UNE
JOURNEE EN ENFER : DIE HARD 3
DIE HARD
WITH A VENGEANCE
Il y a des jours comme ça…
It’s boomtime in the Big Apple
Fiche Technique
REALISE
PAR : John McTiernan
ECRIT
PAR : Jonathan Hensleigh
MUSIQUE
DE : Michael Kamen
PRODUIT
PAR : John McTiernan & Michael Tadross
PRODUCTION :
20th Century Fox - Cinergi
DISTRIBUE
PAR : 20th Century Fox aux USA – Gaumont en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
2h11min
PUBLIC :
Interdit aux Moins de 12 Ans
SORTIE :
19 Mai 1995 aux USA – 2 Août 1995 en France
BUDGET :
90 Millions de Dollars
REVENUS :
361 Millions de Dollars (271 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : NY, SC, CO, MA aux USA
GENRE :
Thriller
DISPONIBILITE :
Blu-Ray Zone 2
SUITES :
Troisième épisode de la saga Die Hard.
BRUCE WILLIS : John McClane
SAMUEL L. JACKSON : Zeus Carver
JEREMY IRONS : Simon Gruber
LARRY BRYGGMAN : Walter Cobb
GRAHAM GREENE : Joe Lambert
COLLEEN CAMP : Connie Kowalski
ANTHONY PECK : Ricky Walsh
KEVIN CHAMBERLIN : Charles Weiss
NICK WYMAN : Mathias Targo
SAM
PHILLIPS : Katya
Synopsis
Un matin d’été, à New York. Une
bijouterie explose. Un terroriste (JEREMY IRONS) exige la présence de John
McClane (BRUCE WILLIS), avec qui il va jouer à un jeu : “Simon Says“ afin
qu’aucune des autres bombes placées par ses soins à travers tout New York n’explose.
Par un malentendu, McClane entraîne Zeus Carver (SAMUEL L. JACKSON) dans cette
galère.
Critique
Après l’énorme succès des deux
premiers volets, il n’y avait aucune raison de ne pas retrouver l’inénarrable
inspecteur McClane encore empêtré
dans un sacré pétrin. John McTiernan
revenait à la réalisation pour ce troisième opus.
Le film commence très fort, par une
des très nombreuses explosions qui jalonneront cet opus. A partir de cet
instant jusqu’à l’arrivée à la banque, c’est une heure absolument magistrale
qui va se dérouler, suivant Bruce Willis,
rejoint très vite Samuel L. Jackson
se balader dans New York, devant résoudre des énigmes d’un terroriste taré qui
menace de faire tout exploser, tout ceci avec un modèle d’exposition qui ne
perd absolument pas son temps et qui envoie tout de suite McClane au casse-pipe, sans même de scène introductive. La mise en
scène y est parfaite, le scénario très inventif et les acteurs prodigieux. Le
duo principal est génial. En effet, on rencontrera rarement duo mieux assortis
que ces deux vieux briscards prêts à tout pour avoir le bon mot, Samuel L. Jackson dominant Bruce Willis sur la première heure avant
de laisser au héros le soin de délivrer des one-liners à tomber. Les seconds
rôles comme Larry Bryggman, Kevin
Chamberlin ou Graham Greene sont
au diapason et le rythme y est réglé comme du papier à musique, avec en point d’orgue,
une séquence de 12, 13 minutes où nos deux compères doivent arriver en plein
Wall Street (pendant laquelle McClane
n’hésitera pas à passer dans Central Park en taxi, avec une apparition fugace d’Aasif Mandvi, et utilisera une ambulance
comme offensive tackle) pendant l’heure de pointe.
Et puis l’intrigue se pose,
dévoilant sa complexité, un peu décevant évidemment, on aurait adoré passer
deux heures à se balader dans New York avec les deux héros, qui ont l’air de s’amuser
comme des fous, tout en saignant abondamment comme il en était coutume dans les
films de l’époque et en partageant LA scène du film, dans Central Park, une
engueulade mémorable sur fond d’énigme logique. Il en reste que la machination
écrite par Jonathan Hensleigh est
plutôt inattendue et quand même passionnante, tant le rôle du bad guy colle à
la peau de Jeremy Irons qui cabotine
joyeusement. La notion d’équipe prend ici toute sa pleine mesure, avec notre
duo d’excités d’un côté, les policiers de l’autre, qui auront chacun leur
moment de gloire (une jolie acrobatie de l’excellent Graham Greene, accompagnée de la non-moins excellente Colleen Camp dans une école, avant que
le très drôle Kevin Chamberlin se
retrouve face à une bombe à désamorcer). Tout ceci finit par une dernière
demi-heure digne des meilleurs films d’actions où la Tag Team Jackson – Willis, éclopée comme jamais,
détruit un bateau, un hélicoptère et les plans du bad guy.
Bien sur, jamais la deuxième heure n’atteint le niveau
stratosphérique de la première, qui rentre dans le Panthéon des meilleures
introductions du Cinéma, mais ce troisième épisode de Die Hard répond parfaitement aux attentes des spectateurs : de
l’action frénétique et efficace, une réalisation aux petits oignons, un script
qui fait la part belle aux dialogues fleuris et une interprétation sans faille.
Supérieur au deuxième opus, déjà pas mal du tout, Die Hard With A Vengeance surpasse même l’ainé de la saga. Un très
grand film qui aurait du signer la fin de la saga.
Ma Note :
19/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : LES AILES DE L’ENFER de Simon WEST, qui possède
ce même sens du dialogue et une intro aussi parfaite.
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