dimanche 7 juillet 2013

MESRINE : L'INSTINCT DE MORT (MESRINE : KILLER INSTINCT) de Jean-François RICHET

MESRINE : L’INSTINCT DE MORT
MESRINE : KILLER INSTINCT
Partie I


Fiche Technique

REALISE PAR : Jean-François Richet
ECRIT PAR : Abdel Raouf Dafri
MUSIQUE DE : Marco Beltrami & Marcus Trummp
PRODUIT PAR : Thomas Langmann
PRODUCTION : La Petite Reine – Remstar – Novo
DISTRIBUE PAR : Pathé en France – Music Box aux USA
ORIGINE : France / Canada / Italie
DUREE : 1h53min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 22 Octobre 2008 aux USA – 27 Août 2010 aux USA
BUDGET : 45 Millions d’€uros (pour les 2 volets)
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : France, Espagne, Canada & Utah
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Premier volet du diptyque

VINCENT CASSEL : Jacques Mesrine
CECILE DE FRANCE : Jeanne Schneider
GILLES LELLOUCHE : Paul
GERARD DEPARDIEU : Guido
ELENA ANAYA : Soledad
ROY DUPUIS : Jean-Paul Mercier
ABDELHAFID METALSI : Ahmed
GILBERT SICOTTE : Le millionnaire
MICHEL DUCHAUSSOY : Le père de Jacques Mesrine
MYRIAM BOYER : La mère de Jacques Mesrine

Synopsis

            Jacques Mesrine (VINCENT CASSEL) rentre de la guerre d’Algérie un peu secoué par les exactions de son escadron. De retour à Paris, il retrouve son ami Paul (GILLES LELLOUCHE), qui l’entraîne dans des combines plutôt louches. Très vite, Jacques Mesrine obtient l’intérêt d’un caïd, Guido (GERARD DEPARDIEU), qui le prend sous son aile.

Critique

            En 2008, la sortie du diptyque de Jean-François Richet sur Jacques Mesrine avait défrayé la chronique avec ses affiches soi-disant provocatrice et son soi-disant parti pris gênant.
            En effet, la mise en scène de Jean-François Richet épouse totalement son personnage éponyme (c’eut été franchement gênant si ce n’avait pas été le cas, soyons honnête) mais parvient quand même à se distancier par moments de l’esprit du criminel, ce qui apporte une étonnante intelligence qu’on n’attendait pas vraiment venant de l’homme qui a commis Ma 6-T va Crack-er. Il parvient quand même à gâcher cette qualité avec une technique totalement à la ramasse, entre shaky-cam dans des scènes d’exposition (à vomir) et fusillades molles du genou alors qu’elles devraient être de vrais moments de cinéma, comme toute la séquence de l’évasion de prison. Le scénario d’Abdel Raouf Dafri aligne les faits sans jamais réellement transcender le matériau d’origine et manque cruellement de personnages secondaires forts. Parfois, c’est la faute du scénario, qui ne laisse pas assez l’immense (no pun intended) Gérard Depardieu sur le devant de l’écran, parfois c’est la faute du casting, avec un Roy Dupuis qui n’a pas les épaules pour un rôle aussi important que celui de Mercier. Et pourtant, le film marche plutôt bien, malgré une bonne grosse demi-heure de trop, grâce au cabotinage (parfois excessif) de Vincent Cassel, qui se jette corps et âme dans une entreprise de mimétisme qui paye assez souvent.
            Jean-François Richet échoue là où il devait réussir et réussit là où il devait échouer. C’est malheureux, car il y avait là la place pour une vraie saga de gangster totalement française. Rageant.
Ma Note : 13/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : ASSAUT SUR LE CENTRAL 13 de Jean-François RICHET, le film qu’il est allé tourner aux USA.

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