TRANSCENDANCE
TRANSCENDANCE
Dr. Will Caster is dying to keep a secret
Je crains le jour où la technologie dépassera l’homme.
Fiche Technique
REALISE
PAR : Wally Pfister
ECRIT
PAR : Jack Paglen
MUSIQUE
DE : Mychael Danna
PRODUIT
PAR : Kate Cohen, Broderick Johnson, Andrew A. Kosove, Annie Marter,
Marisa Polvino, Aaron Ryder & David Valdes
PRODUCTION :
Alcon – DMG – Straight Up – Syncopy
DISTRIBUE
PAR : Warner Bros. aux USA – SND en France
ORIGINE :
Royaume-Uni / Chine / USA
DUREE :
1h59min
PUBLIC :
Pour tout public
SORTIE :
18 Avril 2014 aux USA – 25 Juin 2014 en France
BUDGET :
100 Millions de Dollars
REVENUS :
103 Millions de Dollars (3 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Nouveau-Mexique & Californie
GENRE :
SciFi
DISPONIBILITE :
BluRay Zone B
SUITES :
Non
JOHNNY
DEPP : Dr. Will Caster
REBECCA
HALL : Dr. Evelyn Caster
PAUL
BETTANY : Dr. Max Waters
MORGAN
FREEMAN : FBI Agent Joseph Tagger
KATE
MARA : Bree
CILIAN
MURPHY : FBI Agent Donald Buchanan
COLE
HAUSER : Colonel Stevens
CLIFTON
COLLINS JR. : Martin
JOSH
STEWART : Paul
XANDER
BERKELEY : Dr. Thomas Casey
Synopsis
Les docteurs Will Caster (JOHNNY
DEPP) et Evelyn Caster (REBECCA HALL) font des recherches sur un ordinateur
capable de transcendance. Des activistes attentent à la vie de Will avec une
balle radioactive qui ne lui laisse qu’un mois à vivre.
Critique
Premier film de Wally Pfister après une belle carrière de directeur de la
photographie, notamment pour Christopher
Nolan, Transcendance bénéficiait
d’un sujet sympathique et d’un budget plutôt large.
Transcendance
parle de la conscience humaine, de l’informatique et du mélange malsain des
deux (en tout cas de la recherche pour parvenir à une telle réussite).
Clairement, Wally Pfister n’a pas
choisi le sujet le plus simple pour son premier film et par moments, le film
s’en ressent. En effet, s’il a des idées bien à lui, elles ne sont pas toutes
utilisées à bon escient, ce qui n’empêche pourtant pas de s’apercevoir qu’il y
a une vraie recherche d’originalité dans la démarche de Jack Paglen, le scénariste du film. Par moments, le film ressemble
même à une adaptation live-action de Sim
City, avec la création et le développement d’une ville en quelques minutes.
La partie plus musclée du film, avec l’arrivée de l’armée quand tout se dérègle
est tout aussi efficace, grâce au supporting cast très efficace, que ce soient Morgan Freeman, Cilian Murphy, Clifton
Collins Jr. ou même Cole Hauser.
A chaque défaut scénaristique, Transcendance
parvient à le contrebalancer grâce à un sens du rythme impressionnant pour un
premier film, tout en étant franchement visuellement splendide (un des plus
beaux films de l’année).
Transcendance
est très loin d’être un excellent film. En revanche, c’est un
divertissement d’une efficacité redoutable et un film qui fait un peu plus
réfléchir que pas mal de blockbusters cette année.
Ma
Note : 16.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : INTERSTELLAR de Christopher NOLAN, autre
blockbuster intelligent cette année.
16.5 c'est beaucoup quand même. On retrouve encore le thème de l'Homme qui veut être à l'égal de Dieu, et des possédés hallucinés dans la position des sauveurs. Franchement c'est dommage. Pourquoi Will choisit-il une architecture centralisée par exemple. Non seulement c'est une vulnérabilité évidente pour un scientifique du calibre qu'en censé être le héros, mais en plus c'est vraiment du réchauffé. Confrontée à un commandement militaire du siècle dernier une multitude d'intelligences augmentées auraient pu être mises en valeur, en les rendant autonomes. Pourquoi prend-il possession des autres pour en faire une armée ? on ne sait pas, ça n'a aucun sens, et c'est pourtant sa seule faiblesse. Alors en plus il se fait avoir avec un virus (obvious). Bon... encore une fois ce n'est pas très grave, mais original non, banal sans doute, ultra-rabâché en ce qui me concerne.
RépondreSupprimerOn aurait aimé voir la transcendance véritablement mise à l'épreuve. A la fin elle aurait pu vaincre face à des moyens humains un peu ambitieux, ou échouer en utilisant tous les moyens à sa disposition pour réussir. Là nous avons une humanité aveuglée par la peur, utilisant des moyens miteux pour affronter ce qu'on pourrait appeler un principe évolutif artificiel hyper puissant mais utilisant des moyens miteux aussi. Imaginons un peu que la Guerre de Troie se soit réellement arrêtée à un duel entre Achille et Hector, que Achille ait montré son talon à Hector et le lui ai tendu... ça n'aurait pas été très intéressant. Ici le film n'explore tout simplement pas sa matière... et je trouve que ça ne fait réfléchir qu'au film que ça aurait pu donner vraiment.
Les images sont belles, oui, mais vaines.