SOLARIS
SOLARIS
There are some places man is not ready to go
L’Homme n’est pas prêt pour certains voyages
Fiche Technique
REALISE
PAR : Steven Soderbergh
ECRIT
PAR : Steven Soderbergh
MUSIQUE
DE : Cliff Martinez
PRODUIT
PAR : James Cameron, Jon Landau & Rae Sanchini
PRODUCTION :
20th Century Fox – Lightstorm
DISTRIBUE
PAR : 20th Century Fox aux USA – UFD en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h39min
PUBLIC :
Pour tout public
SORTIE :
27 Novembre 2002 aux USA – 19 Février 2003 en France
BUDGET :
47 Millions de Dollars
REVENUS :
30 Millions de Dollars (17 Millions de Pertes)
LIEUX DE
TOURNAGE : Illinois, Californie & Hoover Dam
GENRE :
Science-Fiction
DISPONIBILITE :
BluRay Zone B
SUITES :
Non
GEORGE
CLOONEY : Chris Kelvin
NATASCHA
MCELHONE : Rheya Kelvin
VIOLA
DAVIS : Gordon
JEREMY
DAVIES : Snow
ULRICH
TUKUR : Gibarian
MICHAEL
ENSIGN : Friend #1
ELPIDIA
CARILLO : Friend #2
DONNA
KIMBALL : Mrs. Gibarian
JOHN
CHO : DBA Emissary #1
MORGAN
RUSLER : DBA Emissary #2
Synopsis
Chris Kelvin (GEORGE CLOONEY),
psychologue de son état, est appelé à la rescousse par son ami Gibarian (ULRICH
TUKUR) à le rejoindre sur une station spatiale qui gravite autour de Solaris,
une planète lointaine. Là-bas, les membres de l’équipage se sont presque tous
suicidés car ils retrouvent des proches décédés qui leur apparaissent. La femme
de Kelvin lui apparait…
Critique
Il a beau être un excellent
réalisateur, peut-être le plus talentueux de son époque, Steven Soderbergh reste un professionnel de l’onanisme sur caméra. Full Frontal et Schizopolis en sont les grands exemples.
On aurait clairement dû attendre Solaris pour le consacrer comme le chef
de file du genre, tant Steven Soderbergh se
regarde filmer sur ce film. Heureusement, il est extrêmement doué et il
parvient à rendre son histoire de culpabilité et de souvenir aussi logique et
compréhensible qu’un film de Michael Bay.
En effet, Solaris s’aventure souvent
sur des sentiers très étranges, avec des sujets très forts qui demandaient un
excellent acteur pour réussir à transmettre avec exactitude tous les états
d’âme que traverse son personnage principal. Si Steven Soderbergh a permis à George
Clooney de s’émanciper de son image télévisuelle avec Hors d’Atteinte, ce dernier lui rend bien la pareille avec son
interprétation parfaite de Chris Kelvin.
Autour de lui, on trouve deux excellents acteurs, Viola Davis et Jeremy Davies
et quelques apparitions réjouissantes de visages connus. Mais ce sont les plans
de Soderbergh, savamment construits
et définitivement froids, qui font merveille, accompagnés d’une musique
atmosphérique de Cliff Martinez, qui
livre encore un score de grande qualité.
Solaris
aurait pu être un nouveau chef d’œuvre de Soderbergh
s’il n’était pas entravé par une sensation de manipulation un peu trop présente
dans son œuvre depuis quelques films et qui fonctionne un peu moins bien.
Ma
Note : 16.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : THE GOOD GERMAN de Steven SODERBERGH, où ce dernier
emmène à nouveau George Clooney dans une de ses expérimentations.
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