GROOM
SERVICE
FOUR
ROOMS
Désir. Sorcellerie. Meurtre.
Twelve outrageous guest. Four scandalous
requests.
Fiche Technique
REALISE
PAR : Allison Anders, Alexandre Rockwell, Robert Rodriguez & Quentin
Tarantino
ECRIT
PAR : Allison Anders, Alexandre Rockwell, Robert Rodriguez & Quentin
Tarantino
MUSIQUE
DE : Combustible Edison
PRODUIT
PAR : Lawrence Bender
PRODUCTION
: Miramax – A Band Apart
DISTRIBUE
PAR : Miramax aux USA
ORIGINE
: USA
DUREE : 1h38min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
25 Décembre 1995 aux USA
BUDGET :
4 Millions de Dollars
REVENUS
: 4 Millions de Dollars
LIEUX DE
TOURNAGE : Los Angeles,CA aux USA
GENRE : Comédie
à sketches
DISPONIBILITE
: DVD Zone 2
SUITES :
Non
TIM ROTH : Ted the Bellhop
IONE SKYE : Eva
MADONNA : Elspeth
JENNIFER BEALS : Angela
DAVID PROVAL : Siegfried
ANTONIO BANDERAS : Man
TAMLYN TOMITA : Woman
PAUL CALDERON : Norman
QUENTIN TARANTINO : Chester
BRUCE WILLIS : Leo
Synopsis
Ted (TIM ROTH) démarre aujourd’hui en tant que groom à l’hôtel
Mon Signor de Los Angeles, le soir de la St-Sylvestre. Malheureusement pour lui,
quatre chambres sont assez récalcitrante. Au programme : de la sorcellerie,
de l’adultère, deux gamins (DANNY VERDUZCO & LANA MCKISSICK) livrés à
eux-même et une soirée arrosée.
Critique
En 1995, les quatre réalisateurs Allison Anders, Alexandre Rockwell, Robert
Rodriguez et Quentin Tarantino surfaient sur des succès individuels. Amis
dans la vie, ils décidèrent de réaliser un film à sketches.
Dans un hôtel de luxe, chacun
réalise un segment mettant en scène Tim
Roth, survolté et fatigant, avec des résidents de l’hôtel étranges. Comme
dans tout film à sketch, le principal défaut vient de la disparité du ton et de
qualités des différentes parties du film. Ici, on est en présence d’un film qui
donne au mot “inégal“ ses lettres de noblesse. Le premier sketch d’Allison Anders possède une qualité
visuelle indéniable mais la réalisatrice ne s’en sert pas à bon escient et nous
sert une histoire de sorcellerie pas franchement passionnante, mais pas si
nulle qu’on veut vous le faire croire. Le deuxième sketch d’Alexandre Rockwell, lui, est une
catastrophe industrielle. Hystérique, incompréhensible jusqu’à en devenir
pénible et irritant, les 20 minutes que durent ce segments sont une torture
pour les yeux et les oreilles. Cependant, il faut savoir que dans sa
mégalomania naissante, Quentin Tarantino,
sommé par Miramax de couper la durée
du film, a demandé à Rockwell et Anders de couper des parties de leurs
segments, afin de laisser celui de Rodriguez
et le sien intact (ce qui eut pour conséquence de refroidir leurs rapports).
Force est de constater que les deux
derniers sketches sont quand même bien supérieurs aux deux premiers. Celui de Robert Rodriguez, tout d’abord, est un
petit bijou de comédie noire, grâce à quatre acteurs en état de grâce et une
résolution à hurler de rire. La réalisation du protégé de QT est parfaitement adéquate au sujet, ses gros plans marchant à
merveille pour le sujet qu’il vise. On enchaîne ensuite avec le dernier
segment, plus long que les autres, réalisé par Tarantino, avec Tarantino,
qui nous fait du Tarantino dans un
rôle qui rappelle le Tarantino IRL.
Un peu mégalo, non ? Mais le sketch est sympathique à défaut d’être
réellement passionnant et Bruce Willis
& Jennifer Beals y sont absolument fabuleux. De plus, la musique
irritante de Combustible Edison est
relativement absente de ces deux ultimes segments.
Four
Rooms porte encore un peu les stigmates de cette postproduction éreintante
mais reste un OVNI sympathique à regarder et une curiosité pour les fans d’un
des quatre réalisateurs.
Ma Note :
12/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : DESPERADO 2 de Robert RODRIGUEZ, le top de son
réalisateur.
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