mercredi 1 avril 2015

JARHEAD – LA FIN DE L’INNOCENCE (JARHEAD) de Sam MENDES

JARHEAD – LA FIN DE L’INNOCENCE
JARHEAD
Welcome to the Suck.
Every man fight his own war.


Fiche Technique

REALISE PAR : Sam Mendes
ECRIT PAR : William Broyles Jr.
MUSIQUE DE : Thomas Newman
PRODUIT PAR : Lucy Fisher & Douglas Wick
PRODUCTION : Universal – Red Wagon – Neal Street – KAPPA
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA – UIP en France
ORIGINE : USA / Allemagne
DUREE : 2h5min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 4 Novembre 2005 aux USA – 11 Janvier 2006 en France
BUDGET : 70 Millions de Dollars
REVENUS : 97 Millions de Dollars (27 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Arizona, Californie, Nouveau-Mexique & Mexique
GENRE : Guerre
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Une en DTV, sans rapport avec le premier film

JAKE GYLLENHAAL : Private First Class / Lance Corporal Anthony Swofford
PETER SARSGAARD : Corporal Alan Troy
JAMIE FOXX : Staff Sergeant Sykes
LUCAS BLACK : Lance Corporal Chris Kruger
EVAN JONES : Private First Class Dave Fowler
CHRIS COOPER : Lieutenant Colonel Kazinski
JACOB VARGAS : Lance Corporal Juan Cortez
BRIAN GERAGHTY : Private First Class Fergus O’Donnell
JOHN KRASINSKI : Corporal Harrigan
LAZ ALONZO : Lance Corporal Ramon Escobar

Synopsis

            Anthony Swofford (JAKE GYLLENHAAL), issu d’une famille de militaires, décide de suivre l’exemple familial et se retrouve en Irak, sniper chez les Marines. Problème : une fois arrivé là-bas, Swofford s’aperçoit qu’il ne se passe pas grand-chose et qu’il passe le plus clair de son temps à la base, à plaisanter avec les collègues…

Critique

            Les films de Sam Mendes sont toujours extrêmement singuliers, dans leurs esthétiques et dans leurs thèmes. Jarhead n’en fait pas exception, avec sa vision très personnelle de la première guerre en Irak.
            Adapté du livre d’Anthony Swofford, Jarhead raconte en fin de compte l’ennui des soldats américains dans une guerre qu’ils ne comprenaient même pas. Sam Mendes en tire un film qui oscille souvent entre l’hilarant dans les rapports entre les différents personnages hauts en couleur représentés et le désespérant, dans le bon sens du terme. En effet, il ne se passe absolument rien dans Jarhead et c’est probablement le gros point faible du film de Sam Mendes, qui ressemble à s’y méprendre à une coquille vide une fois la fin du métrage arrivée. C’est dommage, car les acteurs sont excellents, bien évidemment Jake Gyllenhaal en tête, mais aussi les seconds rôles comme Jamie Foxx, jamais autant à l’aise que lorsqu’il est en retrait, Evan Jones, Brian Geraghty, Jacob Vargas ou encore John Krasinski et Chris Cooper et même Lucas Black.
La scène la plus représentative du film est un passage surréaliste à la fin de la guerre, lorsque le cessez-le-feu est prononcé : Swofford et son spotter retournent sur le camp, bredouilles. Or, c’est la fête et tout le monde boit et brûle son équipement. Swofford, déçu de ne pas avoir tiré une seule fois son arme, lâche une balle en l’air. Il est suivi par tout le camp qui vide ses chargeurs en l’air. Cette scène, aussi jouissive qu’elle soit, s’inscrit comme un épisode croustillant, dans une longue suite d’épisodes qui ne font pas réellement sens collés les uns aux autres. C’est dommage.
Jarhead est un bon film en l’état, mais il est impossible de perdre de vue le fait que le film n’est pas une réelle unité mais une somme d’éléments collés les uns aux autres qui ne font pas autant sens que l’aimerait Sam Mendes
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : DEMINEURS de Kathryn BIGELOW, qui a cette même ambiance de vie sur le camp. 

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