PLEASANTVILLE
PLEASANTVILLE
Nothing is as simple as Black and White
A Pleasantville, la pluie, la passion et la couleur n’existaient
pas… jusqu’à ce jour.
Fiche Technique
REALISE PAR : Gary Ross
ECRIT PAR : Gary Ross
MUSIQUE
DE : Randy Newman
PRODUIT PAR : Bob Degus, Jon Kilik,
Gary Ross & Steven Soderbergh
PRODUCTION : New Line – Larger than
Life
DISTRIBUE
PAR : New Line aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
2h04min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
23 Octobre 1998 aux USA – 17 Février 1999 en France
BUDGET :
40 Millions de Dollars
REVENUS : 49 Millions de
Dollars (9 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie aux USA
LIEUX DE TOURNAGE : Californie aux USA
GENRE :
Comédie Dramatique
DISPONIBILITE :
Blu-Ray Zone 2
SUTIES :
Non
TOBEY MAGUIRE : David
REESE WITHERSPOON : Jennifer
JOAN ALLEN : Betty Parker
WILLIAM H. MACY : George Parker
JEFF DANIELS : Bill Johnson
J.T. WALSH : Big Bob
PAUL WALKER : Skip Martin
MARLEY SHELTON : Margaret Henderson
JANE KACZMAREK : David’s Mom
DON KNOTTS : TV Repairman
Synopsis
David (TOBEY MAGUIRE) est entraîné par un malicieux réparateur
de TV (DON KNOTTS) dans sa série préférée, un soap des 50’s, Pleasantville,
avec sa sœur, Jennifer (REESE WITHERSPOON). Le show est en noir et blanc, dans
une ville toujours ensoleilée, mais en vivant pleinement leurs émotions, David
& Jennifer vont bouleverser l’ordre établi et renverser les codes
préétablis de la petite bourgade de Pleasantville.
Critique
Gary
Ross était un scénariste de films reconnu quand on le mit à la tête de son
premier film, tiré d’un de ses propres scénarios, en 1998, sur le très
ambitieux Pleasantville, produit par
Steven Soderbergh.
En effet, Pleasantville est un film d’une ambition folle, mais qui s’en
donne les moyens. Contant l’histoire pourtant déjà rebattu d’un jeune en manque
de confiance qui se retrouve dans un monde parallèle et qui y apprendra comment
devenir un homme, Pleasantville ne
se sert de ce postulat qu’en point de départ avant de bifurquer vers un sujet
bien plus fort : le rejet de certaines émotions qui arrivent à une sorte
de xénophobie ignorante. En effet, si la ville de Pleasantville peut paraître
parfaite au premier abord, ils se trouvent que ses habitants n’ont jamais donné
libre cours à leurs vraies émotions. L’arrivée des deux intrus va les aider à
atteindre ce niveau d’émotion et donc, d’humanité. Gary Ross utilise l’introduction de la couleur dans le noir et
blanc de la série TV, idée très poétique et parfaitement maîtrisée.
Pendant une heure, on est dans de la
franche comédie, avec des gags vraiment efficaces, un Paul Walker qu’on verra rarement si drôle et si benêt (personne ne
peut le jouer mieux que lui, on le verra la même année dans Meet the Deedles) et une bonne humeur
contagieuse, avec l’apparition de la couleur. Mais où le film prend toute sa
force et son envol, c’est lors de son basculement du côté dramatique et presque
sociologique au bout d’une heure, quand les non-colorés se révoltent contre les
colorés, les libres. Le film essaie même donc de parler du racisme, de
l’ignorance et arrive, si ce n’est à en parler vraiment, à passionner son
spectateur deux heures durant, grâce à une interprétation sans faille, des
moments de poésie (le maquillage de Joan
Allen) gracieux, un humour étincelant et une logique imparable dans un
scénario parfaitement écrit.
Pleasantville
est donc un film indispensable pour tout cinéphile. Etrange de se dire que Gary Ross réalisait pour la première
fois, étant donné le talent dont il fait preuve. Surtout quand on voit son
travail déplorable sur Hunger Games.
Ma
Note : 19.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : CLICK de Frank CORACI, bien moins réussi,
certes, mais la même tonalité dramatique plutôt efficace.
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