BOOGIE NIGHTS
BOOGIE NIGHTS
Everyone has one special thing
Portrait d’une star… aux rayons X
Fiche Technique
REALISE
PAR : Paul Thomas Anderson
ECRIT
PAR : Paul Thomas Anderson
MUSIQUE
DE : Michael Penn
PRODUIT
PAR : Paul T. Anderson, Lloyd Levin, John Lyons & Joanne Sellars
PRODUCTION : New Line – Lawrence
Gordon – Ghoulardi
DISTRIBUE
PAR : New Line aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
2h35min
PUBLIC :
Interdit Aux Moins De 16 Ans
SORTIE :
10 Octobre 1997 aux USA – 18 Mars 1998 en France
BUDGET :
15 Millions de Dollars
REVENUS :
43 Millions de Dollars (28 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Los Angeles,CA aux USA
GENRE :
Comédie Dramatique
DISPONIBILITE :
Blu-Ray Zone 2
SUITES :
Non
MARK WAHLBERG : Eddie Adams / Dirk
Diggler
BURT REYNOLDS : Jack Horner
JOHN C. REILLY : Reed Rotschild
JULIANNE MOORE : Amber Waves
HEATHER GRAHAM : Rollergirl
PHILIP SEYMOUR HOFFMAN : Scotty J.
THOMAS JANE : Todd Parker
DON CHEADLE : Buck Swope
LUIS GUZMAN : Maurice TT Rodriguez
WILLIAM H. MACY : Little Bill
Synopsis
Eddie Adams (MARK WAHLBERG) est un jeune serveur, aux attributs
masculins très développés, repéré par Jack Horner (BURT REYNOLDS) un
réalisateur renommé de films pornographiques. Ensemble, ils décident de
réaliser plus qu’un film pornographique, mais de réaliser un film avec une
vraie histoire, de révolutionner l’industrie…
Critique
Après son premier film, Hard Eight, Paul Thomas Anderson devint le Next Big Thing et décida d’adapter
son premier court métrage, The Dirk
Diggler Story en version longue, avec un casting de stars.
Cela donna Boogie Nights, success story de l’acteur pornographique Dirk Diggler (inspiré de l’histoire de John A. Holmes). Ouvrant son film sur un
plan séquence fabuleux qui présente presque tous les personnages de l’histoire,
Paul Thomas Anderson donne le ton du
film très vite et ne faiblit jamais : Boogie
Nights est un véritable chef d’œuvre, sur tous les points, de la mise en
scène à la lumière, de l’interprétation à la musique. Plus qu’une étude sur la
pornographie, le film est l’image d’une époque, celle de la fin des 70’s et du
début des années 80’s dans le show-biz américain. Sa mise en scène, faite de
longs plans avec des mouvements de caméra divins, magnifie un scénario déjà
passionnants, dont les multiples personnages sont tous travaillés et les
ellipses modèles. Les acteurs y rendent parfaitement hommage, avec en fers de lance
Mark Wahlberg, évidemment, mais aussi
Don Cheadle (impérial), John C. Reilly, Burt Reynolds (aux
antipodes du Burt qu’on connaît) et Julianne Moore, qu’on n’a jamais vu
comme ça. Le tout est agrémenté d’une bande-son fabuleuse, tout d’abord
joyeuse, quand on est dans une comédie (presque) pure, avec une scène de danse
particulièrement réussie et ensuite bien plus grave quand on bascule dans la
tragédie, non sans oublier la comédie sous-jacente. Le film se permet même de
finir son dernier acte dans une séquence absolument dantesque, avec Alfred Molina, flippant à souhait, dans
une ambiance surréaliste et finalement, assez crédible.
Boogie
Nights est un (premier ?) chef d’œuvre absolu de Paul Thomas Anderson, où il réussit tout
ce qu’il entreprend, pendant 2h30 durant. On y notera la présence bienvenue de William H. Macy qui est quand même très
souvent dans les bons coups.
Ma
Note : 19.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : PLEASANTVILLE de Gary ROSS, où William H. Macy
fait encore marcher son fluide spécial qui transforme tout film (ou presque) en
chef d’œuvre.
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