UN LONG
DIMANCHE DE FIANCAILLES
A VERY
LONG ENGAGEMENT
Never let go
Une épopée historique
Fiche Technique
REALISE
PAR : Jean-Pierre Jeunet
ECRIT
PAR : Jean-Pierre Jeunet & Guillaume Laurant
MUSIQUE
DE : Angelo Badalamenti
PRODUIT
PAR : Jean-Pierre Jeunet
PRODUCTION :
2003 – Warner Bros – Tapioca – Gerber
DISTRIBUE
PAR : Warner Bros. aux USA
ORIGINE :
France / USA
DUREE :
2h13min
PUBLIC :
Accord parental indispensable
SORTIE :
27 Octobre 2004 en France
BUDGET :
47 Millions de Dollars
REVENUS :
70 Millions de Dollars (23 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Bretagne & Île de France
GENRE :
Guerre
DISPONIBILITE :
BluRay Zone B
SUITES :
Non
AUDREY
TAUTOU : Mathilde Donnay
GASPARD
ULLIEL : Manech Langonnay
ANDRE
DUSSOLIER : Pierre-Marie Rouvières
DENIS
LAVANT : Francis ”Six-Sous” Gaignard
DOMINIQUE
BETTENFELD : Ange Bassignano
JEAN-PIERRE
DARROUSSIN : Benjamin ”Biscotte” Gordes
JEROME
KIRCHER : Kléber ”Bastoche” Bouquet
MARION
COTILLARD : Tina Lombardi
CHANTAL
NEUWIRTH : Bénédicte Donnay
DOMINIQUE
PINON : Sylvain Donnay
Synopsis
A la fin de la Première Guerre
Mondiale, Mathilde Donnay (AUDREY TAUTOU) refuse de croire que son fiancé,
Manech (GASPARD ULLIEL) est mort au combat. Elle décide donc de partir à la
recherche des survivants du Bingo Crépuscule, ce no-man’s land où on envoyait
les soldats déserteurs et automutilés, à l’aide du détective Germain Pire
(TICKY HOLGADO).
Critique
Après le succès interplanétaire d’Amélie Poulain, le monde attendait donc
avec impatience le film suivant de Jean-Pierre
Jeunet : ce fut Un long
dimanche de fiançailles, adapté d’un roman de Sébastien Japrisot.
Le film, une grosse coproduction
avec les USA, permet à Jean-Pierre Jeunet
d’expérimenter la folie des grandeurs, avec des décors énormes, de grosses
scènes de guerre (très peu réussies car un peu toc malheureusement, à cause du
satané filtre sépia qui accompagne tous les films de Jeunet depuis Amélie Poulain)
et une durée bien plus important que ses précédents films. En effet, le film,
durant plus de deux heures, est malheureusement construit comme Rashômon, suivant l’enquête de Mathilde à travers l’histoire de tous
les survivants, chacun racontant son histoire et apportant sa pierre à
l’édifice. Cela crée des ruptures de ton très gênantes : on préfèrera les
séquences de Ticky Holgado, Albert
Dupontel et Dominique Pinon, mais
il faudra se taper Marion Cotillard,
Dominique Bettenfeld et Gaspard
Ulliel, tous très mauvais. On ne sait jamais s’il faut rire aux éclats de
toute cette noirceur souvent traité avec second degré ou s’il faut pleurer
devant le malheur de ces soldats, sympathiques ou non. Il est impossible de ne
pas se demander si Jean-Pierre Jeunet
était bien l’homme de la situation et s’il ne s’est pas laissé emporter par
l’apparente richesse de l’œuvre originelle, en faisant passer certaines scènes
de ce film pour des passages coupés au montage d’Amélie Poulain.
Même s’il est trop long et parfois particulièrement
agaçant, certaines scènes de ces Fiançailles
sont très impressionnantes et sauvent presque tous seuls le film, bien meilleur
que le précédent opus de Jeunet.
Ma
Note : 12/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : MICMACS A TIRE-LARIGOT de Jean-Pierre JEUNET,
qui va dans le bon sens.
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