mardi 29 janvier 2013

SCHIZOPOLIS de Steven SODERBERGH


SCHIZOPOLIS
SCHIZOPOLIS
Come early ! Come often !
Skitz-Ah-Puh-Liss


Fiche Technique

REALISE PAR : Steven Soderbergh
ECRIT PAR : Steven Soderbergh
MUSIQUE DE : Cliff Martinez, Jeff Rona & Steven Soderbergh
PRODUIT PAR : John Hardy
PRODUCTION : .406 – Universal
DISTRIBUE PAR : Northern Arts aux USA – ARP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h36min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 9 Avril 1997 aux USA – 2 Avril 1997 en France
BUDGET : 250.000 Dollars
REVENUS : 10.000 Dollars (240.000 Dollars de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Bâton Rouge, LO aux USA
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

STEVEN SODERBERGH : Fletcher Munson – Dr. Jeffrey Korchek
BETSY BRANTLEY : Mrs. Munson – Attractive Woman #2
DAVID JENSEN : Elmo Oxygen
KATHERINE LANASA : Attractive Woman #1
EDDIE JEMISON : Nameless Numberhead Man
MIKE MALONE : T. Azimuth Schwitters
TRIPP HAMILTON : Dr. Korchek’s Brother
SCOTT ALLEN : Right-Hand Man
MARY SODERBERGH : Document Delivery Woman
PETER SODERBERGH : Lester Richards

Synopsis

          Fletcher Munson (STEVEN SODERBERGH) travaille au siège social d’une religion type Scientologie. Quand il apprend que sa femme (BETSY BRANTLEY) le trompe avec le docteur Jeffrey Korchek (STEVEN SODERBERGH), ses ennuis commencent vraiment, surtout qu’il s’aperçoit que le docteur Korchek… c’est lui !

Critique

          L’agent de Steven Soderbergh, en 1997, devait s’arracher les cheveux par pelletées. Après un film noir plutôt réussi, A Fleur de Peau, Soderbergh réalisait un monologue filmé et cette comédie très étrange, Schizopolis.
          Aucune tête d’affiche, si ce n’est lui, justement, dans un double rôle, un scénario absolument alambiqué, ambitieux et incompréhensible par moments, une forme étrange et surtout une affiche complètement contre-productive, Schizopolis était un choix de carrière bien étrange pour le surdoué qui, contre toute attente, s’en sort comme un chef (en fait, si, vu le talent du bonhomme, c’était prévisible). Les scènes s’enchaînent, toutes plus étranges les unes que les autres, comme si David Lynch se mettait à la comédie pure et presque au vaudeville. Si les seconds rôles sont plutôt bons, Katherine LaNasa en tête, c’est Steven Soderbergh qui s’impose en héros comique malgré lui et en mufle hilarant dans son double rôle. Il y est absolument fabuleux et le voir ne serait-ce que faire des grimaces à une vitre pendant une bonne minute est un grand moment du film. Tout ceci est absolument fascinant, même quand le spectateur ne peut, même avec toute la volonté du monde, comprendre ce qu’il se trame dans l’esprit compliqué de Soderbergh.
          Avec une direction d’acteur parfaite, un excellent score et une mise en scène virtuose, Steven Soderbergh réalise un film salvateur, sincère, fascinant, qui donne la foi dans tout ce qu’on appelle le cinéma expérimental. Merci monsieur Soderbergh.
Ma Note : 19.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BROTHER’S JUSTICE de Dax SHEPARD & David PALMER, ce genre de films qui tentent réellement quelque chose et qui y parviennent, par le talent et la sincérité de leur propos. 

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