FAHRENHEIT
9/11
FAHRENHEIT
9/11
Controversy… What Controversy ?
The temperature where freedom burns.
Fiche Technique
REALISE
PAR : Michael Moore
ECRIT
PAR : Michael Moore
MUSIQUE
DE : Jeff Gibbs
PRODUIT
PAR : Jim Czarnecki, Kathleen Glynn & Michael Moore
PRODUCTION :
Fellowship – Dog Eat Dog – Miramax
DISTRIBUE
PAR : LionsGate aux USA – Mars en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
2h2min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
25 Juin 2005 aux USA – 7 Juillet 2005 en France
BUDGET :
6 Millions de Dollars
REVENUS :
222 Millions de Dollars (216 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Irak & USA
GENRE :
Documentaire
DISPONIBILITE :
DVD Zone 2
SUITES :
Non
MICHAEL
MOORE : Himself
GEORGE
W. BUSH : Himself
CRAIG
UNGER : Himself
JACK
CLOONAN : Himself
LILA
LIPSCOMB : Herself
JIM
MCDERMOTT : Himself
HOWARD
LIPSCOMB : Himself
ROSEMARY
DILLARD : Himself
CAROL
ASHLEY : Herself
DAN
BRIODY : Himself
Synopsis
En 2000, alors que tout le monde
voyait Al Gore passer, c’est George W. Bush qui fut élu président des USA.
Arriva alors le 11 Septembre 2001 et le début de la Guerre en Irak. Michael
Moore s’interroge alors sur ce président qui a menti à son pays et décide de
partir en guerre contre lui, afin que les Américains ne votent pas pour lui en
2004.
Critique
Il a été un temps où Michael Moore se contentait de parler de
sa petite ville de Flint, Michigan et comment elle se faisait malmener par les
grosses corporations. Depuis, Michael
Moore a grandi et s’attaque à plus gros.
En effet, il s’attaque au Président
des Etats-Unis (rien que ça), avec un film totalement dressé contre George W. Bush, qui en prend plein la
tronche dès les premières minutes du film. Fahrenheit
9/11 commence plutôt mal, à la manière d’un clash de Rap Contenders avec une série de cheap shots à la limite du
ridicule envers un George W. Bush qui
passerait presque pour une victime tant il est épié de tous les côtés.
Cependant, comme Michael Moore est
bien plus intelligent que ça, ce n’était que pour préparer le plat de
résistance, qui détonne totalement avec cette première demi-heure, en lui
donnant plus de sens, telle une véritable montée en puissance avant l’acmé du
film et de l’œuvre de Moore
jusque-là : en s’attachant à Lila
Lipscomb, travailleuse de Flint
(tiens, tiens !) qui a perdu son fils en Irak, dans une guerre à laquelle
elle ne croit pas, mais qui ne perd jamais espoir en son pays, même quand son
gouvernement la trompe de manière éhontée, il parvient à créer une universalité
à son propos alors que c’est quand même très américain : Lila Lipscomb sort son drapeau américain
et l’accroche à sa porte en faisant attention à ce qu’il ne touche pas le sol
car elle est fière de son pays, tout en sachant qu’il se trompe en ce moment.
Voilà une chose particulièrement intéressante. Et c’est là que Fahrenheit 9/11 atteint sa pleine
mesure : Michael Moore et les
petites gens. Et pourtant, il réussit une dernière séquence fantastique où il
demande au Congrès de mettre leurs fils dans l’armée.
Fahrenheit
9/11 est le digne héritier de Bowling
For Columbine, un film parfois drôle mais profondément humain et triste à
en pleurer, tout en ayant foi en l’humanité. C’est beau, parfois un peu biaisé
(beaucoup ici), mais en termes de cinéma, c’est parfait. Palme d’Or méritée.
Ma
Note : 18.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : BOWLING FOR COLUMBINE de Michael MOORE, le
précédent film de Michael Moore, aussi réussi.
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