mercredi 6 novembre 2013

CAPITALISM : A LOVE STORY de Michael MOORE

CAPITALISM : A LOVE STORY
CAPITALISM : A LOVE STORY
Vive la crise !
Un brûlot hilarant


Fiche Technique

REALISE PAR : Michael Moore
ECRIT PAR : Michael Moore
MUSIQUE DE : Jeff Gibbs
PRODUIT PAR : Anne Moore & Michael Moore
PRODUCTION : Overture – Paramount Venture – Weinstein – Dog Eat Dog
DISTRIBUE PAR : Overture aux USA – Paramount en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h07min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 2 Octobre 2009 aux USA – 25 Novembre 2009 en France
BUDGET : 20 Millions de Dollars
REVENUS : 17 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : USA
GENRE : Documentaire
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

MICHAEL MOORE : Himself
ELIZABETH WARREN : Herself
WALLACE SHAWN : Himself
BARON HILL : Himself
MARCY KAPTUR : Herself
THORA BIRCH : Herself
WILLIAM BLACK : Himself
ELIJAH CUMMINGS : Himself
THOMAS GUMBLETON : Himself
ROBERT POWELL : Jesus

Synopsis

            Michael Moore (MICHAEL MOORE) part cette fois en croisade contre le capitalisme et remonte aux origines de ce courant de pensée que ce soit purement économiquement ou religieusement, avant d’en étudier les conséquences contemporaines et d’offrir de nouvelles possibilités, tout ceci sous fond de crise économiques, à tout étage.

Critique

            Au début de sa carrière, Michael Moore parvenait à réaliser des documentaires poignants, drôles et passionnants, grâce à son rapport avec les petites gens. Roger & Me en est une preuve parfaite.
            Cependant, depuis quelques temps, Michael Moore a franchi la ligne rouge. Il est passé de documentariste à polémiste. Ce qui l’intéresse aujourd’hui, c’est de donner un coup de pied dans la fourmilière, pas de mettre en lumière sa petite ville de Flint. Si les films en souffrent un peu, ils restent cependant de très belles œuvres. Capitalism : A Love Story, sa dernière œuvre à ce jour, est un film qui aurait mérité une durée plus longue. Ce qui aurait dû être un film fleuve, revenant clairement aux arcanes du capitalisme et de l’économie se trouve être une suite de séquences plus ou moins réussies (les plus réussies sont réellement bonnes) qui tournent au prêchi-prêcha dans la deuxième heure, tant le film est biaisé et clairement suspicieux. Les faits sont tellement effarants qu’il est impossible de l’imaginer totalement honnête. La voix off de Michael Moore en fait des tonnes dans l’interprétation (n’oublions pas que Moore a été un très mauvais acteur dans l’abominable Lucky Numbers) et assène une suite de propos qu’un spectateur pas trop convaincu peut prendre pour de la propagande. En revanche, en termes de cinéma, Capitalism : A Love Story possède le même talent visuel qu’on a pu voir dans les autres films de son auteur, tout comme cette même virtuosité au montage.
            En termes de cinéma, Capitalism : A Love Story est un très bon film. Malheureusement, son idéologie est si répétée qu’elle finit par lasser. On a connu Michael Moore (fatigué selon ses propres dires) beaucoup plus subtil.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BOWLING FOR COLUMBINE de Michael Moore, son meilleur film.

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