LES CHEVEUX D’OR
THE LODGER : A STORY OF THE LONDON FOG
Fiche Technique
REALISE PAR : Alfred Hitchcock
ECRIT PAR : Eliott Stannard & Alfred
Hitchcock
MUSIQUE
DE : Ashley Irwin (1999)
PRODUIT
PAR : Michael Balcon & Carlyle Blackwell
PRODUCTION : Gainsborough – Carlyle
Blackwell
DISTRIBUE
PAR : Woolf & Friedman au Royaume-Uni
ORIGINE
: Royaume-Uni
DUREE : 1h10min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
14 Février 1927 au Royaume-Uni
BUDGET :
21.000 Euros
REVENUS
: Pas d’Infos
LIEUX DE
TOURNAGE : Islington, London au Royaume-Uni
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE
: DVD Zone 2
SUITES : Non
JUNE : Daisy Bunting
IVOR NOVELLO : Jonathan Drew
MALCOLM KEEN : Joe Chandler
MARIE AULT : Mrs. Bunting
ARTHUR CHESNAY : Mr. Bunting
REGINALD GARDINER : Dancer at Ball
EVE GRAY : Showgirl Victim
ALFRED HITCHCOCK : Extra in Newspaper
Office
ALMA REVILLE : Woman Listening to
Wireless
Synopsis
Jonathan Drew (IVOR NOVELLO) s’installe dans la pension Bunting,
à Londres, où une série de meurtres frappe les jeunes femmes blondes. Très
vite, les soupçons retombent sur ce nouveau locataire, très étrange.
Critique
Après un premier long métrage
romantique et un deuxième film, tout aussi mélodramatique mais perdu, renié et
introuvable, Alfred Hitchcock put se
mettre au travail sur son troisième film, The
Lodger, son premier thriller.
Le film, basé sur une pièce (adaptée
4 fois) de Marie Belloc Lowndes est
un thriller sur un tueur sanguinaire, très inspiré de Jack l’Eventreur, un
suspect, une famille avec sa fille courtisée par un policier sur l’enquête…
Rien de bien passionnant sur le scénario mais le film parfait pour montrer son
talent de conteur, aussi bien technique que narratif. Et Hitchcock s’en donne à cœur joie en multipliant les références à l’expressionnisme
allemand qui était en plein essor à cette époque, en trouvant des effets de
mise en scène étonnants, comme cette étage transparent qui nous permet (sans le
son, c’est un film muet) de voir ce que le locataire fait au premier étage
quand la caméra est au rez-de-chaussée et en castant d’excellents acteurs comme
Ivor Novello et Malcolm Keen. Certains plans sont fabuleux, comme cette scène de
séduction entre June et Ivor Novello ou cette fin, excellente.
On ne peut alors que regretter un suspense cousu de fil blanc.
Sans être un film indispensable, The Lodger s’impose, encore
aujourd’hui, comme un très bon thriller, sans véritable suspense, mais avec des
vraies idées de mise en scène.
Ma
Note : 15/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : M LE MAUDIT de Fritz LANG, autre film de serial
killer plutôt légendaire.
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