MESRINE :
L’INSTINCT DE MORT
MESRINE :
KILLER INSTINCT
Partie I
Fiche Technique
REALISE
PAR : Jean-François Richet
ECRIT
PAR : Abdel Raouf Dafri
MUSIQUE
DE : Marco Beltrami & Marcus Trummp
PRODUIT
PAR : Thomas Langmann
PRODUCTION :
La Petite Reine – Remstar – Novo
DISTRIBUE
PAR : Pathé en France – Music Box aux USA
ORIGINE :
France / Canada / Italie
DUREE :
1h53min
PUBLIC : Interdit aux moins
de 12 ans
SORTIE : 22 Octobre 2008 aux USA – 27 Août 2010 aux USA
SORTIE : 22 Octobre 2008 aux USA – 27 Août 2010 aux USA
BUDGET :
45 Millions d’€uros (pour les 2 volets)
REVENUS :
Pas d’Infos
LIEUX DE
TOURNAGE : France, Espagne, Canada & Utah
GENRE :
Thriller
DISPONIBILITE :
BluRay Zone B
SUITES :
Premier volet du diptyque
VINCENT
CASSEL : Jacques Mesrine
CECILE
DE FRANCE : Jeanne Schneider
GILLES
LELLOUCHE : Paul
GERARD
DEPARDIEU : Guido
ELENA
ANAYA : Soledad
ROY
DUPUIS : Jean-Paul Mercier
ABDELHAFID
METALSI : Ahmed
GILBERT
SICOTTE : Le millionnaire
MICHEL
DUCHAUSSOY : Le père de Jacques Mesrine
MYRIAM
BOYER : La mère de Jacques Mesrine
Synopsis
Jacques Mesrine (VINCENT CASSEL)
rentre de la guerre d’Algérie un peu secoué par les exactions de son escadron.
De retour à Paris, il retrouve son ami Paul (GILLES LELLOUCHE), qui l’entraîne
dans des combines plutôt louches. Très vite, Jacques Mesrine obtient l’intérêt
d’un caïd, Guido (GERARD DEPARDIEU), qui le prend sous son aile.
Critique
En 2008, la sortie du diptyque de Jean-François Richet sur Jacques Mesrine avait défrayé la
chronique avec ses affiches soi-disant provocatrice et son soi-disant parti
pris gênant.
En effet, la mise en scène de Jean-François Richet épouse totalement
son personnage éponyme (c’eut été franchement gênant si ce n’avait pas été le
cas, soyons honnête) mais parvient quand même à se distancier par moments de
l’esprit du criminel, ce qui apporte une étonnante intelligence qu’on
n’attendait pas vraiment venant de l’homme qui a commis Ma 6-T va Crack-er. Il parvient quand même à gâcher cette qualité
avec une technique totalement à la ramasse, entre shaky-cam dans des scènes
d’exposition (à vomir) et fusillades molles du genou alors qu’elles devraient
être de vrais moments de cinéma, comme toute la séquence de l’évasion de prison.
Le scénario d’Abdel Raouf Dafri
aligne les faits sans jamais réellement transcender le matériau d’origine et
manque cruellement de personnages secondaires forts. Parfois, c’est la faute du
scénario, qui ne laisse pas assez l’immense (no pun intended) Gérard Depardieu sur le devant de
l’écran, parfois c’est la faute du casting, avec un Roy Dupuis qui n’a pas les épaules pour un rôle aussi important que
celui de Mercier. Et pourtant, le
film marche plutôt bien, malgré une bonne grosse demi-heure de trop, grâce au
cabotinage (parfois excessif) de Vincent
Cassel, qui se jette corps et âme dans une entreprise de mimétisme qui paye
assez souvent.
Jean-François
Richet échoue là où il devait réussir et réussit là où il devait échouer.
C’est malheureux, car il y avait là la place pour une vraie saga de gangster
totalement française. Rageant.
Ma
Note : 13/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : ASSAUT SUR LE CENTRAL 13 de Jean-François
RICHET, le film qu’il est allé tourner aux USA.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire