ELEPHANT
MAN
THE
ELEPHANT MAN
I’m not an animal ! I am a human
being! I…am…a man!
Fiche Technique
REALISE
PAR : David Lynch
ECRIT
PAR : Christopher de Vore, Eric Bergren & David Lynch
MUSIQUE
DE : John Morris
PRODUIT
PAR : Jonathan Sanger
PRODUCTION
: Brooksfilm
DISTRIBUE
PAR : Paramount aux USA et en France
ORIGINE
: USA
DUREE :
2h4min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
10 Octobre 1980 aux USA – 8 Avril 1981 en France
BUDGET :
5 Millions de Dollars
REVENUS
: 26 Millions de Dollars (21 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Londres en Angleterre
GENRE :
Drame
DISPONIBILITE
: DVD Zone 2
SUITES : Non
JOHN HURT : John Merrick
ANTHONY HOPKINS : Frederick Treves
ANNE BANCROFT : Madge Kendal
JOHN GIELGUD : Mr. Carr-Gomm
DEXTER FLETCHER : Bytes’ Boy
WENDY HILLER : Mrs. Mothershead
HANNAH GORDON : Ann Treves
FREDDIE JONES : Bytes
MICHAEL ELPHICK : The Night Porter
PHOEBE NICHOLLS : Mary Jane Merrick
Synopsis
A Londres, au début du siècle dernier, le professeur Frederick
Treves (ANTHONY HOPKINS) rencontre un homme qui souffre d’une malformation
faciale (JOHN HURT) qui l’empêche de vivre correctement. Il décide de l’emmener
à l’hôpital de Londres pour l’étudier. Très vite, des liens se tissent entre
les deux hommes.
Critique
Eraserhead
avait été un succès critique étonnant au vu de l’étrangeté du film. David Lynch est donc devenu le Next Big
Thing et eut des offres de films plus classiques pour des studios.
Elephant
Man est l’histoire édifiante d’un homme né déformé, ne pouvant dormir allongé
sous peine de ne pas pouvoir se relever à cause de son crâne trop lourd pour
lui. David Lynch, qui avait basé son
premier film sur un bébé déformé, semblait être un bon choix pour réaliser ce
film. Et il l’est. C’est le scénario qui pose un peu problème. En effet, le
scénario a beau être plutôt réussi, il ne laisse pas assez la part à la folie
visuelle de son réalisateur, qui ne montre son talent peu commun que sur deux
scènes, fabuleuses : la première et la dernière, vraiment dingue. Heureusement,
les acteurs sont excellents, John Hurt,
évidemment, dans un rôle à l’Oscar, auquel il apporte de la fébrilité bienvenue
dans le timbre de voix et l’affable Anthony
Hopkins, flanqué de son patron John
Gielgud, excellent aussi. Lynch
arrive aussi à faire exister les deux personnages féminins, interprétées
merveilleusement par les lumineuses Anne
Bancroft et Wendy Hiller. Mais le
classicisme du film ennuie quelque peu, tant on connait l’histoire et on sait
ce qui va se passer.
Lynch
filme la cruauté comme personne, a un talent visuel incomparable. L’histoire
est belle et triste, sincère et poignante. Mais elle n’a (plus) rien
d’original, malheureusement. Il perd donc un peu de sa force avec le temps.
Ma
Note : 16.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : ERASERHEAD de David LYNCH, qu’on retrouve à
travers le personnage de la mère de John Merrick.
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