jeudi 9 février 2012

TAXI DRIVER (TAXI DRIVER) de Martin SCORSESE

TAXI DRIVER
TAXI DRIVER
He’s a lonely forgotten man desperate to prove that he’s alive


Fiche Technique

REALISE PAR : Martin Scorsese
ECRIT PAR : Paul Schrader
MUSIQUE DE : Bernard Herrmann
PRODUIT PAR : Julia Phillips & Michael Phillips
PRODUCTION : Columbia – Bill/Phillips – Italo/Judeo
DISTRIBUE PAR : Columbia aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h50min
PUBLIC : Interdit aux Moins de 12 Ans
SORTIE : 8 Février 1976 aux USA – 2 Juin 1976 en France
BUDGET : 1 Millions de Dollars
REVENUS : 28 Millions de Dollars (27 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : New York City,NY aux USA
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : Blu-Ray Zone 2
SUITES : Scorsese et De Niro en ont émis l’idée.

ROBERT DE NIRO : Travis Bickle
PETER BOYLE : Wizard
CYBIL SHEPERD : Betsy
JODIE FOSTER : Iris
ALBERT BROOKS : Tom
HARVEY KEITEL : Sport
LEONARD HARRIS : Senator Jack Palantine
VICTOR ARGO : Melio
HARRY NORTHUP : Doughboy
STEVEN PRINCE : Easy Andy
Synopsis

Travis Bickle (ROBERT DE NIRO) est un vétéran de la Guerre du Vietnam devenu chauffeur de taxi. Il vit une existence solitaire, qui lui pèse…
Critique

On a tellement parlé et écrit sur ce film qu’une critique de plus ne serait pas tellement importante. Cependant, je vais m’y atteler quand même, à parler de ce classique du cinéma américain et même mondial.
           Palme d’Or du Festival de Cannes 1976, Taxi Driver est un excellent film, un chef d’œuvre intemporel d’un metteur en scène surement un peu surcoté ensuite, mais qui ici réalise un film parfait sur le plan de la technique. En effet, sa façon de filmer un De Niro, qui réalise ici une des meilleures performances de l’histoire du cinéma, habité par ce personnage d’homme blessé et aigri par la solitude et que la folie guette est remarquable d’inventivité et de technique maîtrisé. Tous les plans sont très travaillés, magnifiques, à l’image de tableaux de maîtres. On se rappellera par exemple le plan de De Niro, affublé d’un iroquois convainquant, au premier plan, devant la scène qui accueille la prestation du sénateur Palantine.
        Mais ce qui rend Taxi Driver si différent et passionnant des autres films du même genre, c’est le scénario, qui ne laisse pas le spectateur se morfondre dans le désespoir du personnage principal mais qui propose quelques instants d’humour bienvenu et de dialogues bien troussés. Albert Brooks est fantastique, en quelques minutes, Steven Prince a la scène la plus drôle du film et quelques dialogues avec Peter Boyle sont passionnants à souhait.
       Taxi Driver ne possède en fait qu’un petit défaut, assez ennuyeux au demeurant : construit sur deux actes, force est de constater que le premier acte est bien plus fort que le deuxième, déjà bien excellent. Un chef d’œuvre.
Ma Note : 19/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : SWEENEY TODD de Tim BURTON, où un personnage abandonné passe de dérangé à totalement fou.

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