dimanche 2 novembre 2014

LA VIE A L'ENVERS (SOME KIND OF WONDERFUL) d'Howard DEUTCH

LA VIE A L’ENVERS
SOME KIND OF WONDERFUL
Before they could stand together,
they had to stand alone.


Fiche Technique

REALISE PAR : Howard Deutch
ECRIT PAR : John Hughes
MUSIQUE DE : Stephen Hague & John Musser
PRODUIT PAR : John Hughes
PRODUCTION : Hughes – Paramount
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h35min
PUBLIC : Pour tout public         
SORTIE : 27 Février 1987 aux USA – 5 Août 1987 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 19 Millions de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles,CA aux USA
GENRE : Teen Melodrama
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

ERIC STOLTZ : Keith Nelson
LEA THOMPSON : Amanda Jones
MARY STUART MASTERSON : Watts
CRAIG SHEFFER : Hardy Jenns
ELIAS KOTEAS : Duncan
JOHN ASHTON : Cliff Nelson
MOLLY HAGAN : Shayne
SCOTT COFFEY : Ray
MADDIE CORMAN : Laura Nelson
JANE ELLIOTT : Cindy Nelson

Synopsis

            Keith Nelson (ERIC STOLTZ), étudiant à l’université, a le béguin pour Amanda Jones (LEA THOMPSON), la fille la plus populaire de l’établissement, qui sortait avec le gros dur Hardy Jenns (CRAIG SHEFFER). Cependant, sa meilleure amie Watts (MARY STUART MASTERSON), un garçon manqué, s’aperçoit qu’elle a plus de sentiment que prévu pour Keith.

Critique

            En 1987, on s’approche de la fin de la grande période de John Hughes, du Brat Pack et de son empire. Pour cause, Anthony Michael Hall et Molly Ringwald refusaient de tourner à nouveau avec lui pour ne pas s’enfermer dans leurs rôles.
            Some Kind of Wonderful est peut-être le film de trop dans la mesure où celui-ci ressemble plus à une version fantasmée masculine de Pretty in Pink, déjà pas un très grand film. Réalisé par Howard Deutch, le film met donc encore en scène un underdog qui tombe amoureux de la reine du bal en délaissant sa meilleure amie encore plus underdog que lui. Ensemble, ils vont déjouer les lois sociales de l’université/lycée et peut-être s’en sortir. Au bout de plusieurs films similaires, la formule s’étiole et Some Kind of Wonderful n’est donc pas réellement passionnant. De plus, le trio principal n’est pas franchement exempt de tout reproche, manquant cruellement de charisme, surtout chez Eric Stoltz et Lea Thompson. Pour trouver de quoi se mettre sous la dent, il faut encore chercher dans les seconds rôles (comme d’hab chez Hughes), où on trouve Elias Koteas, John Ashton et Craig Sheffer dont on savait déjà qu’ils étaient très bons. Ils sauvent le film de l’oubli total. La bande-son est encore une fois très efficace, avec une superbe reprise de Lick the Tins de Can’t Help Falling in Love.
            Some Kind of Wonderful est répétitif, déjà-vu, cousu de fil blanc et manque de charisme et de caractère. C’est clairement la fin de la période dorée de John Hughes.
Ma Note : 7.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : PRETTY IN PINK d’Howard DEUTCH, la version pessimiste et féminine de ce film.

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