C'EST MA VIE APRES TOUT (WHOSE LIFE IS IT, ANYWAY?) de John BADHAM

C’EST MA VIE, APRES TOUT !

WHOSE LIFE IS IT, ANYWAY ?

You’ll have a lot of laughs… before you cry.

The Ultimate Drama in the Human Comedy.

Fiche Technique

REALISE PAR : John Badham

ECRIT PAR : Brian Clark & Reginald Rose

MUSIQUE DE : Arthur B. Rubinstein

PRODUIT PAR : Lawrence P. Bachmann

PRODUCTION : MGM – SLM

DISTRIBUE PAR : MGM aux USA – CIC en France

ORIGINE : USA

DUREE : 1h59min

PUBLIC : Pour Tout Public

SORTIE : 2 Décembre 1981 aux USA – 12 Mai 1982 en France

BUDGET : 13 Millions de Dollars

REVENUS : 10 Millions de Dollars (3 Millions de Pertes)

LIEUX DE TOURNAGE : Boston,MA aux USA

GENRE : Drame

DISPONIBILITE : DVD Zone 1

SUITES : Non

RICHARD DREYFUSS : Ken Harrison

CHRISTINE LAHTI : Dr. Scott

THOMAS CARTER : Orderly John

JOHN CASSAVETES : Dr. Emerson

BOB BALABAN : Carter Hill

KAKI HUNTER : Nurse Mary Jo

KENNETH MCMILLER : Judge Wyler

GEORGE WYNER : Dr. Jacobs

JANET EILBER : Pat

JEFFREY COMBS : 1st Year Student

Synopsis

            Ken Harrison (RICHARD HARRISON), un artiste sculpteur, est victime d’un très grave accident de voiture qui le laisse tétraplégique. Après s’être battu  pour continuer à vivre sa vie, il s’aperçoit qu’il n’a qu’une envie : mourir. Alors que le docteur Scott (CHRISTINE LAHTI) et l’infirmier John (THOMAS CARTER) essaient de lui remonter le moral, il décide d’en finir.

Critique

            John Badham a touché à tout dans sa carrière. Il a fait du coming-of-age (Saturday Night Fever), du film d’horreur (Dracula), de la comédie (Bingo Long Travelling All-Stars). Donc on ne sait jamais où l’attendre.

            Quand on le voit donc à la tête d’un drame psychologique avec un Richard Dreyfuss qui assure n’avoir aucun souvenir du tournage de ce film (effet de son addiction à la drogue dans les années 1980), on n’est pas vraiment surpris. C’est ma vie, après tout est un film plutôt réussi par moments, mais qui manque franchement le coche dû à son scénario qui prend réellement trop son temps afin d’entrer dans l’arc scénaristique le plus intéressant du film : le droit de mourir. Après son exposition très efficace (3 minutes de film avant l’accident, vraiment bien filmé), il faut passer une longue heure d’élucubrations pas détestables mais franchement superflues avant d’aborder enfin le sujet controversé pour une petite demi-heure, qui entrave toute implication dans le débat politique que ce film aurait pu engendrer. Richard Dreyfuss est excellent, Christine Lahti & Thomas Carter ne sont pas en reste et globalement, le reste du casting est bon.

            Il est alors très dommage que John Badham soit encore retombé dans ses travers, c’est-à-dire un durée de film bien trop importante et un vrai manque d’équilibre dans la dramaturgie.

Ma Note : 13.5/20

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