WALL-E
WALL-E
In Space, No One Can Hear You Clean
Tu fais quoi les 700 prochaines années?
Fiche Technique
REALISE
PAR : Andrew Stanton
ECRIT
PAR : Andrew Stanton & Jim Reardon
MUSIQUE
DE : Thomas Newman
PRODUIT
PAR : Jim Morris
PRODUCTION :
Walt Disney – Pixar
DISTRIBUE
PAR : Walt Disney aux USA et en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h38min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
27 Juin 2008 aux USA – 30 Juin 2008 en France
BUDGET :
180 Millions de Dollars
REVENUS :
534 Millions de Dollars (354 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Animation
GENRE :
Science-fiction d’Animation
DISPONIBILITE :
Blu-Ray Zone 2
SUITES :
Non officielle (BURN-E, un court-métrage parallèle)
BEN BURTT : WALL-E
ELISSA KNIGHT : EVE
MACINTALK : AUTO
JEFF GARLIN : Captain
FRED WILLARD : Shelby Forthright, BnL
CEO
JOHN RATZENBERGER : John
KATHY NAJIMY : Mary
SIGOURNEY WEAVER : Ship’s Computer
LARAINE NEWMAN : Various
DONALD FULLILOVE : Various
Synopsis
Dans un futur assez lointain où la Terre est devenue une étendue
de déchets, les humains sont envoyés dans un vaisseau de vacances où ils se
laissent aller. WALL-E (BEN BURTT), un robot nettoyeur est tout seul sur Terre,
à la rendre de nouveau habitable. Il y rencontre EVE (ELISSA KNIGHT), un robot
à la solde du gouvernement mondial, Buy-n-Large.
Critique
Le monde de l’animation US est
composé de 4 grands courants : Pixar,
Fox, DreamWorks et les autres, le tout dominé de la tête et des épaules par
la firme à la lampe de bureau.
L’écueil chez Pixar aurait été de prendre conscience que quoi qu’ils fassent, ils
sont supérieurs à la concurrence. Malheureusement, c’est un peu à ceci que
ressemble WALL-E, un film qui
bénéficie plus de l’interprétation qu’on peut en faire que par ses qualités
pures. En effet, WALL-E, en tant que
film, est un peu décevant, très joli techniquement (avec Fred Willard en prises de vues réelles), mais bourré de symboles
faussement dissimulés et souffre d’un manque cruel de rythme dans une deuxième
partie pourtant plus intéressante sur le papier que la première. Pourtant,
comme d’habitude chez Pixar, c’est dans
le muet que le film marche réellement, dans sa première partie, en
l’occurrence. La première heure est vraiment amusante, étrange et surtout
déconcertante.
Là où le bat blesse, c’est quand Pixar met en marche sa manipulation
assez ennuyeuse : la dénonciation de la dérive consumériste du monde
contemporain. A travers Pixar parle
l’esprit surement authentique et honnête d’un visionnaire, John Lassiter, qui critique donc nos défauts, mais aussi Disney, qui ne s’est pourtant pas
vraiment privé pour inonder le monde de produits dérivés Wall-E et autres babioles inutiles, mais pas détestables comme Wall-E (le film, cette fois) veut nous
le dire. Il y a donc réellement un problème dans le message du film, qui se
mort la queue.
Il n’empêche que Wall-E reste un film formellement
irréprochable, avec des prises de vues réelles qui résultent d’une véritable
envie de cinéma artistique. Ah, si seulement Pixar s’était retenu de nous servir un prêchi-prêcha non recevable…
Ma
Note : 14/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : LE GEANT DE FER de Brad BIRD, une autre tentative
de réelle poésie dans un film d’animation.
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