THE BIG YEAR
THE BIG YEAR
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Fiche Technique
REALISE
PAR : David Frankel
ECRIT
PAR : Howard Franklin
MUSIQUE
DE : Theodore Shapiro
PRODUIT PAR : Stuart Cornfeld,
Curtis Hanson & Karen Rosenfelt
PRODUCTION : Red Hour – Deuce Three
– Sunswept – Dune - Ingenious
DISTRIBUE
PAR : 20th Century Fox aux USA et en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h40min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
14 Octobre 2011 aux USA – 19 Septembre 2012 en France
BUDGET :
41 Millions de Dollars
REVENUS :
7 Millions de Dollars (34 Millions de Pertes)
LIEUX DE
TOURNAGE : Canada, Californie & Georgie aux USA
GENRE :
Comédie
DISPONIBILITE :
Dans Vos Cinémas
SUITES :
Non
JACK BLACK : Brad Harris
STEVE MARTIN : Stu Preissler
OWEN WILSON : Kenny Bostick
RASHIDA JONES : Ellie
ROSAMUND PIKE : Jessica Bostick
JOBETH WILLIAMS : Edith Preissler
JOEL MCHALE : Barry Loomis
KEVIN POLLAK : Jim Gittleson
BRIAN DENNEHY : Raymond Harris
DIANNE WIEST : Brenda Harris
Synopsis
Brad (JACK BLACK), Stu (STEVE
MARTIN) et Kenny (OWEN WILSON) sont des passionnés d’ornithologie. Cette année,
ils décident de réaliser une Big Year, c'est-à-dire de concourir pour le plus
grand nombre d’oiseaux vu et entendus en une année complète. Mais autour d’eux,
la vie continue, sans eux.
Critique
Aujourd’hui, les comédies
américaines se prétendent réalistes car elles essaient de titiller les plus bas
instincts humains et nous les étale à la tronche à grand renfort de gags
subversifs. Ca devient rengaine et fatiguant.
The
Big Year s’inscrit dans la mouvance contraire, celle qui a permis à Hit & Run d’être un film
admirable : la chaleur humaine. Plus que d’ornithologie, le film parle
surtout de l’aventure d’une vie, que nos trois héros vont expérimenter.
Heureusement, le scénario d’Howard
Franklin nous montre aussi qu’en dehors de la Big Year que nos héros sont
en train de vivre, la vie continue pour le commun des mortels et qu’ils
manquent beaucoup de choses : Steve
Martin doit arrêter sa Big Year pour aller accueillir son petit-fils
nouveau né (scène tout en retenue et donc très forte), Owen Wilson voit son énième mariage se déliter au cours de ses
absences répétées et Jack Black
manque la baisse de forme de son père, joué par le vieux briscard Brian Dennehy. On n’attendait pas autant
d’incursions dramatiques dans un film avec ce trio en tête d’affiche mais les
trois acteurs font un travail incroyable, pour retenir leurs habitudes
cabotines.
Tout ceci ne marcherait pas sans une
réalisation très efficace de David
Frankel, qui filme parfaitement la nature (le passage en Alaska est
magnifique) et qui s’accroche aux personnages plus qu’à l’action. Heureusement
d’ailleurs, tant le casting est impressionnant. Hormis les 3 héros, les noms
prestigieux s’enchaînent, parfois pour des petites apparitons : Anthony Anderson, Barry Shabaka Henley, Andrew Wilson, Jim Parsons ou encore Tim Blake Nelson sont présents, en plus
du duo Joel McHale – Kevin Pollak,
qui s’en donnent à cœur joie. On aurait pu avoir peur de voir une comédie régressive
et agressive sur la compétition entre les trois hommes, avec des gags déjà vus
dans d’autres films. A la place, on a une amitié qui se forme entre deux d’entre
eux et un adversaire coriace mais qui ne triche pas, pas plus mauvais que les deux
autres, mais juste plus motivé.
Au final, nos trois héros auront
vécu une grande aventure humaine, tout comme le spectateur devant ce film. S’attachant
beaucoup plus aux personnages qu’à l’action, il n’en devient que plus admirable
et chaleureux. Un très bon film.
Ma Note :
17/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : HIT & RUN de Dax SHEPARD & David PALMER,
autre film qui marchait sur la proximité du réalisateur et ses personnages.
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