dimanche 16 juin 2013

METISSE (CAFE AU LAIT) de Mathieu KASSOVITZ

METISSE
CAFE AU LAIT
Jamal, noir. Lola, enceintre. Félix, blanc.
A Tasty French Blend


Fiche Technique

REALISE PAR : Mathieu Kassovitz
ECRIT PAR : Mathieu Kassovitz
MUSIQUE DE : Jean-Louis Daulne & Marie Daulne
PRODUIT PAR : Christophe Rossignon
PRODUCTION : CNC – Lazennec – Nomad – Canal + – SFP
DISTRIBUE PAR : MKL en France – New Yorker aux USA
ORIGINE : France
DUREE : 1h34min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 18 Août 1993 en France – 19 Août 1994 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Paris & Issy-Les-Moulineaux
GENRE : Comédie Romantique
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

MATHIEU KASSOVITZ : Félix
HUBERT KOUNDE : Jamal Saddam Abossolo M’Bo
JULIE MAUDUECH : Lola
VINCENT CASSEL : Max
MARC BERMAN : Maurice
TADEK LOKCINSKI : Le grand-père de Félix
JANY HOLT : La grand-mère de Félix
JEAN-PIERRE CASSEL : Gynécologue
FELICITE WOUASSI : Infirmière
HELOISE RAUTH : Sarah

Synopsis

            Lola (JULIE MAUDUECH), jeune Antillaise métisse, est enceinte. Cependant, elle ne sait pas qui est le père. Est-ce Félix (MATHIEU KASSOVITZ), jeune blanc Juif pauvre et constamment excité, ou est-ce Jamal (HUBERT KOUNDE), riche noir Musulman fils d’un diplomate ? La guerre entre les deux ne fait que commencer.

Critique

            Avec toutes ses frasques dans les médias et dans le monde du cinéma, on en oublie que Mathieu Kassovitz est un réalisateur plutôt doué et qu’il l’a prouvé avec La Haine.
            Métisse est son premier film, visiblement inspiré par le premier film de Spike Lee, Nola Darling n’en fait qu’à sa tête. Le véritable problème de Métisse réside simplement là : il y a une énorme différence entre une inspiration et une copie en fac-similé. Ici, on a la deuxième option. Si encore le film était concis, drôle et sympathique, ça irait. Métisse est un film hystérique, trop long d’un bon gros quart d’heure, avec des personnages absolument détestables et pas forcément bien joués (si Mathieu Kassovitz et surtout Vincent Cassel ne sont pas trop mal, Lola Mauduech et Hubert Koundé sont particulièrement catastrophiques). Les situations ne sont jamais drôles ni touchantes et seule l’énergie débordante de Mathieu Kassovitz provoque un ou deux sourires (dont une réplique d’Hubert Koundé incroyablement réaliste où il compare le personnage de Kassovitz et Spike Lee). Sur 100 minutes, c’est court, jeune homme.
            Proche de l’amateurisme pénible, Métisse n’a pas grand-chose à dire ou à raconter malgré ses dialogues incessants. Beaucoup de bruit pour rien en quelque sorte.
Ma Note : 7.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : NOLA DARLING N’EN FAIT QU’A SA TETE de Spike LEE, le modèle avoué de Kassovitz.

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