samedi 14 avril 2012

BATTLESHIP (BATTLESHIP) de Peter BERG


BATTLESHIP
BATTLESHIP
The Battle for Earth Begins at Sea
Le Combat pour la Terre se gagnera en Mer


Fiche Technique

REALISE PAR : Peter Berg
ECRIT PAR : Erich Hoeber & Jon Hoeber
MUSIQUE DE : Steve Jablonsky
PRODUIT PAR : Sarah Aubrey, Peter Berg, Brian Goldner, Duncan Henderson, Bennett Schnier & Scott Stuber
PRODUCTION : Battleship Delta – Film44 – Hasbro – Ponysound – Stuber
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA – UIP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h10min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 18 Mai 2012 aux USA – 11 Avril 2012 en France
BUDGET : 200 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation en Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Hong Kong & Hawaii, Louisiane, Texas, Californie aux USA
GENRE : Science-Fiction
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Pas (encore) prévue(s)

TAYLOR KITSCH : Lieutenant Alex Hopper
TADANOBU ASANO : Commanding Officer Captain Nagata
JESSE PLEMONS : Jimmy “Ordy“ Ord
LIAM NEESON : Vice Admiral Shane
RIHANNA : Petty Officer Cora Raikes
BROOKLYN DECKER : Samantha Shane
JOHN TUI : Chief Petty Officer Walter “The Beast” Lynch
ALEXANDER SKARSGARD : Commanding Officer Stone Hopper
HAMISH LINKLATER : Cal Zapata
JESSE FERRARA : Strodell

Synopsis

            Lors d’une rencontre amicale entre la JMSDF (la Marine japonaise) et la Navy américaine, les navires ressentent une attaque venue d’ailleurs. Dans le même temps, un vaisseau s’écrase à Hong Kong…

Critique

            Un film de Peter Berg est toujours une bonne nouvelle, même quand ils sont mauvais. Depuis 2006 et la création de sa série, Friday Night Lights, absolument fabuleuse, il s’est crée un petit groupe d’acteurs très talentueux, qu’il utilise presque partout, n’importe quand.
            Battleship ne déroge pas à cette loi. Tiré du jeu de la bataille navale (logique, comme idée de film…), ce blockbuster ultra-bourrin (sûrement un des plus bourrins de l’histoire) bénéficie du style Peter Berg, qui est : de l’humour lourd et idiot, mais délicieusement régressif, une caméra très souvent à l’épaule avec énormément de gros plans, une certaine grandiloquence dans l’action frénétique, une tendance au racolage hédoniste et évidemment, le casting impressionnant. Ici, on retrouve la future star (et c’est mérité, tant il est bon et tant il tente différentes choses selon le film)  Taylor Kitsch en héros et Tadanobu Asano en über-sidekick. Les seconds rôles sont très satisfaisants (en même temps, il y a Liam Neeson, Jesse Ferrara et l’impeccable Alexander Skarsgard), même Rihanna et Brooklyn Decker, qui à défaut d’être bonnes actrices, ont un second degré bienvenu, comme le personnage de Jesse Plemons, transfuge de Friday Night Lights.
            Le second degré, c’est peut-être ce qu’il y a de mieux dans Battleship. En effet, n’importe quel tâcheron aurait torché cette propagande pour la Navy US et la JMDSF avec un sérieux effarant devant une telle débauche d’action. Peter Berg prend le parti de rendre le film drôle. L’humour y est évidemment très lourd (on est dans un film US grand public), mais on y recèle quelques petites perles comme l’autocensure du mot “Motherfucker“, lors de deux occurrences inattendues. La fin est assez originale, par ailleurs. Mais ce qui rend le film vraiment unique (malgré quelques plans et idées qui font penser terriblement à Transformers comme la destruction de l’autoroute, autre film Hasbro), c’est la beauté de l’image. En effet, pas de 3D pour Peter Berg, mais un film en IMAX, qui doit être franchement époustouflant, le film étant magnifique en numérique simple.
            Evidemment, Battleship n’est pas exempt de tout défaut. Tout d’abord, il a le défaut de ses qualités : à vouloir être trop généreux, le film est bien trop long et on en vient à se demander si la dernière demi-heure n’est pas plus de la gourmandise qu’autre chose. De plus, l’humour y est parfois trop lourd, Liam Neeson y est trop absent et certains éléments sont un peu brouillons (on se demande parfois qui est dans quel bateau.). Le film reste aussi quand même une grosse propagande pour la marine (comme en témoigne le personnage de l’handicapé) et se retrouve être sacrément belliqueux. Néanmoins, le film n’est pas plus pro-américain que pro-japonais, et ça, c’est un très bon point. Pour finir, Battleship reste un film extrêmement bourrin et ne conviendra pas aux réfractaires des blockbusters très musclés.
            Battleship sera sans doute une référence pour les amateurs de blockbusters tant le film est ultra-bourrin, drôle, généreux et sympathique. Il n’y a rien de vraiment original, un scénario écrit par des enfants de 12 ans, mais une bonne humeur contagieuse et un sens de l’action absolument jouissif. Une réussite.
Ma Note : 16.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TRANSFORMERS 3 de Michael BAY, tant les deux films ont les mêmes qualités.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire