jeudi 24 janvier 2013

DJANGO UNCHAINED de Quentin TARANTINO


DJANGO UNCHAINED
DJANGO UNCHAINED
This Christmas, Django is off the chain
Ils ont pris sa liberté. Il va tout leur prendre.


Fiche Technique

REALISE PAR : Quentin Tarantino
ECRIT PAR : Quentin Tarantino
MUSIQUE DE : Elayna Boynton
PRODUIT PAR : Reginald Hudlin, Pilar Savone & Stacey Sher
PRODUCTION : Brown 26 – Double Feature – Super Cool Man Shoe
DISTRIBUE PAR : The Weinstein Company aux USA – Sony en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h45min
PUBLIC : Interdit aux Moins de 12 Ans
SORTIE : 25 Décembre 2012 aux USA – 16 Janvier 2013 aux USA
BUDGET : 100 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitations en Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Wyoming, Louisiane, Californie aux USA
GENRE : Western
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

JAMIE FOXX : Django Freeman
CHRISTOPH WALTZ : Dr. King Schultz
LEONARDO DICAPRIO : Calvin J. Candie
KERRY WASHINGTON : Broomhilda von Shaft
SAMUEL L. JACKSON : Stephen
JAMES REMAR : Butch Pooch / Ace Speck
DENNIS CHRISTOPHER : Leonide Moguy
WALTON GOGGINS : Billy Crash
DON JOHNSON : Spencer ”Big Daddy” Bennett
LAURA CAYOUETTE : Lara Lee Candie-Fitzwillie

Synopsis

            Lors d’un transfert d’esclaves, le chasseur de primes King Schultz (CHRISTOPH WALTZ) affranchit Django (JAMIE FOXX) et l’emmène avec lui pour qu’il lui indique l’endroit où se trouvent ses cibles. Django lui demande une chose en retour : qu’il l’aide à retrouver sa femme, Broomhilda von Shaft (KERRY WASHINGTON).

Critique

            Quentin Tarantino a deux carrières : ses trois premiers films, simples histoires de gangsters très réussies et ses quatre films suivants, très référentiels et bien plus ambitieux.
            Django Unchained fait partie de cette deuxième carrière, version très personnelle de l’esclavage par Quentin Tarantino qui se (nous ?) fait plaisir avec cette vision très manichéenne et pourtant plutôt drôle. Suivant un esclave affranchi et son ami chasseur de primes à travers le Sud des USA, les deux premières heures sont particulièrement réussies, le dialogue se mêlant parfaitement à la violence chère au trublion, qui n’en fait presque pas trop (même s’il lui arrive de mettre des plans en trop comme ce long ralenti sur le cheval blanc de Big Daddy maculé de sang. La scène sans ce plan n’en aurait été que plus forte) et surtout qui envoie une bande-son incroyable (Quentin Tarantino est aujourd’hui un des seuls réalisateurs à pouvoir mettre du Rick Ross dans un film d’époque sans que cela paraisse ridicule). Certaines scènes, comme celle, fabuleuse, du Ku Klux Klan, sont de véritables scènes de comédie, à en hurler de rire et Christoph Waltz peut briller tranquillement aux côtés d’un Jamie Foxx d’une fadeur incroyable.
            Malheureusement, Quentin Tarantino ne peut s’en empêcher et met en scène, au bout de deux excellentes heures, une fusillade complètement ridicule, amenée à la va-comme-je-te-pousse et se sent obligé d’apparaître dans son film, dans un rôle moisi. Le dernier acte en devient presque ennuyeux et répétitif, malgré la présence (ENFIN !) du toujours parfait Walton Goggins. Le film ne devient pas nul, loin de là, mais il perd énormément de sa force. Dommage car hormis Jamie Foxx, le reste du casting est excellent, en commençant par un des meilleurs rôles de la carrière de Samuel L. Jackson, absolument parfait en fourbe Oncle Tom.
            Django Unchained est un très bon film, probablement le meilleur de la seconde carrière de Quentin Tarantino, à défaut d’être le mieux construit. Que Christoph Waltz et Samuel L. Jackson ne gagnent rien aux Oscars serait une honte incroyable.
Ma Note : 17/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE MAN WITH THE IRON FISTS de RZA, qui aurait dû être lié à ce film. Les conditions de tournage en ont voulu autrement.

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