mardi 8 septembre 2015

PAS FACILE D'ÊTRE PAPA (A COOL, DRY PLACE) de John N. SMITH

PAS FACILE D’ETRE PAPA
A COOL, DRY PLACE
Love, sex
and starting over...


Fiche Technique

REALISE PAR : John N. Smith
ECRIT PAR : Matthew McDuffie
MUSIQUE DE : Curt Sobel
PRODUIT PAR : Katie Jacobs & Gail Mutrux
PRODUCTION : Fox 2000 – Jacobs/Mutrux
DISTRIBUE PAR : 20th Century Fox aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h37min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 29 Janvier 1999 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 4.000 Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Ontario
GENRE : Mélodrame
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Non

VINCE VAUGHN : Russell Durrell
BOBBY MOAT : Calvin Durrell
DEVON SAWA : Noah Ward
MONICA POTTER : Kate Durrell
JOEY LAUREN ADAMS : Beth Ward
DEAN MCDERMOTT : Sheriff Pritchard
TODD LOUISO : Bob Harper
SIOBHAN FALLON : Charlotte
SKIPP SUDDUTH : Jack Newbauer
CHRIS BAUER : Larry Ives

Synopsis

            Russell (VINCE VAUGHN), à la fois avocat et coach de basket dans le Kansas, se retrouve dépourvu quand son ex-femme (MONICA POTTER), lui colle dans les pattes son fils, Calvin (BOBBY MOAT) et disparaît à nouveau. Russell tombe alors amoureux de Beth Ward (JOEY LAUREN ADAMS), mais cette nouvelle idylle est mise à mal quand Kate revient…

Critique

            En revisitant la filmographie de Vince Vaughn, force est de constater que l’acteur a fait très peu de comédies avant 2003, qui nous le montre sous ses prédispositions comiques dans Old School.
         A Cool, Dry Place n’est clairement pas une comédie du genre aujourd’hui qui régit la carrière de Vince Vaughn. A la place, on est dans un mélodrame à la limite du film LifeTime s’il n’y avait cette chaleur effective dans le traitement des scènes entre le père et son fils, interprété par le sympathique Bobby Moat. Malheureusement, hormis un excellent casting, il n’y a rien d’original dans ce film, rien qui pourrait accrocher le regard d’un spectateur rompu à ce genre d’histoire où on colle une jolie fille et une ex-femme à un homme en proie au doute pour qu’il se pose des questions sur sa vie pendant 90 minutes. Clairement, John N. Smith ne s’est pas fait un nom dans le cinéma (sauf peut-être son Dangerous Minds, grâce à Michelle Pfeiffer et Coolio) et c’est très peu étonnant quand on voit qu’il n’a absolument aucune idée valable de mise en scène et aucun sens du rythme. Car par malheur, on s’ennuie profondément devant A Cool, Dry Place. Mais il n’y a pas que John N. Smith qui est fautif dans cette histoire. Le scénario de Matthew McDuffie est inintéressant au possible quand il quitte les rapports père-fils. Il n’y a guère que l’idée de génie de poser Vince Vaughn en coach de basket qui vaille le coup. C’est très peu.
            A Cool, Dry Place a le cœur au bon endroit et sait parfois s’en servir. Malheureusement, il faut un peu plus que ça pour faire un bon film et John N. Smith ne l’a probablement pas compris. Très dommage.
Ma Note : 8/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : JERSEY GIRL de Kevin SMITH, probablement son film le plus touchant, variation réussie de ce thème. 

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