jeudi 13 septembre 2012

LES CHEVEUX D'OR (THE LODGER : A STORY OF THE LONDON FOG) d'Alfred HITCHCOCK


LES CHEVEUX D’OR
THE LODGER : A STORY OF THE LONDON FOG


Fiche Technique

REALISE PAR : Alfred Hitchcock
ECRIT PAR : Eliott Stannard & Alfred Hitchcock
MUSIQUE DE : Ashley Irwin (1999)
PRODUIT PAR : Michael Balcon & Carlyle Blackwell
PRODUCTION : Gainsborough – Carlyle Blackwell
DISTRIBUE PAR : Woolf & Friedman au Royaume-Uni
ORIGINE : Royaume-Uni
DUREE : 1h10min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 14 Février 1927 au Royaume-Uni
BUDGET : 21.000 Euros
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Islington, London au Royaume-Uni
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

JUNE : Daisy Bunting
IVOR NOVELLO : Jonathan Drew
MALCOLM KEEN : Joe Chandler
MARIE AULT : Mrs. Bunting
ARTHUR CHESNAY : Mr. Bunting
REGINALD GARDINER : Dancer at Ball
EVE GRAY : Showgirl Victim
ALFRED HITCHCOCK : Extra in Newspaper Office
ALMA REVILLE : Woman Listening to Wireless

Synopsis

            Jonathan Drew (IVOR NOVELLO) s’installe dans la pension Bunting, à Londres, où une série de meurtres frappe les jeunes femmes blondes. Très vite, les soupçons retombent sur ce nouveau locataire, très étrange.

Critique

            Après un premier long métrage romantique et un deuxième film, tout aussi mélodramatique mais perdu, renié et introuvable, Alfred Hitchcock put se mettre au travail sur son troisième film, The Lodger, son premier thriller.
            Le film, basé sur une pièce (adaptée 4 fois) de Marie Belloc Lowndes est un thriller sur un tueur sanguinaire, très inspiré de Jack l’Eventreur, un suspect, une famille avec sa fille courtisée par un policier sur l’enquête… Rien de bien passionnant sur le scénario mais le film parfait pour montrer son talent de conteur, aussi bien technique que narratif. Et Hitchcock s’en donne à cœur joie en multipliant les références à l’expressionnisme allemand qui était en plein essor à cette époque, en trouvant des effets de mise en scène étonnants, comme cette étage transparent qui nous permet (sans le son, c’est un film muet) de voir ce que le locataire fait au premier étage quand la caméra est au rez-de-chaussée et en castant d’excellents acteurs comme Ivor Novello et Malcolm Keen. Certains plans sont fabuleux, comme cette scène de séduction entre June et Ivor Novello ou cette fin, excellente. On ne peut alors que regretter un suspense cousu de fil blanc.
            Sans être un film indispensable, The Lodger s’impose, encore aujourd’hui, comme un très bon thriller, sans véritable suspense, mais avec des vraies idées de mise en scène.
Ma Note : 15/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : M LE MAUDIT de Fritz LANG, autre film de serial killer plutôt légendaire.

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