LE MONDE DE CHARLIE (THE PERKS OF BEING A WALLFLOWER) de Stephen CHBOSKY

LE MONDE DE CHARLIE

THE PERKS OF BEING A WALLFLOWER

We are infinite

On ne passé qu’une fois à l’âge adulte

Fiche Technique

REALISE PAR : Stephen Chbosky

ECRIT PAR : Stephen Chbosky

MUSIQUE DE : Michael Brook

PRODUIT PAR : Lianne Halfon, John Malkovich & Russell Smith

PRODUCTION : Summit – Mr. Mudd

DISTRIBUE PAR : Summit aux USA – SND en France

ORIGINE : USA

DUREE : 1h42min

PUBLIC : Pour Tout Public

SORTIE : 12 Octobre 2012 aux USA – 2 Janvier 2013 en France

BUDGET : 13 Millions de Dollars

REVENUS : 28 Millions de Dollars (15 Millions de Bénéfices)

LIEUX DE TOURNAGE : Pittsburgh,PN aux USA

GENRE : Coming-of-Age Drama

DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas

SUITES : Non

LOGAN LERMAN : Charlie Kelmeckis

EMMA WATSON : Sam

EZRA MILLER : Patrick Nothing

NINA DOBREV : Candace Kelmeckis

JOHNNY SIMMONS : Brad

MAE WHITMAN : Mary Elizabeth

DYLAN MCDERMOTT : Mr. Kelmeckis

KATE WALSH : Mrs. Kelmeckis

PAUL RUDD : Mr. Anderson

TOM SAVINI : Mr. Callahan

Synopsis

            Charlie (LOGAN LERMAN) entre au lycée. Sans amis ni même connaissances, il erre et ne trouve de réconfort qu’avec son professeur de littérature, Mr. Anderson (PAUL RUDD). Un jour, il croise le chemin d’un dernière année, Patrick (EZRA MILLER), qui décide, avec sa demi-sœur Sam (EMMA WATSON) de le prendre sous son aile.

Critique

            Les Américains aiment beaucoup les coming-of-age movies et ce Monde de Charlie en est une nouvelle itération, tirée du livre de Stephen Chbosky, adapté par lui-même en scénario puis à l’écran.

            Le Monde de Charlie est l’exemple-type de l’écrivain qui a voulu s’imposer réalisateur (malgré toute la légitimité que Stephen Chbosky, auteur de la série Jericho, par exemple) mais qui n’a aucune notion de réalisation. Si le film se base sur un solide scénario, qui part dans une direction que certains n’apprécieront pas, la mise en scène est impersonnelle au possible et pire, reste terre-à-terre. Jamais les scènes de rêves ne sont magnifiées par une mise en scène particulière, tout est plan-plan. La seule chose que parvient bien à mêler Chbosky, c’est sa musique avec ses scènes de liesse, comme celle du tunnel. Sinon, rien à signaler de ce point de vue-là, tant le film manque parfois de rythme et de matière. De plus, sa photo est atroce, trop sombre tout le temps. Cependant, les acteurs rendent le film plutôt touchant, surtout Logan Lerman (acteur très inégal) et Paul Rudd, dont la relation aurait dû être plus travaillée. De plus, Dylan McDermott prouve une nouvelle fois, après Moi, Député, que sa simple présence peut-être un atout essentiel à un film en manque d’intérêt.

            Le Monde de Charlie est un film étrange, capable d’émouvoir aux larmes avant d’énerver profondément par son apathie et son manque d’intérêt. Pourtant, grâce à un excellent dernier acte, il finit par s’imposer comme un bon film.

Ma Note : 13.5/20

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