dimanche 9 juin 2013

FAST & FURIOUS 6 (FURIOUS 6) de Justin LIN

FAST & FURIOUS 6
FURIOUS 6
All Roads Leads To This
Toutes les routes mènent à


Fiche Technique

REALISE PAR : Justin Lin
ECRIT PAR : Chris Morgan
MUSIQUE DE : Lucas Vidal
PRODUIT PAR : Vin Diesel, Neal H. Moritz & Clayton Townsend
PRODUCTION : Universal – Relativity – Original – One Race – Etalon
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA – UIP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h10min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 24 Mai 2013 aux USA – 22 Mai 2013 en France
BUDGET : 160 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation en Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Angleterre, Ecosse, USA, Hong Kong & Espagne
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Sixième opus de la saga. Un septième est déjà en route.

VIN DIESEL : Dominic Toretto
PAUL WALKER : Brian O’Conner
TYRESE GIBSON : Roman Pearce
MICHELLE RODRIGUEZ : Letty Ortiz
DWAYNE JOHNSON : DSS Agent Luke Hobbs
LUDACRIS : Tej Parker
SUNG KANG : Han Seoul-Oh
GAL GADOT : Giselle Harabo
LUKE EVANS : Owen Shaw
GINA CARANO : DSS Agent Riley

Synopsis

            Après leur coup à Rio, les membres du groupe de Toretto (VIN DIESEL) ont enfin de quoi vivre leur vie comme ils l’entendent hors des USA. Mais le pays leur manque. Alors quand Hobbs (DWAYNE JOHNSON) leur propose l’immunité totale en échange d’une intervention afin de mettre hors d’état de nuire Owen Shaw (LUKE EVANS), leader d’un gang de voleurs bien plus violent qu’eux.

Critique

            La saga Fast & Furious a enfin effectué sa mutation, du film de tuning au heist movie avec l’excellent cinquième opus sorti il y a deux ans, qui avait attiré les bonnes grâces de la critique et un public nombreux en salles.
            Tous, détracteurs comme fans, public comme critiques, étaient sceptiques quant à la capacité de Justin Lin de surpasser Fast Five, dans l’histoire comme dans le spectaculaire. Eh bien Justin Lin a encore calmé une horde de fans prête à l’assassiner sur une place publique car si son Fast Five était excellent, son Furious Six le surpasse et l’enterre en tous points. En effet, le sixième opus de la saga initiée par un article, Racer X, en 2000, est un remarquable film d’action qui possède tout ce qu’il faut pour être un grand film. Le scénario, toujours écrit par Chris Morgan, est parfaitement référentiel avec le reste de la série. Certaines pistes pas totalement expliquées dans les films précédents sont enfin fermées ou enrichies (comme celle de John Ortiz), l’évolution des personnages est constante et totalement légitime (surtout celle de The Rock, sorte de Tommy Lee Jones dans Le Fugitif en plus impulsif, plus musclé et moins miséricordieux) et les grosses ficelles passent comme une lettre à la poste. En effet, le retour de Michelle Rodriguez n’est pas forcément mal amené et c’était le plus dur, sur cet opus.
            En termes de réalisation, Justin Lin met les pieds sur la table et s’impose comme le meilleur directeur de films d’action, avec des séquences exceptionnelles et des plans ahurissants, comme ces vues d’hélicoptères pendant la course à Londres, ne serait-ce que pour prouver qu’il y a un réel travail de cascadeurs et de mise en œuvre de scènes d’actions non percluses de CGI disgracieux, afin que le film ne soit pas trop vite dépassé, visuellement. Le tout est résumé pendant une séquence d’un quart d’heure, celle de l’autoroute. On retrouve tout ce qu’on aime dans la franchise : de l’action frénétique, ambitieuse et spectaculaire, quelques bonnes blagues par l’intermédiaire de Ludacris et Tyrese Gibson et une gestion du score étonnante (la bande-son est d’ailleurs particulièrement réussie). On sent même le danger pour les personnages principaux, qui s’en prenne chacun plein la tronche au moins une fois dans le film.
Les acteurs, maintenant bien accoutumés à leurs rôles respectifs sont excellents, même si l’on peut un peu regretter la baisse d’importance de Paul Walker, Vin Diesel étant devenu le véritable héros de la saga. L’excellente idée de Justin Lin est d’avoir clairement écarté Jordana Brewster, sa storyline étant terminée ou presque. Quant à Luke Evans, il est excellent dans son premier rôle de bad guy avec en point d’orgue une confrontation avec Vin Diesel où les deux parlent de codes moraux. Car la saga Fast & Furious, aussi bête que ça puisse paraître, se concentre totalement depuis le départ sur un thème : la famille. Une fois qu’on accepte ce postulat, force est de constater que Furious Six est celui qui représente le plus cet état d’esprit, ne serait-ce que dans son quart d’heure d’ouverture, où tous les membres de l’équipe répondent présents sans savoir dans quoi ils s’engagent.
Pour tout cela, Furious Six est le meilleur épisode de la saga, enterrant totalement le précédent, en allant dans le sens que les fans attendaient et que les détracteurs critiquaient : over-the-top, second degré et bien plus intelligent que ce qu’on veut bien entendre.
Ma Note : 19/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : G.I. JOE CONSPIRATION de Jon M. CHU, qui tenta d’aller dans le même style, sans pour autant lui arriver à la cheville.

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