JARHEAD
– LA FIN DE L’INNOCENCE
JARHEAD
Welcome to the Suck.
Every man fight his own war.
Fiche Technique
REALISE
PAR : Sam Mendes
ECRIT
PAR : William Broyles Jr.
MUSIQUE
DE : Thomas Newman
PRODUIT
PAR : Lucy Fisher & Douglas Wick
PRODUCTION :
Universal – Red Wagon – Neal Street – KAPPA
DISTRIBUE
PAR : Universal aux USA – UIP en France
ORIGINE :
USA / Allemagne
DUREE :
2h5min
PUBLIC :
Pour tout public
SORTIE :
4 Novembre 2005 aux USA – 11 Janvier 2006 en France
BUDGET :
70 Millions de Dollars
REVENUS :
97 Millions de Dollars (27 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Arizona, Californie, Nouveau-Mexique & Mexique
GENRE :
Guerre
DISPONIBILITE :
BluRay Zone B
SUITES :
Une en DTV, sans rapport avec le premier film
JAKE
GYLLENHAAL : Private First Class / Lance Corporal Anthony Swofford
PETER
SARSGAARD : Corporal Alan Troy
JAMIE
FOXX : Staff Sergeant Sykes
LUCAS
BLACK : Lance Corporal Chris Kruger
EVAN
JONES : Private First Class Dave Fowler
CHRIS
COOPER : Lieutenant Colonel Kazinski
JACOB
VARGAS : Lance Corporal Juan Cortez
BRIAN
GERAGHTY : Private First Class Fergus O’Donnell
JOHN
KRASINSKI : Corporal Harrigan
LAZ
ALONZO : Lance Corporal Ramon Escobar
Synopsis
Anthony Swofford (JAKE GYLLENHAAL),
issu d’une famille de militaires, décide de suivre l’exemple familial et se
retrouve en Irak, sniper chez les Marines. Problème : une fois arrivé
là-bas, Swofford s’aperçoit qu’il ne se passe pas grand-chose et qu’il passe le
plus clair de son temps à la base, à plaisanter avec les collègues…
Critique
Les films de Sam Mendes sont toujours extrêmement singuliers, dans leurs
esthétiques et dans leurs thèmes. Jarhead
n’en fait pas exception, avec sa vision très personnelle de la première guerre
en Irak.
Adapté du livre d’Anthony Swofford, Jarhead raconte en fin de compte l’ennui des soldats américains
dans une guerre qu’ils ne comprenaient même pas. Sam Mendes en tire un film qui oscille souvent entre l’hilarant
dans les rapports entre les différents personnages hauts en couleur représentés
et le désespérant, dans le bon sens du terme. En effet, il ne se passe
absolument rien dans Jarhead et
c’est probablement le gros point faible du film de Sam Mendes, qui ressemble à s’y méprendre à une coquille vide une
fois la fin du métrage arrivée. C’est dommage, car les acteurs sont excellents,
bien évidemment Jake Gyllenhaal en
tête, mais aussi les seconds rôles comme Jamie
Foxx, jamais autant à l’aise que lorsqu’il est en retrait, Evan Jones, Brian Geraghty, Jacob Vargas
ou encore John Krasinski et Chris Cooper et même Lucas Black.
La scène la plus représentative du film est un passage
surréaliste à la fin de la guerre, lorsque le cessez-le-feu est prononcé :
Swofford et son spotter retournent
sur le camp, bredouilles. Or, c’est la fête et tout le monde boit et brûle son
équipement. Swofford, déçu de ne pas
avoir tiré une seule fois son arme, lâche une balle en l’air. Il est suivi par
tout le camp qui vide ses chargeurs en l’air. Cette scène, aussi jouissive
qu’elle soit, s’inscrit comme un épisode croustillant, dans une longue suite
d’épisodes qui ne font pas réellement sens collés les uns aux autres. C’est
dommage.
Jarhead est un bon film en l’état, mais il est impossible de perdre de
vue le fait que le film n’est pas une réelle unité mais une somme d’éléments
collés les uns aux autres qui ne font pas autant sens que l’aimerait Sam Mendes…
Ma
Note : 14/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : DEMINEURS de Kathryn BIGELOW, qui a cette même
ambiance de vie sur le camp.
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