mercredi 14 janvier 2015

THE RAID 2 (THE RAID 2 : BERANDAL) de Gareth EVANS

THE RAID 2
THE RAID 2 : BERANDAL
It’s not over yet.
Un flic infiltré. Seul… contre tous !


Fiche Technique

REALISE PAR : Gareth Evans
ECRIT PAR : Gareth Evans
MUSIQUE DE : Aria Prayogi, Joseph Trapanese & Fajar Yuskemal
PRODUIT PAR : Nate Bolotin, Ario Sagantoro & Aram Tertzakian
PRODUCTION : Pt. Merantau – XYZ
DISTRIBUE PAR : XYZ en Indonésie – The Jokers en France
ORIGINE : Indonésie / USA
DUREE : 2h30min
PUBLIC : Interdit aux moins de 16 ans
SORTIE : 28 Mars 2014 en Indonésie – 23 Juillet 2014 en France
BUDGET : 5 Millions de Dollars
REVENUS : 6 Millions de Dollars (1 Million de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Indonésie
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Suite de The Raid. Troisième épisode prévu.

IKO UWAIS : Rama
ALEX ABBAD : Bejo
TIO PAKUSODEWO : Bangun
ARIFIN PUTRA : Uco
OKA ANTARA : Eka
JULIE ESTELLE : Hammer Girl
CECEP ARIF RAHMAN : The Assassin
VERY TRI YULISMAN : Baseball Bat Man
KEN’ICHI ENDO : Hideaki Goto
RYUHEI MATSUDA : Keiichi Goto

Synopsis

            Rama (IKO UWAIS) apprend que son frère (DONNY ALAMSYAH) s’est fait dézinguer par Bejo (ALEX ABBAD), un nouveau gangster autodidacte, qui se crée des contacts dans la mafia indonésienne. Il est alors envoyé undercover dans la famille la plus importante de la mafia en question, dirigée par Bangun (TIO PAKUSODEWO), pour venger son frère.

Critique

            Gareth Evans s’est trouvé en Indonésie une âme de réalisateur à succès, grâce à The Raid, son deuxième long-métrage avec Iko Uwais, après le très mauvais et neuneu Merantau.
            Si The Raid était une vraie bonne surprise, un film d’action survitaminé, pas forcément mal écrit et surtout confiné avec une seule unité de lieu, ce qui le rendait particulièrement anxiogène et efficace. Pour le deuxième opus de la trilogie envisagée par Gareth Evans, on change totalement d’environnement et on se retrouve à Jakarta pour une fresque policière où on parle de flic infiltré qui n’arrive plus à faire la liaison avec leur agent référent, qui se retrouve seul contre tous les gangs de la ville et qui tente de revoir sa famille, sans succès évidemment. Vous l’aurez compris, il n’y a rien d’original dans un scénario aussi basique qu’assommant (le film fait 2h30, c’est quasiment 1 heure de trop) car franchement trop sérieux, extrêmement pompeux par moments (la première séquence est terrible) et surtout ne semblant pas se rendre compte de sa bêtise absolue. Traiter son sujet de manière sérieuse peut être une excellente idée. Mais quand son sujet est totalement idiot, déjà-vu mieux avant (Infernal Affairs, par exemple), c’est du suicide.
            Alors on se repose sur l’action. Pour la première demi-heure et la dernière, l’action est extrêmement bien réalisée comme d’habitude, même si c’est un peu répétitif au final. C’est malheureusement entre deux que le film s’écroule une nouvelle fois : Gareth Evans semble être passionné par ses combats et par le réalisme (tout est relatif. Quand un type peut tuer une centaine de sbires à mains nues qui n’ont pas pensé à prendre leurs pistolets, on peut se dire que c’est un choix. Mais que leurs successeurs prennent, eux, leurs pistolets, avant de les abandonner plus loin, c’est totalement débile). Certes. Mais il en rajoute des caisses sur les gallons de faux sang, sur la violence gratuite, la surenchère jusqu’à en devenir du torture porn, ce que le premier film évitait constamment. The Raid 2 est extrêmement hideux à voir et franchement gênant à voir, par moments bien évidemment.
            Alors, mauvais film ? Oui et non. Oui pour toutes les raisons sus-citées. Non parce qu’au final, Iko Uwais est toujours aussi sympathique alors qu’il n’est pas la moitié de l’acteur qu’il devrait être pour ce personnage-là, Alex Abbad n’est pas mal du tout en bad guy et on retrouve les exceptionnels Kazuki Kitamura et Ken’ichi Endo en gangsters japonais. Ils permettent au film de ne pas être d’un ennui mortel. C’est déjà ça.
Ma Note : 8/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : INFERNAL AFFAIRS de Andrew LAU & Alan MAK, voilà comment on fait un film sur des flics infiltrés.

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