METISSE
CAFE AU
LAIT
Jamal, noir. Lola, enceintre. Félix, blanc.
A Tasty French Blend
Fiche Technique
REALISE
PAR : Mathieu Kassovitz
ECRIT
PAR : Mathieu Kassovitz
MUSIQUE
DE : Jean-Louis Daulne & Marie Daulne
PRODUIT
PAR : Christophe Rossignon
PRODUCTION :
CNC – Lazennec – Nomad – Canal + – SFP
DISTRIBUE
PAR : MKL en France – New Yorker aux USA
ORIGINE :
France
DUREE :
1h34min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
18 Août 1993 en France – 19 Août 1994 aux USA
BUDGET :
Pas d’Infos
REVENUS :
Pas d’Infos
LIEUX DE
TOURNAGE : Paris & Issy-Les-Moulineaux
GENRE :
Comédie Romantique
DISPONIBILITE :
DVD Zone 2
SUITES :
Non
MATHIEU
KASSOVITZ : Félix
HUBERT
KOUNDE : Jamal Saddam Abossolo M’Bo
JULIE
MAUDUECH : Lola
VINCENT
CASSEL : Max
MARC
BERMAN : Maurice
TADEK
LOKCINSKI : Le grand-père de Félix
JANY
HOLT : La grand-mère de Félix
JEAN-PIERRE
CASSEL : Gynécologue
FELICITE
WOUASSI : Infirmière
HELOISE
RAUTH : Sarah
Synopsis
Lola (JULIE MAUDUECH), jeune
Antillaise métisse, est enceinte. Cependant, elle ne sait pas qui est le père.
Est-ce Félix (MATHIEU KASSOVITZ), jeune blanc Juif pauvre et constamment
excité, ou est-ce Jamal (HUBERT KOUNDE), riche noir Musulman fils d’un
diplomate ? La guerre entre les deux ne fait que commencer.
Critique
Avec toutes ses frasques dans les
médias et dans le monde du cinéma, on en oublie que Mathieu Kassovitz est un réalisateur plutôt doué et qu’il l’a
prouvé avec La Haine.
Métisse
est son premier film, visiblement inspiré par le premier film de Spike Lee, Nola Darling n’en fait qu’à sa tête. Le véritable problème de Métisse réside simplement là : il
y a une énorme différence entre une inspiration et une copie en fac-similé.
Ici, on a la deuxième option. Si encore le film était concis, drôle et
sympathique, ça irait. Métisse est
un film hystérique, trop long d’un bon gros quart d’heure, avec des personnages
absolument détestables et pas forcément bien joués (si Mathieu Kassovitz et surtout Vincent
Cassel ne sont pas trop mal, Lola
Mauduech et Hubert Koundé sont
particulièrement catastrophiques). Les situations ne sont jamais drôles ni
touchantes et seule l’énergie débordante de Mathieu
Kassovitz provoque un ou deux sourires (dont une réplique d’Hubert Koundé incroyablement réaliste où
il compare le personnage de Kassovitz
et Spike Lee). Sur 100 minutes, c’est
court, jeune homme.
Proche de l’amateurisme pénible, Métisse n’a pas grand-chose à dire ou à
raconter malgré ses dialogues incessants. Beaucoup de bruit pour rien en
quelque sorte.
Ma
Note : 7.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : NOLA DARLING N’EN FAIT QU’A SA TETE de Spike
LEE, le modèle avoué de Kassovitz.
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