mardi 25 février 2014

LOVELACE de Rob EPSTEIN & Jeffrey FRIEDMAN

LOVELACE
LOVELACE
X marks the legend
The truth goes deeper than you think


Fiche Technique

REALISE PAR : Rob Epstein & Jeffrey Friedman
ECRIT PAR : Andy Bellin
MUSIQUE DE : Stephen Trask
PRODUIT PAR : Heidi Jo Markel, Laura Ristel, Jason Weinberg & Jim Young
PRODUCTION : Millenium – Eclectic – Untitled – Animus – Telling
DISTRIBUE PAR : RADiUS-TWC aux USA – Helios en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h33min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 9 Août 2013 aux USA – 8 Janvier 2014 en France
BUDGET : 10 Millions de Dollars
REVENUS : 2 Millions de Dollars (8 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Glendale & Los Angeles,CA aux USA
GENRE : Biopic
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Non

AMANDA SEYFRIED : Linda Lovelace
PETER SARSGAARD : Chuck Traynor
JUNO TEMPLE : Patsey
ADAM BRODY : Harry Reems
BOBBY CANNAVALE : Butchie Perano
SHARON STONE : Dorothy Boreman
ROBERT PATRICK : John Boreman
CHRIS NOTH : Anthony Romano
ERIC ROBERTS : Nat Laurendi
JAMES FRANCO : Hugh Hefner

Synopsis

            En 1970, à Davie, Floride, Linda Boreman (AMANDA SEYFRIED) attire l’œil de Chuck Traynor (PETER SARSGAARD), avec qui elle se marie très vite. Quand le couple a besoin d’argent, Chuck demande à Linda de faire un film pornographique, Deep Throat, qui deviendra le film pornographique le plus rentable de l’histoire de l’industrie…

Critique

            Le biopic est un des genres les plus utilisés au cinéma. On en fait pour tout le monde et ils se ressemblent très souvent dans leur construction. Cependant, depuis quelques temps, il semble qu’on innove dans la structure.
            Lovelace fait partie de ses films qui tentent de faire quelque chose d’original dans un genre rebattu. En effet, le film est construit sur une dualité passionnante qui rend le film particulièrement intéressant. Au bout de 45 minutes, le film, qui s’apparente alors à une success story douce-amère, se transforme sur une scène en une tragédie éreintante qui reprend tous les éléments donnés auparavant et les montre sous un nouveau jour. Non, Linda Lovelace n’était pas en train de faire l’amour avec Chuck Traynor dans une pièce d’un appartement, elle était en train de prendre une dérouillée. Mais ça, si le spectateur s’en doute, il ne l’apprendra réellement que dans la deuxième partie. Totalement à charge contre l’industrie pornographique comme pouvait l’être Linda Lovelace à la fin de sa vie, le film présente cette entreprise comme un business gangréné par la corruption, la Mafia, l’individualisme et les faux-semblants. Un Hugh Hefner joué par un fabuleux James Franco tente par exemple de profiter de l’innocence de Linda Boreman, interprétée par l’excellente Amanda Seyfried. Grâce à elle, le spectateur ne peut qu’épouser son point de vue et toute exaction commise sur Linda fait l’effet d’une balle et le film devient encore plus désespérant. Le cabotinage des seconds rôles comme Chris Noth et Bobby Cannavale est réjouissant, autant que l’interprétation en finesse du génial Robert Patrick, en père aimant et discret.
            Porté par une bande-son folle et une technique impressionnant qui pose un grain sur l’image sans pour autant passer pour une posture artistique vaine et prétentieuse, Lovelace est une nouvelle manière de faire le biopic. Rien que pour cela, on peut passer sur ses défauts minimes. Fabuleux.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE WOLF OF WALL STREET de Martin SCORSESE, un autre biopic traité de manière très originale.

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