalisateur et où il n’a absolument aucune limite. José Padilha suit trois familles vivant sous le seuil de pauvreté et n’ayant pas grand-chose à manger. Il les filme dans leur vie de tous les jours, peuplée de maris violents, d’enfants mal nourris, de magouille en tous genre. Le problème du film ne vient pas du sujet, absolument édifiant et très rarement traité au cinéma. Le problème vient du manque de cinéma de sa démarche. Un documentaire est l’écriture d’un sujet par le biais d’une caméra. Ici, José Padilha n’a rien d’un cinéaste dans la mesure où il capte tout, à travers un noir & blanc absolument dégueulasse et des séquences franchement très voyeuristes et profondément gênantes pour les personnes concernées.
L’accumulation de ces images chocs font de Garapa un film sans finesse, à la limite du pénible au bout d’un moment. Très agaçant vu le talent que José Padilha nous avait montré auparavant…
Ma Note : 7/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : ONIBUS 174 de José PADILHA, un excellent documentaire du même réalisateur. 

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