mercredi 9 octobre 2013

RIDDICK de David TWOHY

RIDDICK
RIDDICK
Survival is his revenge
Domptez les ténèbres


Fiche Technique

REALISE PAR : David Twohy
ECRIT PAR : David Twohy
MUSIQUE DE : Graeme Revell
PRODUIT PAR : Vin Diesel & Ted Field
PRODUCTION : One Race – Radar – Riddick Canada
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE : USA / Royaume-Uni
DUREE : 1h59min
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 6 Septembre 2013 aux USA – 18 Septembre 2013 en France
BUDGET : 38 Millions de Dollars
REVENUS : 89 Millions de Dollars (51 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Montréal
GENRE : Horreur
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Deuxième épisode de la trilogie Riddick, 3e film avec le personnage

VIN DIESEL : Richard B. Riddick
MATTHEW NABLE : Boss Johns
JORDI MOLLA : Santana
KATEE SACKHOFF : Dahl
BOKEEM WOODBINE : Moss
DAVE BAUTISTA : Diaz
NOLAN GERARD FUNK : Luna
CONRAD PLA : Vargas
RAOUL TRUJILLO : Lockspur
KARL URBAN : Vaako

Synopsis

            Richard B. Riddick (VIN DIESEL) a été trahi par les Necromongers et Lord Vaako (KARL URBAN). Censé être escorté sur Furya, Riddick se retrouve coincé sur une planète aride, où toute forme de vie cherche à le trucider. Quelques temps après, deux groupes de mercenaires, menés par Santana (JORDI MOLLA) et Boss Johns (MATTHEW NABLE) arrivent avec la même idée.

Critique

            Les Chroniques de Riddick s’étant planté au box-office, la saga Riddick avait perdu toute chance de revenir sur nos écrans. Toutes ? Non. C’était sans compter la dévotion de Vin Diesel envers ses fans et ses projets.
            En effet, monsieur Diesel amassa des millions de dollars avec son autre saga, Fast & Furious, puis hypothéqua sa maison afin de financer le troisième opus, toujours dirigé par David Twohy. Ce dernier lui rend bien tous les services rendus tant le personnage titre est omniprésent dans cet opus. De retour sur une planète hostile, Riddick redevient le film d’horreur crade, ultra-violent, malpoli et jouissif que Pitch Black était, sans pour autant renier la petite parenthèse science-fiction du dernier opus.
La première demi-heure met en scène Riddick coincé sur une planète aride, laissé pour mort, très amoché et entouré de créatures (excellente production design, par ailleurs) qui ne veulent qu’une chose : le bouffer. Aucun dialogue, aucun autre personnage si l’on excepte un petit flash-back pour faire recoller Les Chroniques de Riddick (et qui permet à Karl Urban de faire un petit caméo réussi), il n’y a que Vin Diesel et un texte excellentissime de David Twohy, qui enchaîne les one-liners et l’humour noir avec une dextérité étonnante. Puis arrivent les mercenaires. Fini les passagers d’un vol commercial qui ne savaient pas comment survivre sur une planète aride, on se retrouve avec des mecs armés jusqu’aux dents qui transpirent (beaucoup) de la testostérone. Le film perd un peu de son originalité et de sa force et tombe un peu dans le commun. Sauf que sous la caméra de Twohy, ça reste très fun, par moments bien flippant à souhait et surtout incroyablement divertissant.
Quelques séquences sont particulièrement réussies, comme celle des motos ou surtout celle de la serrure explosive. La grande force du film est que David Twohy se permet par moments d’oublier Riddick pendant de longs quarts d’heure, juste pour distiller une ambiance badass avec les deux factions de mercenaires. Pour cela, il fallait d’excellents acteurs. Vin Diesel est absolument parfait, que ce soit tout seul, avec un chien en CGI (très belles scènes) ou avec les autres chasseurs de prime, tous interprétés par des acteurs convaincants à défaut d’être tous excellents. On y retrouve Bokeem Woodbine, Jordi Mollà, Dave Bautista (qui, mine de rien, choisit très bien ses projets) et surtout Matthew Nable, très charismatique. Encore mis en lumière par David Eggby, le film est un peu moins beau et original que Pitch Black, mais reste franchement visuellement supérieur à la moyenne.
Riddick est donc la digne continuation des aventures du guerrier le plus classe du cinéma contemporain. Si David Eggby était le héros du premier, David Twohy le héros du deuxième, c’est bien Vin Diesel qui est l’homme fort de cet opus. A quand le prochain ?
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : FAST FIVE de Justin LIN, autre Vin Diesel-takeover d’une franchise historique.

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