mardi 10 avril 2012

RESERVOIR DOGS (RESERVOIR DOGS) de Quentin TARANTINO


RESERVOIR DOGS
RESERVOIR DOGS
Every Dog Has His Day


Fiche Technique

REALISE PAR : Quentin Tarantino
ECRIT PAR : Quentin Tarantino
MUSIQUE DE : Karyn Rachtman
PRODUIT PAR : Lawrence Bender
PRODUCTION : Live – Dog Eat Dog
DISTRIBUE PAR : Miramax aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h39min
PUBLIC : Interdit aux Moins de 16 Ans
SORTIE : 8 Octobre 1992 aux USA – 2 Septembre 1992 en France
BUDGET : 1 Million de Dollars
REVENUS : 15 Millions de Dollars (14 Millions de Dollars)
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles & Burbank,CA aux USA
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : Blu-Ray Zone 2
SUITES : Non

HARVEY KEITEL : Mr. White
STEVE BUSCEMI : Mr. Pink
TIM ROTH : Mr. Orange / Freddy Newandyke
MICHAEL MADSEN : Mr. Blonde / Vic Vega
LAWRENCE TIERNEY : Joe Cabot
CHRIS PENN : Nice Guy Eddie Cabot
EDWARD BUNKER : Mr. Blue
QUENTIN TARANTINO : Mr. Brown
RANDY BROOKS : Holdaway
KIRK BALTZ : Officer Marvin Nash

Synopsis

            Le gangster Joe Cabot (LAWRENCE TIERNEY) organise un casse dans une bijouterie avec une équipe de 6 braqueurs (HARVEY KEITEL, STEVE BUSCEMI, TIM ROTH, MICHAEL MADSEN, EDWARD BUNKER & QUENTIN TARANTINO). Le braquage ne se passe cependant pas comme prévu. Les retrouvailles dans l’entrepôt sont électriques…

Critique

            Aujourd’hui, des films se vendent sous son nom juste parce qu’il les présente. Son nom sur une affiche assure au moins 2 millions de spectateurs. Mais, comme tout le monde, Quentin Tarantino a bien démarré avec quelque chose.
            Ce quelque chose, c’est Reservoir Dogs, révélé au festival de Sundance et supporté par Harvey Keitel, en 1992. Quentin Tarantino part pourtant d’un postulat peu original, un braquage de banque qui tourne mal, ne montre aucune image du braquage et réalise un presque huis clos (une fois qu’on est rentré dans l’entrepôt, au bout de 10 minutes de film, on n’en sort vraiment que pour aller chercher un truc dans le coffre de la voiture, le reste n’est que du flash back) où les dialogues et les situations incongrues, et là originales, supplantent l’action, qui choque dès qu’elle intervient. Le sens du dialogue de Tarantino est d’une efficacité redoutable, ici, rendant le film presque théâtral, parfois, associé à une mise en scène alerte, qui ne rechigne pas devant des plans fixes de 3 minutes, lors de discussions musclées, avec entrées et sorties de scènes.
            La réalisation, justement, est un des points forts les plus importants du film. Quentin Tarantino est autant à l’aise dans les scènes de dialogues que dans les scènes d’action, la course poursuite entre les policiers et Steve Buscemi étant absolument exceptionnelle, dans son découpage et dans son choix des plans (le canardage de Steve Buscemi derrière la voiture en est la preuve, un plan fabuleux) ou la fuite de Tim Roth et Harvey Keitel, ultra-violente et très travaillée. Une autre séquence du film achève d’imposer la virtuosité de Tarantino, c’est la blague de Tim Roth, véritable de prouesse au montage, un modèle du genre.
            Mais ce qui porte réellement Reservoir Dogs, plus que sa mise en scène, ce sont ses acteurs, tous parfaits, dans des rôles de compositions pour certains, comme Michael Madsen, glaçant à souhait, dans le rôle d’un maniaque de la gâchette, porté sur l’obéissance, Chris Penn en fils à papa porcin et Harvey Keitel, en gros dur loyal et vieux jeu. Cependant, celui qui surplombe ses camarades de jeu, c’est le génial Steve Buscemi en fouine, poltron, excité, déboussolé, mais loser et attachant. Ils sont excellents et contribuent à rendre ce film légendaire.
            Reservoir Dogs, de par son mélange habile de comédie noire et caper movie, avec son interprétation exceptionnelle, sa mise en scène ahurissante et son scénario à la lisière de la perfection est à n’en pas douter un des tous meilleurs films de tous les temps.
Ma Note : 19.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : OCEAN’S ELEVEN de Steven SODERBERGH, caper movie très différent, mais aux qualités de mise en scène, de scénario et d’interprétation similaires.

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