JUNGLE
FEVER
JUNGLE
FEVER
L’amour en fait voir de toutes les couleurs
Fiche Technique
REALISE
PAR : Spike Lee
ECRIT
PAR : Spike Lee
MUSIQUE
DE : Terence Blanchard
PRODUIT
PAR : Spike Lee
PRODUCTION :
40 Acres & A Mule – Universal
DISTRIBUE
PAR : Universal aux USA – UIP en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
2h12min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
7 Juin 1991 aux USA – 5 Juin 1991 en France
BUDGET :
14 Millions de Dollars
REVENUS : 32 Millions de
Dollars (18 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : New York City,NY aux USA
LIEUX DE TOURNAGE : New York City,NY aux USA
GENRE :
Tragédie
DISPONIBILITE :
DVD Zone 2
SUITES :
Non
WESLEY SNIPES : Flipper Purify
ANNABELLA SCIORRA : Angie Tucci
OSSIE DAVIS : The Good Reverend
Doctor Purify
SAMUEL L. JACKSON : Gator Purify
RUBY DEE : Lucinda Purify
SPIKE LEE : Cyrus
HALLE BERRY : Vivian
JOHN TURTURRO : Paulie Carbone
TYRA FERRELL : Orin Goode
NICHOLAS
TURTURRO : Vinny
Synopsis
Flipper Purify (WESLEY SNIPES),
architecte dans un cabinet repute, tombe amoureux de sa nouvelle secrétaire,
Angie Tucci (ANNABELLA SCIORRA). Malheureusement, il est Noir et elle est
Italienne. Et à Brooklyn, NY, à l’époque, on ne se mélange pas, au risque de se
mettre toute sa communauté à dos.
Critique
On le sait, Spike Lee est obnubilé par son district, Brooklyn et son
melting-pot racial. Après une comédie dramatique, Do The Right Thing, il s’attaquait à sa première vraie
tragédie : Jungle Fever.
Le style Spike Lee est désormais bien connu après 5 films : on tourne à
Brooklyn, on parle de la lutte des races sous fond d’adultère et/ou de sexe
libéré, un des personnages aura un nom compètement fantaisiste (Ossie Davis, ici), tout en s’assurant
que les dialogues comportent leur lot d’insultes raciales, qu’on énumèrera au
moins une fois pendant le film : ici c’est Wesley Snipes qui s’en charge, pendant un repas avec Annabella Sciorra. Où Jungle Fever diffère énormément des
autres films de l’auteur, c’est qu’on ne rit presque jamais. Le film est une
pure tragédie dans la lignée des grandes sagas d’amours contrariées. Point de
salut pour la famille Purify, dont
seul la petite fille finira heureuse (mais inconsciente), point de salut non
plus pour la famille Tucci. Seule
l’histoire d’amour très touchante entre un excellent John Turturro et la toujours très juste Tyra Ferrell (ça doit être le nom qui fait ça) connaît une fin en
demi-teinte. Et pour ce qui est de la tragédie, Spike Lee s’en sort vraiment bien, grâce à un scénario qui monte
crescendo avant ses 10 dernières minutes, déchirantes. Il est alors d’autant
plus dommage que Spike Lee n’y aille
pas avec le dos de la cuillère mais avec le tranchant de la tronçonneuse… A
trop jouer sur la misère humaine, le film semble parfois trop manipulateur et
donc pas assez sincère.
Ne nous y trompons quand même pas, Jungle Fever est un sacrément bon film,
très bien mis en scène. Juste un peu exagéré par moments. Dommage.
Ma
Note : 17/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : DO THE RIGHT THING de Spike LEE, son chef
d’œuvre.
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