vendredi 9 janvier 2015

AMERICAN NIGHTMARE 2 : ANARCHY (THE PURGE : ANARCHY) de James DEMONACO

AMERICAN NIGHTMARE 2 : ANARCHY
THE PURGE : ANARCHY
United we purge.
An American tradition


Fiche Technique

REALISE PAR : James DeMonaco
ECRIT PAR : James DeMonaco
MUSIQUE DE : Nathan Whitehead
PRODUIT PAR : M. Bay, Jason Blum, Drew Form, Brad Fuller & Seb Lemercier
PRODUCTION : 5150 - Blumhouse - Platinum Dunes - Universal - Why Not
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA et en France
ORIGINE : USA / France
DUREE : 1h43min
PUBLIC : Interdit aux moins de 16 ans
SORTIE : 18 Juillet 2014 aux USA – 23 Juillet 2014 en France
BUDGET : 9 Millions de Dollars
REVENUS : 111 Millions de Dollars (102 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie
GENRE : Thriller horrifique
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

FRANK GRILLO : Sergeant Leo Barnes
CARMEN EJOGO : Eva Sanchez
ZOE SOUL : Cali Sanchez
KIELE SANCHEZ : Liz
ZACH GILFORD : Shane
JOHN BEASLEY : Papa Rico Sanchez
JUSTINA MACHADO : Tanya
MICHAEL K. WILLIAMS : Carmelo Johns
KEITH STANFIELD : Young Ghoul Face
EDWIN HODGE : Dwayne

Synopsis

            Le 21 Mars 2023. Comme chaque année aux USA, c’est le moment de la Purge Annuelle, ces douze heures où aucun crime n’est interdit par la loi et où tout le monde se barricade chez soi. Par hasard, Leo (FRANK GRILLO), Eva (CARMEN EJOGO), sa fille Cali (ZOE SOUL) et le couple Liz (KIELE SANCHEZ) et Shane (ZACH GILFORD) vont passer la nuit dehors…

Critique

            Après un premier film exécrable, James DeMonaco s’est trouvé une idée de génie avec la Purge Annuelle. Le premier volet était passionnant, étant un home-invasion movie, qu’en est-il du deuxième volet ?
            Première bonne décision de James DeMonaco : avoir changé de lieu le deuxième volet de sa Purge. En effet, après le home-invasion movie, on s’attaque au thriller urbain, les personnages du film étant tous coincés dehors pour une raison ou une autre. Ces personnages sont d’ailleurs joués par cinq acteurs très convaincants, tout comme son supporting cast qui possède de belles surprises comme Jack Conley en machine à tuer, John Beasley en suicidaire ou encore Keith Stanfield (découvert dans Short Term 12) en gangbanger menaçant, icône du film malgré un court temps d’écran. The Purge : Anarchy est bien plus politique que son prédécesseur, même si DeMonaco préfère quand même s’amuser avec la noirceur presque humoristique et grand-guignolesque de son point de départ.
            Dès la première demi-heure, avant la Purge, il instaure un climat délétère avec ses plans rapprochés, son utilisation de l’excellent score de Nathan Whitehead et son talent pour inquiéter sans avoir recours aux jump scares. Cependant, c’est lorsqu’il envoie la sauce avec le début de la Purge que le film devient tout d’un coup exceptionnellement divertissant : entre les fusillades sauvages (on se rappelle tous de la séquence de la salle de jeu dans The Purge), les illuminés qui hurlent dans la rue leur droit de tuer, les trouvailles géniales et les plans iconiques (un certain plan dans un manoir restera dans les mémoires des spectateurs), DeMonaco prend la pleine mesure de son sujet.
            On pense alors qu’il est à fond et on se trompe grandement. C’est dans son troisième acte totalement surréaliste, avec une chasse grandeur nature et l’arrivée de l’immense Michael K. Williams en révolutionnaire anti-Purge et pourtant ultra-violent, à la tête d’un commando de tarés (où on retrouve le seul lien avec le premier épisode, Edwin Hodge). Le film monte alors crescendo jusqu’à un climax qui semble un peu faiblard mais salvateur avec l’avalanche de violence qu’on a avalé jusque-là avant de se clore sur un générique qui convient parfaitement au film et qui est une merveille auditive et graphique.
            The Purge : Anarchy est un thriller horrifique sauvage, sale, parfaitement jouissif et divertissant et le meilleur film d’un réalisateur qui ne cesse de progresser. On en demanderait presque un troisième opus (en prévision).
Ma Note : 18.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE WARRIORS de Walter HILL, on n’avait pas vu de thrillers urbains aussi cool depuis le film de Hill.

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