mardi 17 avril 2012

KING OF THE HILL (KING OF THE HILL) de Steven SODERBERGH


KING OF THE HILL
KING OF THE HILL
When the world turns upside down,
the trick is coming out on top.
Quand votre univers s’écroule,
l’important, c’est d’être très malin.


Fiche Technique

REALISE PAR : Steven Soderbergh
ECRIT PAR : Steven Soderbergh
MUSIQUE DE : Cliff Martinez
PRODUIT PAR : Albert Berger, Barbara Maltby & Ron Yerxa
PRODUCTION : Wildwood – Bona Fide
DISTRIBUE PAR : Gramercy aux USA – UIP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h38min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 20 Août 1993 aux USA – 6 Octobre 1993 en France
BUDGET : 8 Millions de Dollars
REVENUS : 1 Million de Dollars (7 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Illinois & Missouri, USA
GENRE : Comédie dramatique
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

JESSE BRADFORD : Aaron Kurlander
JEROEN KRABBE : Mr. Kurlander
LISA EICHHORN : Mrs. Kurlander
CAMERON BOYD : Sullivan Kurlander
ADRIEN BRODY : Lester Silverstone
JOE CHREST : Ben
JOHN MCCONNELL : Patrolman Burns
SPALDING GRAY : Mr. Mungo
ELIZABETH MCGOVERN : Lydia
KATHERINE HEIGL : Christian Sebastian

Synopsis

            Aaron Kurlander (JESSE BRADFORD), jeune garçon américain pendant la Grande Dépression, se retrouve seul chez lui quand son père part être vendeur au porte-à-porte, sa mère à l’hôpital pour sa tuberculose et son frère chez son oncle.

Critique

            Après une Palme d’Or et une déception générale, Steven Soderbergh trompait son monde en 1993, en sortant King of the Hill, film grand public sur l’enfance et le passage à l’âge adulte.
            Pour se faire, il caste Jesse Bradford, encore très jeune, en héros débrouillard (et dont la carrière sera assez décevante, si ce n’est de le mener à Eastwood en 2006 pour son Mémoires de nos Pères) et l’excellent Jeroen Krabbé en total contre emploi, dans un rôle de père débordé. A l’aide de focales, de plans ahurissants et d’un emploi fantastique de la plongée et de la contre-plongée, Steven Soderbergh ne se sert que de sa mise en scène pour nous plonger dans l’enfance la plus crédible, vue au cinéma américain. Comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, il en signe aussi le scénario, un peu moins parfait car entaché par un petit trou d’air au milieu du film, lors de la partie avec Adrien Brody. Le trou d’air n’empêche cependant pas le film de distiller son joli message d’espoir et de finir en véritable happy end quelque peu inattendu et émouvant. On pourra quand même regretter la musique assez pénible de Cliff Martinez qui arrive à toucher à l’enfance par moments mais qui peut paraître répétitive par moments.
            King of the Hill est donc un très bon film d’un des meilleurs metteurs en scène de sa génération et même de l’histoire du cinéma, très différent de ses autres œuvres (dur en effet, de trouver un lien avec l’excellent Ocean’s Eleven) mais tout aussi virtuose. Ce n’est pas parfait, mais c’est familial et chaleureux. Une réussite.
Ma Note : 16.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TOMBOY de Céline SCIAMMA, surement un des films qui parle le mieux de l’enfance, sans être larmoyant.

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