ROBOCOP
ROBOCOP
Your Move
Crime has a new enemy
Fiche Technique
REALISE
PAR : José Padilha
ECRIT
PAR : Joshua Zetumer
MUSIQUE
DE : Pedro Bromfman
PRODUIT
PAR : Marc Abraham & Eric Newman
PRODUCTION :
MGM – Columbia – Strike
DISTRIBUE
PAR : Columbia aux USA – StudioCanal en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h57min
PUBLIC :
Pour tout public
SORTIE :
12 Février 2014 aux USA – 5 Février 2014 en France
BUDGET :
100 Millions de Dollars
REVENUS :
240 Millions de Dollars (140 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Ontario au Canada
GENRE :
Anticipation
DISPONIBILITE :
Dans Vos Cinémas
SUITES :
Reboot de la franchise
JOEL
KINNAMAN : Alex Murphy
MICHAEL
KEATON : Raymond Sellars
ABBIE
CORNISH : Clara Murphy
GARY
OLDMAN : Dr. Dennett Norton
SAMUEL
L. JACKSON : Patrick Novak
JACKIE
EARLE HALEY : Rick Mattox
MICHAEL
KENNETH WILLIAMS : Jack Lewis
JENNIFER
EHLE : Liz Kline
JAY
BARUCHEL : Tom Pope
AIMEE
GARCIA : Jae Kim
Synopsis
A Detroit, dans un futur proche, le
policier Alex Murphy (JOEL KINNAMAN) est victime d'un attentat qui le laisse
dans un état végétatif. Le businessman Raymond Sellars (MICHAEL KEATON) décide
d’en faire le cobaye de sa nouvelle opération : insérer le talent d’une
machine et le mêler avec la conscience d’un être humain afin de créer le
policier ultime…
Critique
Réalisé par le brésilien José
Padilha donc (auteur des deux Tropa
de Elite et du documentaire Bus 174),
RoboCop se veut une satire féroce
sur l’Amérique d’aujourd’hui et sa lutte paradoxale contre l’insécurité.
Le scénario ne ressemble que très peu à celui de son aîné, on
fait deux, trois références au travers de dialogues savoureux et on s’écarte
totalement du film de Verhoeven pour
réaliser SON film. Voilà la grande force de ce RoboCop. Ils n’auraient jamais pu tenir la comparaison due à la
nostalgie des spectateurs. Alors José
Padilha et Joshua Zetumer ont
centré leur métrage sur la politique d’un côté et la (perte de) personnalité du
héros, magistralement joué par Joel
Kinnaman. Le côté satire politique est représenté par une émission de
télévision récurrente dans le film, dont le présentateur est joué par Samuel L. Jackson, imitant avec talent Bill O’Reilly. Ses visions nationalistes
et républicaines semblent malheureusement plus vraies que nature et sont bien
réparties à travers le film. La manipulation de l’info par ce genre de média
est bien représentée par des scènes qui provoquent un rire très gêné pour le
spectateur. Il faut aussi saluer les deux sbires de Michael Keaton, Jennifer Ehle et Jay Baruchel, en responsables juridiques et marketing du projet
RoboCop.
Pour ce qui est de la partie plus intimiste, il faut remercier Gary Oldman, qui est encore une fois
exceptionnel en scientifique pas forcément en phase avec les ordres qui lui
sont donnés. Sa performance rend les autres meilleurs. Les entrevues entre la
famille de Murphy et le simulacre
d’homme que ce dernier est devenu sont particulièrement bien filmées et
proposent une émotion à laquelle on ne s’attendait pas en allant voir RoboCop : de la compassion. Quant à
l’enquête policière du film, elle est rondement menée, avec certes des
coupables un peu trop faciles, mais traitée avec efficacité. C’est tout ce
qu’on demandait. C’est d’ailleurs le principal talent de Padilha : l’efficacité avec laquelle il passe d’une grosse scène
d’action (portées par une bande-son remarquable et des effets spéciaux qui
savent passer derrière la narration) à une scène bien plus calme entre Abbie Cornish, qui reste admirable même
si elle passe son film à pleurer, et Joel
Kinnaman.
Malgré ses abords de ”remake inutile” (expression idiote. Quel
film est inutile, quel film ne l’est pas ?), RoboCop est un des meilleurs films de ce début d’année, de par sa
portée émotionnelle, son intensité de tous les instants (les 20 premières minutes
sont tout bonnement prodigieuses), son intelligence et son humour décapant qui
n’a rien à envier au film de Verhoeven.
En effet, clore son film sur ”I Fought
the Law” des Clash, pour RoboCop, cela témoigne d’un second
degré particulièrement efficace, non ?
Ma
Note : 18.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : ROBOCOP de Paul VERHOEVEN, une variation du
genre.
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