dimanche 6 octobre 2013

SIN CITY de Robert RODRIGUEZ, Frank MILLER & Quentin TARANTINO

SIN CITY
SIN CITY
Hell of a way to end a partnership.
La ville du vice et du pêché.


Fiche Technique

REALISE PAR : Robert Rodriguez, Frank Miller & Quentin Tarantino
ECRIT PAR : Frank Miller
MUSIQUE DE : John Debney, Graeme Revell & Robert Rodriguez
PRODUIT PAR : Elizabeth Avellan
PRODUCTION : Dimension – Troublemaker
DISTRIBUE PAR : Dimension aux USA – Pan Européenne en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h27min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 1 Avril 2005 aux USA – 1 Juin 2005 en France
BUDGET : 40 Millions de Dollars
REVENUS : 158 Millions de Dollars (112 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Austin,TX
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Une prévue en 2014

CLIVE OWEN : Dwight McCarthy
BRUCE WILLIS : Detective John Hartigan
MICKEY ROURKE : Marv
JOSH HARNETT : The Salesman
NICK STAHL : Yellow Bastard
ELIJAH WOOD : Kevin
CARLA GUGINO : Lucille
JESSICA ALBA : Nancy Callahan
BRITTANY MURPHY : Shellie
BENICIO DEL TORO : Detective Jack Rafferty

Synopsis

            Dans le district de Sin City, la nuit, il se passe toujours quelque chose d’improbable. Dwight McCarthy (CLIVE OWEN) tue un flic pourri (BENICIO DEL TORO), Marv (MICKEY ROURKE) rencontre un cannibale (ELIJAH WOOD) et Hartigan (BRUCE WILLIS) affronte un pédophile (NICK STAHL) fils d’aristocrates.

Critique

            On peut en vouloir à Robert Rodriguez pour plein de choses : son manque de talent, son manque de limites, ses scénarios scandaleusement nuls. Mais il a au moins une chose pour lui, indéniable.
            Robert Rodriguez est un type qui trouve des concepts habiles, à défaut d’être efficaces. Pour réaliser une adaptation de comic book (Sin City, qui plus est), il décide de réaliser son film en noir et blanc tout en y injectant des giclées de couleurs vives. Jusque-là, tout va bien. Visuellement, ça rend très bien et l’irruption de la couleur est très bien gérée narrativement, toujours logique et maîtrisée. Frank Miller, qui réalisa le très bon The Spirit, est en coréalisation et cela semble canaliser Robert Rodriguez, qui évite de mettre trop d’excitation dans un film qui sait prendre son temps, justement. Il est bien aidé par un casting prestigieux, qui parvient à donner le maximum de son potentiel (Bruce Willis, Elijah Wood et Michael Madsen sont particulièrement excellents) et par une bande-son particulièrement bonne.
            Cela dit, il était impossible que Robert Rodriguez réussisse totalement un film sans faire une idiotie quelque part. Cette idiotie, c’est l’Extended Cut, qui sépare totalement les histoires les unes avec les autres. On se retrouve donc avec cinq génériques de fin, le rebondissement final du Theatrical Cut en plein milieu de cette version, ce qui lui enlève énormément de force et un manque cruel d’intérêt. Le film en perd toute sa logique et la narration éclatée du Theatrical Cut est annihilée. Encore une fois, Robert Rodriguez a salopé son film tout seul, par envie d’en faire trop, à l’image du fatigant Desperado.
            Cependant, Sin City reste un film plus qu’admirable, cohérent artistiquement et narrativement (ce qui n’était pas partie aisée) et surtout très divertissant. Mais fuyez cette saleté d’Extended Cut.
Ma Note : 16.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE SPIRIT de Frank MILLER, peu aimé mais cruellement sous-estimé.

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