vendredi 21 septembre 2012

ELEPHANT MAN (THE ELEPHANT MAN) de David LYNCH


ELEPHANT MAN
THE ELEPHANT MAN
I’m not an animal ! I am a human being! I…am…a man!


Fiche Technique

REALISE PAR : David Lynch
ECRIT PAR : Christopher de Vore, Eric Bergren & David Lynch
MUSIQUE DE : John Morris
PRODUIT PAR : Jonathan Sanger
PRODUCTION : Brooksfilm
DISTRIBUE PAR : Paramount aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h4min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 10 Octobre 1980 aux USA – 8 Avril 1981 en France
BUDGET : 5 Millions de Dollars
REVENUS : 26 Millions de Dollars (21 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Londres en Angleterre
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

JOHN HURT : John Merrick
ANTHONY HOPKINS : Frederick Treves
ANNE BANCROFT : Madge Kendal
JOHN GIELGUD : Mr. Carr-Gomm
DEXTER FLETCHER : Bytes’ Boy
WENDY HILLER : Mrs. Mothershead
HANNAH GORDON : Ann Treves
FREDDIE JONES : Bytes
MICHAEL ELPHICK : The Night Porter
PHOEBE NICHOLLS : Mary Jane Merrick

Synopsis

            A Londres, au début du siècle dernier, le professeur Frederick Treves (ANTHONY HOPKINS) rencontre un homme qui souffre d’une malformation faciale (JOHN HURT) qui l’empêche de vivre correctement. Il décide de l’emmener à l’hôpital de Londres pour l’étudier. Très vite, des liens se tissent entre les deux hommes.

Critique

            Eraserhead avait été un succès critique étonnant au vu de l’étrangeté du film. David Lynch est donc devenu le Next Big Thing et eut des offres de films plus classiques pour des studios.
            Elephant Man est l’histoire édifiante d’un homme né déformé, ne pouvant dormir allongé sous peine de ne pas pouvoir se relever à cause de son crâne trop lourd pour lui. David Lynch, qui avait basé son premier film sur un bébé déformé, semblait être un bon choix pour réaliser ce film. Et il l’est. C’est le scénario qui pose un peu problème. En effet, le scénario a beau être plutôt réussi, il ne laisse pas assez la part à la folie visuelle de son réalisateur, qui ne montre son talent peu commun que sur deux scènes, fabuleuses : la première et la dernière, vraiment dingue. Heureusement, les acteurs sont excellents, John Hurt, évidemment, dans un rôle à l’Oscar, auquel il apporte de la fébrilité bienvenue dans le timbre de voix et l’affable Anthony Hopkins, flanqué de son patron John Gielgud, excellent aussi. Lynch arrive aussi à faire exister les deux personnages féminins, interprétées merveilleusement par les lumineuses Anne Bancroft et Wendy Hiller. Mais le classicisme du film ennuie quelque peu, tant on connait l’histoire et on sait ce qui va se passer.
            Lynch filme la cruauté comme personne, a un talent visuel incomparable. L’histoire est belle et triste, sincère et poignante. Mais elle n’a (plus) rien d’original, malheureusement. Il perd donc un peu de sa force avec le temps.
Ma Note : 16.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : ERASERHEAD de David LYNCH, qu’on retrouve à travers le personnage de la mère de John Merrick.

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