mercredi 8 avril 2015

FAST AND FURIOUS 7 (FURIOUS 7) de James WAN

FAST AND FURIOUS 7
FURIOUS 7
Vengeance its home
One last ride


Fiche Technique

REALISE PAR : James Wan
ECRIT PAR : Chris Morgan
MUSIQUE DE : Brian Tyler
PRODUIT PAR : Vin Diesel, Michael Fottrell & Neal H. Moritz
PRODUCTION : Universal – Dentsu – Fast 7 – One Race – Original
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA – UIP en France
ORIGINE : Japon / USA
DUREE : 2h17min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 3 Avril 2015 aux USA – 1 Avril 2015 en France
BUDGET : 250 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation en Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Emirats Arabes Unis, Canada, Japon, USA
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : Dans vos cinemas
SUITES : 7 opus de la franchise Fast & Furious

VIN DIESEL : Dominic Toretto
PAUL WALKER : Brian O’Conner
MICHELLE RODRIGUEZ : Letty Ortiz
LUDACRIS : Tej Parker
TYRESE GIBSON : Roman Pearce
JORDANA BREWSTER : Mia Toretto
DWAYNE JOHNSON : CIA Agent Luke Hobbs
KURT RUSSELL : Mr. Nobody
JASON STATHAM : Deckard Shaw
DJIMON HOUNSOU : Mose Jakande

Synopsis

            Le frère d’Owen Shaw (LUKE EVANS), Deckard Shaw (JASON STATHAM) veut se venger du groupe de Toretto (VIN DIESEL) et tue Han Lue (SUNG KANG) lors d’un accident de voiture à Tokyo. Dominic rassemble tout le groupe et décide de se venger lui aussi, une bonne fois pour toutes. Mais Deckard Shaw se trouve être un adversaire redoutable.

Critique

            Depuis le 4e opus, la saga Fast and Furious s’est transformée et est passée de courses de voitures tunées à gros film d’action qui ressemblerait à Ocean’s Eleven en rajoutant un côté très musclé.
            Cependant, avec le départ du réalisateur attitré de la franchise depuis Tokyo Drift Justin Lin, on pouvait s’attendre à une mise en route compliquée pour James Wan, qui ne s’était jamais frotté au film d’action. Et encore une fois, la franchise nous a surpris. En effet, Furious 7 est un film remarquable, un film d’action ultime, un divertissement constamment drôle, passionnant, époustouflant et surtout visuellement splendide. Pourtant, deux éléments étaient à prendre en compte : Jason Statham était le méchant annoncé dès la scène post-générique de Furious 6 et surtout le héros historique de la franchise, Paul Walker, est décédé en plein tournage. Comment le remplacer et livrer un film aussi bon que le précédent opus, qu’on pensait inégalable en maestria visuelle et en carnage jouissif ?
            Il a fallu réécrire des pans entiers du scénario et embaucher Weta Digital pour recréer le visage de Paul Walker sur le corps de ses frères, engagés pour l’occasion. Peut-être est-ce pour cela que Jason Statham semble parfois arriver comme une fleur sur les setpieces ahurissantes de cet opus. Il n’empêche que le scénario, aussi invraisemblable qu’un bon James Bond, ne souffre d’aucun ralentissement et, au contraire, va à fond dans ce qui fait le sel de la franchise : le côté soap opera avec le retour de Michelle Rodriguez dans l’équipe, avec des dialogues qui peuvent paraître abrutis mais qui sont totalement cohérents avec le reste de la mythologie et le retour de personnages comme Hector et de lieux comme Race Wars.
On a appris à aimer ces personnages et ils nous le rendent bien, avec des one-liners absolument fabuleux de la part d’un Dwayne Johnson qui donne le maximum sur ses quinze minutes de temps d’écran (dont un combat avec Jason StathamJames Wan s’amuse à faire des back flips avec sa caméra, pour le plus grand plaisir des yeux) et un duo Tyrese – Ludacris toujours aussi performant. Vin Diesel et Paul Walker sont eux égaux à eux-mêmes et c’est comme cela qu’on les aime. Les nouveaux personnages font le sel de cet épisode, avec un Kurt Russell plus badass que jamais, Ronda Rousey et Tony Jaa utilisés pour ce qu’ils savent faire et rien de plus, Djimon Hounsou excellent en terroriste excité, John Brotherton et Ali Fazal très sympathiques et surtout l’excellent Jason Statham en bad guy quasi-invincible. Son introduction dans un hôpital dévasté est tout bonnement un des grands moments de la franchise.
Les setpieces orchestrées par James Wan sont assez diverses pour ne jamais lasser. Ainsi, on alterne entre grosses courses-poursuites de quinze minutes, avec des bastons parfaitement chorégraphiées à mains nues et des fusillades plutôt bien foutue (même si ce n’est clairement pas le point fort du film). Le scénario de Chris Morgan monte enfin crescendo, une première dans la saga et le climax dans un Los Angeles nocturne attaqué par un drone est un très grand moment de cinéma aussi fun qu’artistiquement incroyable. Mais ce que James Wan réussit le mieux, ce sont les adieux à Paul Walker, dans une scène où on détruit allègrement le quatrième mur pour finir dans un dernier plan d’une symbolique qui pourrait paraître simpliste mais d’une honnêteté qui lui permet d’être très forte et un petit montage de quelques scènes avec Walker durant les quinze ans qu’a duré son travail sur la franchise. D’une efficacité redoutable.
Alors qu’il était parti pour être le volet le plus drôle de la franchise, Furious 7 en est le plus émouvant et le plus impressionnant, de par sa capacité à alterner entre les deux sentiments sans forcer. James Wan a réussi son intérim, si huitième opus il y a. Vin Diesel l’a confirmé dans la semaine de la sortie. C’est très dommage, tant ce point final aurait pu être fort.
Ma Note : 19/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MISSION IMPOSSIBLE : GHOST PROTOCOL de Brad BIRD, une autre franchise qui progresse de film en film.


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