lundi 17 novembre 2014

LA COULEUR POURPRE (THE COLOR PURPLE) de Steven SPIELBERG

LA COULEUR POURPRE
THE COLOR PURPLE
It's about life. It's about love. It's about us.
C’est la vie. C’est l’amour. Il s’agit de nous.


Fiche Technique

REALISE PAR : Steven Spielberg
ECRIT PAR : Menno Meyjes
MUSIQUE DE : Quincy Jones
PRODUIT PAR : Q. Jones, Kathleen Kennedy, Frank Marshall & S. Spielberg
PRODUCTION : Amblin – Guber-Peters – Warner Bros.
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA – Warner-Columbia en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h34min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 7 Février 1986 aux USA – 10 Septembre 1986 en France
BUDGET : 15 Millions de Dollars
REVENUS : 142 Millions de Dollars (127 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Kenya, North Carolina & California
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

WHOOPI GOLDBERG : Celie Johnson
DANNY GLOVER : Albert Johnson
MARGARET AVERY : Shug Avery
WILLARD E. PUGH : Harpo Harris
AKOSUA BUSIA : Nettie Harris
OPRAH WINFREY : Sofia Harris
RAE DAWN CHONG : Squeak
LEONARD JACKSON : Pa Harris
LAURENCE FISHBURNE : Swain
DESRETA JACKSON : Young Celie Harris

Synopsis

            La jeune Celie Harris (DESRETA JACKSON) se voit être séparée de sa sœur Nettie (AKOSUA BUSIA) quand son père (LEONARD JACKSON) la vend à Mister Albert Johnson (DANNY GLOVER) pour la marier. Plus âgée (WHOOPI GOLDBERG), Celie décide de retrouver sa sœur et s’acoquine avec une chanteuse de jazz (MARGARET AVERY) qui va lui apprendre à se rebeller.

Critique

            Après une petite fournée de blockbusters et de films fantastiques, on attendait Steve Spielberg pour une nouvelle grosse production, surtout l’année d’après le deuxième Indiana Jones.
            Alors qu’il produit Retour vers le Futur ou Les Goonies en 1985, il se garde le film le plus original pour lui : La Couleur Pourpre. Drame historique sur la vie d’une pauvre Noire dans le sud raciste du début du XXe siècle, le huitième long-métrage de Steven Spielberg est aux antipodes de ce qu’il avait bien pu faire avant. Là où on pouvait critiquer ses rôles féminins constamment absents et/ou trop peu importants, La Couleur Pourpre est un film aussi intelligemment féminin qu’une démonstration pour la tolérance (si tant est qu’on en avait besoin) dans la mesure où le personnage de Whoopi Goldberg est de tous les plans et que la réalisation toute en retenue mais pas détachée de Steven Spielberg épouse son point de vue sans jamais la juger de sa naïveté et de son inculture. Autour de l’excellente de Whoopi Goldberg, on retrouve un duo fabuleux d’abrutis Danny Glover et Willard E. Pugh, mais surtout l’exceptionnelle Oprah Winfrey, ahurissante comme 28 ans plus tard dans Le Majordome. Le tout est mis en musique par Quincy Jones, qui sait comment doser son style pour se marier parfaitement avec le ton du film, résolument plein d’espoir et non pas misérabiliste.
            C’est la plus grande force de La Couleur Pourpre : malgré tout ce qui arrive à la pauvre Celie Harris, jamais le film n’exagère. Ce qui le rend encore plus touchant et réussi. Indispensable.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LE MAJORDOME de Lee DANIELS, excellente biographie. 

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