SCHIZOPOLIS
SCHIZOPOLIS
Come early ! Come often !
Skitz-Ah-Puh-Liss
Fiche Technique
REALISE
PAR : Steven Soderbergh
ECRIT
PAR : Steven Soderbergh
MUSIQUE
DE : Cliff Martinez, Jeff Rona & Steven Soderbergh
PRODUIT
PAR : John Hardy
PRODUCTION :
.406 – Universal
DISTRIBUE
PAR : Northern Arts aux USA – ARP en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h36min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
9 Avril 1997 aux USA – 2 Avril 1997 en France
BUDGET :
250.000 Dollars
REVENUS :
10.000 Dollars (240.000 Dollars de Pertes)
LIEUX DE
TOURNAGE : Bâton Rouge, LO aux USA
GENRE :
Comédie
DISPONIBILITE :
DVD Zone 2
SUITES :
Non
STEVEN
SODERBERGH : Fletcher Munson – Dr. Jeffrey Korchek
BETSY
BRANTLEY : Mrs. Munson – Attractive Woman #2
DAVID
JENSEN : Elmo Oxygen
KATHERINE
LANASA : Attractive Woman #1
EDDIE
JEMISON : Nameless Numberhead Man
MIKE
MALONE : T. Azimuth Schwitters
TRIPP
HAMILTON : Dr. Korchek’s Brother
SCOTT
ALLEN : Right-Hand Man
MARY
SODERBERGH : Document Delivery Woman
PETER
SODERBERGH : Lester Richards
Synopsis
Fletcher Munson (STEVEN SODERBERGH)
travaille au siège social d’une religion type Scientologie. Quand il apprend
que sa femme (BETSY BRANTLEY) le trompe avec le docteur Jeffrey Korchek (STEVEN
SODERBERGH), ses ennuis commencent vraiment, surtout qu’il s’aperçoit que le
docteur Korchek… c’est lui !
Critique
L’agent de Steven Soderbergh, en 1997, devait s’arracher les cheveux par
pelletées. Après un film noir plutôt réussi, A Fleur de Peau, Soderbergh
réalisait un monologue filmé et cette comédie très étrange, Schizopolis.
Aucune tête d’affiche, si ce n’est
lui, justement, dans un double rôle, un scénario absolument alambiqué,
ambitieux et incompréhensible par moments, une forme étrange et surtout une
affiche complètement contre-productive, Schizopolis
était un choix de carrière bien étrange pour le surdoué qui, contre toute
attente, s’en sort comme un chef (en fait, si, vu le talent du bonhomme,
c’était prévisible). Les scènes s’enchaînent, toutes plus étranges les unes que
les autres, comme si David Lynch se
mettait à la comédie pure et presque au vaudeville. Si les seconds rôles sont
plutôt bons, Katherine LaNasa en
tête, c’est Steven Soderbergh qui
s’impose en héros comique malgré lui et en mufle hilarant dans son double rôle.
Il y est absolument fabuleux et le voir ne serait-ce que faire des grimaces à
une vitre pendant une bonne minute est un grand moment du film. Tout ceci est
absolument fascinant, même quand le spectateur ne peut, même avec toute la
volonté du monde, comprendre ce qu’il se trame dans l’esprit compliqué de Soderbergh.
Avec une direction d’acteur parfaite,
un excellent score et une mise en scène virtuose, Steven Soderbergh réalise un film salvateur, sincère, fascinant,
qui donne la foi dans tout ce qu’on appelle le cinéma expérimental. Merci
monsieur Soderbergh.
Ma
Note : 19.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : BROTHER’S JUSTICE de Dax SHEPARD & David
PALMER, ce genre de films qui tentent réellement quelque chose et qui y
parviennent, par le talent et la sincérité de leur propos.
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