mercredi 9 octobre 2013

LES CHRONIQUES DE RIDDICK (THE CHRONICLES OF RIDDICK) de David TWOHY

LES CHRONIQUES DE RIDDICK
THE CHRONICLES OF RIDDICK
There is no future until you settle the past
Pitch Black’s darkest star is back


Fiche Technique

REALISE PAR : David Twohy
ECRIT PAR : David Twohy
MUSIQUE DE : Graeme Revell
PRODUIT PAR : Camille Brown, Vin Diesel & Scott Kroopf
PRODUCTION : Universal – Radar – One Race – Primal Foe
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA – UIP en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h14min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 11 Juin 2004 aux USA – 18 Août 2004 en France
BUDGET : 105 Millions de Dollars
REVENUS : 115 Millions de Dollars (10 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : British Columbia & Californie
GENRE : SciFi
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Suite de Pitch Black, mais début de la trilogie Riddick

VIN DIESEL : Richard B. Riddick
COLM FEORE : Lord Marshal
KARL URBAN : Lord Vaako
THANDIE NEWTON : Dame Vaako
NICK CHINLUND : Christopher Toombs
ALEXA DAVALOS : Jack / Kyra
JUDI DENCH : Aereon
LINUS ROACHE : The Purifier
YORICK VAN WAGENINGEN : The Guv
KEITH DAVID : Imam

Synopsis

            Richard B. Riddick (VIN DIESEL) s’est exilé sur une planète glacée afin de protéger Jack (ALEXA DAVALOS) et Imam (KEITH DAVID). Mais un groupe de mercenaires menés par le chasseur de primes Christopher Toombs (NICK CHINLUND) vient le chercher. Après avoir tué tout son crew, Riddick apprend de Toombs que sa mise à prix vient de New Mecca…

Critique

            David Twohy n’avait pas une thune pour faire Pitch Black. Après la réussite du film, on lui octroya un petit pactole pour faire ce dont il avait envie depuis le début : une saga de science-fiction.
            Les Chroniques de Riddick est donc le premier film d’une trilogie introduite par Pitch Black, par le jeu vidéo Escape from Butcher Bay et par le court métrage d’animation Dark Fury. Se passant 5 ans après la fin de Pitch Black, Les Chroniques de Riddick profitent dès le départ de la créativité sans faille de David Twohy et de ses décorateurs, qui utilisent le maximum des 100 millions de dollars qui leur ont été impartis. Grâce au Director’s Cut (un des premiers films à s’être vendu en vidéo avec ce label), le film prouve aussi qu’on peut s’adapter à Hollywood sans y vendre son âme. Bien plus ambitieux que le petit film d’horreur qui l’avait précédé, Les Chroniques de Riddick ont gardé le ton très impoli qui avait fait de Pitch Black un tel sleeper hit. Là où on mettait en cause la menstruation d’une jeune adolescente dans le premier opus, on retrouve une mercenaire transpirante qui se frotte sur un Riddick endormi et enchaîné : voilà ce qu’on était venu chercher : de la saleté, du one-liner, de la provocation, une photographie aussi osée que dans Pitch Black et du talent.
Bien évidemment tout ceci est présent, en grande quantité, avec une petite cerise sur le gâteau : il y a deux ou trois apparitions de Judi Dench, qui fait partie d’un casting homogène et franchement excellent. Vin Diesel envoie du one-liner avec sa voix calme et grave, tue avec des armes improbables et drague de la nympho (nous sommes dans de la pure science-fiction et ça fait vraiment plaisir de voir qu’on peut aussi être tendancieux, crade et malpoli dans ce genre-là), Alexa Davalos évite tous les clichés inhérents à son rôle, Nick Chinlund joue la raclure de manière parfaite (on parle quand même de l’immense Billy le Barge dans Les Ailes de l’Enfer), Karl Urban et Colm Feore sont d’excellents méchants et Thandie Newton peut jouer une femme vénale comme personne. Quant aux scènes d’action, elles sont toujours filmées aussi intelligemment, avec des plans sortis de nulle part et toujours surprenants (la décapitation d’un Necromonger) en est une preuve parfaite. Il est alors dommage que le film soit trop long, surtout dans sa première partie et que la fin soit aussi rapide, alors qu’elle est franchement courageuse.
Les Chroniques de Riddick n’est pas un film parfait. En revanche, c’est un film cohérent avec son premier épisode, courageux, malpoli, vil et profondément réjouissant. Là où David Eggby était le véritable héros du premier opus, David Twohy remporte la Palme ici. Bravo et merci.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : PITCH BLACK de David TWOHY, l’introduction parfaite.

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