jeudi 20 septembre 2012

UNE JOURNEE EN ENFER : DIE HARD 3 (DIE HARD WITH A VENGEANCE) de John MCTIERNAN


UNE JOURNEE EN ENFER : DIE HARD 3
DIE HARD WITH A VENGEANCE
Il y a des jours comme ça…
It’s boomtime in the Big Apple


Fiche Technique

REALISE PAR : John McTiernan
ECRIT PAR : Jonathan Hensleigh
MUSIQUE DE : Michael Kamen
PRODUIT PAR : John McTiernan & Michael Tadross
PRODUCTION : 20th Century Fox - Cinergi
DISTRIBUE PAR : 20th Century Fox aux USA – Gaumont en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h11min
PUBLIC : Interdit aux Moins de 12 Ans
SORTIE : 19 Mai 1995 aux USA – 2 Août 1995 en France
BUDGET : 90 Millions de Dollars
REVENUS : 361 Millions de Dollars (271 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : NY, SC, CO, MA aux USA
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : Blu-Ray Zone 2
SUITES : Troisième épisode de la saga Die Hard.

BRUCE WILLIS : John McClane
SAMUEL L. JACKSON : Zeus Carver
JEREMY IRONS : Simon Gruber
LARRY BRYGGMAN : Walter Cobb
GRAHAM GREENE : Joe Lambert
COLLEEN CAMP : Connie Kowalski
ANTHONY PECK : Ricky Walsh
KEVIN CHAMBERLIN : Charles Weiss
NICK WYMAN : Mathias Targo
SAM PHILLIPS : Katya

Synopsis

            Un matin d’été, à New York. Une bijouterie explose. Un terroriste (JEREMY IRONS) exige la présence de John McClane (BRUCE WILLIS), avec qui il va jouer à un jeu : “Simon Says“ afin qu’aucune des autres bombes placées par ses soins à travers tout New York n’explose. Par un malentendu, McClane entraîne Zeus Carver (SAMUEL L. JACKSON) dans cette galère.

Critique

            Après l’énorme succès des deux premiers volets, il n’y avait aucune raison de ne pas retrouver l’inénarrable inspecteur McClane encore empêtré dans un sacré pétrin. John McTiernan revenait à la réalisation pour ce troisième opus.
            Le film commence très fort, par une des très nombreuses explosions qui jalonneront cet opus. A partir de cet instant jusqu’à l’arrivée à la banque, c’est une heure absolument magistrale qui va se dérouler, suivant Bruce Willis, rejoint très vite Samuel L. Jackson se balader dans New York, devant résoudre des énigmes d’un terroriste taré qui menace de faire tout exploser, tout ceci avec un modèle d’exposition qui ne perd absolument pas son temps et qui envoie tout de suite McClane au casse-pipe, sans même de scène introductive. La mise en scène y est parfaite, le scénario très inventif et les acteurs prodigieux. Le duo principal est génial. En effet, on rencontrera rarement duo mieux assortis que ces deux vieux briscards prêts à tout pour avoir le bon mot, Samuel L. Jackson dominant Bruce Willis sur la première heure avant de laisser au héros le soin de délivrer des one-liners à tomber. Les seconds rôles comme Larry Bryggman, Kevin Chamberlin ou Graham Greene sont au diapason et le rythme y est réglé comme du papier à musique, avec en point d’orgue, une séquence de 12, 13 minutes où nos deux compères doivent arriver en plein Wall Street (pendant laquelle McClane n’hésitera pas à passer dans Central Park en taxi, avec une apparition fugace d’Aasif Mandvi, et utilisera une ambulance comme offensive tackle) pendant l’heure de pointe.
            Et puis l’intrigue se pose, dévoilant sa complexité, un peu décevant évidemment, on aurait adoré passer deux heures à se balader dans New York avec les deux héros, qui ont l’air de s’amuser comme des fous, tout en saignant abondamment comme il en était coutume dans les films de l’époque et en partageant LA scène du film, dans Central Park, une engueulade mémorable sur fond d’énigme logique. Il en reste que la machination écrite par Jonathan Hensleigh est plutôt inattendue et quand même passionnante, tant le rôle du bad guy colle à la peau de Jeremy Irons qui cabotine joyeusement. La notion d’équipe prend ici toute sa pleine mesure, avec notre duo d’excités d’un côté, les policiers de l’autre, qui auront chacun leur moment de gloire (une jolie acrobatie de l’excellent Graham Greene, accompagnée de la non-moins excellente Colleen Camp dans une école, avant que le très drôle Kevin Chamberlin se retrouve face à une bombe à désamorcer). Tout ceci finit par une dernière demi-heure digne des meilleurs films d’actions où la Tag Team Jackson – Willis, éclopée comme jamais, détruit un bateau, un hélicoptère et les plans du bad guy.
Bien sur, jamais la deuxième heure n’atteint le niveau stratosphérique de la première, qui rentre dans le Panthéon des meilleures introductions du Cinéma, mais ce troisième épisode de Die Hard répond parfaitement aux attentes des spectateurs : de l’action frénétique et efficace, une réalisation aux petits oignons, un script qui fait la part belle aux dialogues fleuris et une interprétation sans faille. Supérieur au deuxième opus, déjà pas mal du tout, Die Hard With A Vengeance surpasse même l’ainé de la saga. Un très grand film qui aurait du signer la fin de la saga.
Ma Note : 19/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LES AILES DE L’ENFER de Simon WEST, qui possède ce même sens du dialogue et une intro aussi parfaite.

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