mercredi 5 septembre 2012

WALL-E (WALL-E) d'Andrew STANTON


WALL-E
WALL-E
In Space, No One Can Hear You Clean
Tu fais quoi les 700 prochaines années?


Fiche Technique

REALISE PAR : Andrew Stanton
ECRIT PAR : Andrew Stanton & Jim Reardon
MUSIQUE DE : Thomas Newman
PRODUIT PAR : Jim Morris
PRODUCTION : Walt Disney – Pixar
DISTRIBUE PAR : Walt Disney aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h38min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 27 Juin 2008 aux USA – 30 Juin 2008 en France
BUDGET : 180 Millions de Dollars
REVENUS : 534 Millions de Dollars (354 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Animation
GENRE : Science-fiction d’Animation
DISPONIBILITE : Blu-Ray Zone 2
SUITES : Non officielle (BURN-E, un court-métrage parallèle)

BEN BURTT : WALL-E
ELISSA KNIGHT : EVE
MACINTALK : AUTO
JEFF GARLIN : Captain
FRED WILLARD : Shelby Forthright, BnL CEO
JOHN RATZENBERGER : John
KATHY NAJIMY : Mary
SIGOURNEY WEAVER : Ship’s Computer
LARAINE NEWMAN : Various
DONALD FULLILOVE : Various

Synopsis

            Dans un futur assez lointain où la Terre est devenue une étendue de déchets, les humains sont envoyés dans un vaisseau de vacances où ils se laissent aller. WALL-E (BEN BURTT), un robot nettoyeur est tout seul sur Terre, à la rendre de nouveau habitable. Il y rencontre EVE (ELISSA KNIGHT), un robot à la solde du gouvernement mondial, Buy-n-Large.

Critique

            Le monde de l’animation US est composé de 4 grands courants : Pixar, Fox, DreamWorks et les autres, le tout dominé de la tête et des épaules par la firme à la lampe de bureau.
            L’écueil chez Pixar aurait été de prendre conscience que quoi qu’ils fassent, ils sont supérieurs à la concurrence. Malheureusement, c’est un peu à ceci que ressemble WALL-E, un film qui bénéficie plus de l’interprétation qu’on peut en faire que par ses qualités pures. En effet, WALL-E, en tant que film, est un peu décevant, très joli techniquement (avec Fred Willard en prises de vues réelles), mais bourré de symboles faussement dissimulés et souffre d’un manque cruel de rythme dans une deuxième partie pourtant plus intéressante sur le papier que la première. Pourtant, comme d’habitude chez Pixar, c’est dans le muet que le film marche réellement, dans sa première partie, en l’occurrence. La première heure est vraiment amusante, étrange et surtout déconcertante.
            Là où le bat blesse, c’est quand Pixar met en marche sa manipulation assez ennuyeuse : la dénonciation de la dérive consumériste du monde contemporain. A travers Pixar parle l’esprit surement authentique et honnête d’un visionnaire, John Lassiter, qui critique donc nos défauts, mais aussi Disney, qui ne s’est pourtant pas vraiment privé pour inonder le monde de produits dérivés Wall-E et autres babioles inutiles, mais pas détestables comme Wall-E (le film, cette fois) veut nous le dire. Il y a donc réellement un problème dans le message du film, qui se mort la queue.
            Il n’empêche que Wall-E reste un film formellement irréprochable, avec des prises de vues réelles qui résultent d’une véritable envie de cinéma artistique. Ah, si seulement Pixar s’était retenu de nous servir un prêchi-prêcha non recevable…
Ma Note : 14/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LE GEANT DE FER de Brad BIRD, une autre tentative de réelle poésie dans un film d’animation.

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