lundi 14 octobre 2013

LE MAJORDOME (LEE DANIELS' THE BUTLER) de Lee DANIELS

LE MAJORDOME
LEE DANIELS’ THE BUTLER
One quiet voice can ignite a revolution
Au service des présidents, il a traversé 30 ans d’histoire


Fiche Technique

REALISE PAR : Lee Daniels
ECRIT PAR : Danny Strong
MUSIQUE DE : Rodrigo Leão
PRODUIT PAR : Lee Daniels, Cassian Elwes, Buddy Patrick, Pam Williams & Laura Ziskin
PRODUCTION : Follow Through – Salamander – Laura Ziskin – Lee Daniels – Pam Williams – Windy Hill
DISTRIBUE PAR : The Weinstein Company aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h12min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 16 Août 2013 aux USA – 11 Septembre 2013 en France
BUDGET : 30 Millions de Dollars
REVENUS : 121 Millions de Dollars (91 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Louisiane aux USA
GENRE : Biopic
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

FOREST WHITAKER : Cecil Gaines
DAVID OYELOWO : Louis Gaines
OPRAH WINFREY : Hattie Gaines
ROBIN WILLIAMS : President Dwight D. Eisenhower
JAMES MARSDEN : President John F. Kennedy
LIEV SCHREIBER : President Lyndon B. Johnson
JOHN CUSACK : President Richard Nixon
ALAN RICKMAN : President Ronald Reagan
LENNY KRAVITZ : James Holloway
CUBA GOODING JR. : Carter Wilson

Synopsis

            Pendant près de 30 ans, Cecil Gaines (FOREST WHITAKER) a servi les présidents successifs des Etats-Unis. Dans le même temps, son fils Louis (DAVID OYELOWO) combattait de son côté la ségrégation…

Critique

            Après Paperboy, pas franchement bien reçu, Lee Daniels renoua avec le film à Oscars en espérant la même réussite que Precious. Ici, il décide de parler d’Eugene Allen (renommé Cecil Gaines), un majordome de la Maison Blanche.
            Au-delà du simple biopic bêta et hagiographique auquel on aurait pu s’attendre, Lee Daniels et Danny Strong décident de parler de la ségrégation et de broder autour de l’histoire d’Eugene Allen afin de toucher plus de personnes. Et cela donne de l’ampleur à un récit passionnant qui est en fait une biographie de deux personnes,Cecil Gaines et son fils Louis, qui passe par tous les courants de pensée afro-américaines : le révérend Lawson, les Black Panthers, Martin Luther King… Ceci qui sonne donc comme didactique est parfaitement réussi par Lee Daniels qui parvient à ne pas être démonstratif et tout en retenue, malgré les nombreux moments émouvants (sans jamais être larmoyants) qui jalonnent le film.
            C’est bien simple : dès les premières minutes, le ton est donné. Le Majordome est un vrai drame familial et historique, une fresque jamais misérabiliste mais toujours édifiante, qui enchaîne les acteurs et les figures historiques en contre-emploi (David Banner en père aimant, Jesse Williams en professeur et gourou, Clarence Williams III en vieil homme sage, une flopée d’excellents acteurs comme James Marsden, Alan Rickman ou John Cusack en Présidents des Etats-Unis…) sans jamais s’en servir comme gimmick. Le film se concentre donc sur ces deux héros qui ont, chacun de leur côté, fait autant pour la lutte contre la ségrégation, tout en faisant graviter quelques personnages passionnants autour d’eux. Le tout est parfaitement interprété par Forest Whitaker et David Oyelowo, exceptionnels et qui devraient récupérer quelques récompenses méritées à la fin de l’année. On retrouve aussi Oprah Winfrey, Lenny Kravitz et Cuba Gooding Jr. (quel plaisir de le revoir au cinéma !), tout aussi bons.
            Mis en musique avec le même soin apporté au scénario et à la réalisation (cette chanson de Dinah Washington…), Le Majordome est un film sublime, important et indispensable pour tout le monde et qui réussit là où Ali ou même Malcolm X s’étaient un peu cassé les dents : parler de la ségrégation de manière convaincante, intuitive et immersive. Bravo et merci, messieurs.
Ma Note : 19.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LE DERNIER ROI D’ECOSSE de Kevin MACDONALD, l’autre immense performance de Forest Whitaker.

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