mardi 26 février 2013

BLUE VELVET de David LYNCH


BLUE VELVET
BLUE VELVET
It’s a strange world


Fiche Technique

REALISE PAR : David Lynch
ECRIT PAR : David Lynch
MUSIQUE DE : Angelo Badalamenti
PRODUIT PAR : Fred C. Caruso
PRODUCTION : De Laurentiis
DISTRIBUE PAR : De Laurentiis aux USA – AMLF en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 19 Septembre 1986 aux USA – 21 Janvier 1987 en France
BUDGET : 6 Millions de Dollars
REVENUS : 9 Millions de Dollars (3 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : North Carolina aux USA
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

KYLE MACLACHLAN : Jeffrey Beaumont
LAURA DERN : Sandy Williams
ISABELLA ROSSELINI : Dorothy Valens
DENNIS HOPPER : Frank Booth
DEAN STOCKWELL : Ben
BRAD DOURIF : Raymond
HOPE LANGE : Mrs. Williams
JACK NANCE : Paul
FRANCES BAY : Aunt Barbara
GEORGE DICKERSON : Detective Williams

Synopsis

            Jeffrey Beaumont (KYLE MACLACHLAN) rentre dans sa petite ville de Lumberton. Un jour qu’il rentre de l’hôpital, il trouve une oreille par terre. En informant un détective (GEORGE DICKERSON), il rencontre sa fille, Sandy (LAURA DERN) avec qui il va mener l’enquête.

Critique

            Après deux films de commande (Elephant Man & Dune) dont il s’est sorti avec les honneurs pour le premier, pas si mal pour le deuxième, David Lynch put enfin (re)mettre en scène une de ses créations.
            Utilisant son acteur de Dune, Kyle MacLachlan, comme double du spectateur, David Lynch nous plonge, avec Blue Velvet dans une Amérique angélique au premier abord mais dont le Mal suinte de partout, comme ce plan terrifiant sur des insectes grouillant dans un gazon immaculé. Ce thriller un poil érotique et vraiment étrange est le digne successeur d’Eraserhead dans le malaise qu’il procure à son spectateur grâce à son univers décalé et toujours surprenant. Les performances des acteurs sont excellentes, surtout celle de Dennis Hopper, évidemment, exceptionnel en méchant fou furieux, capable de tout et seul personnage autorisé à dire le F-Word dans le film et celle de Dean Stockwell, suave à souhait dans une interprétation étonnante d’In Dreams de Roy Urbison. Elles portent un film déjà bien garni grâce à une mise en scène parfaitement maitrisée avec une musique oppressante, qui ne souffre que d’un troisième acte un peu trop graphique, qui affaiblit vraiment le tout.
Dommage, car Blue Velvet en reste une expérience inoubliable, à l’instar d’un Eraserhead, une plongée dans le cerveau dérangé et pourtant jamais indulgent de David Lynch.
Ma Note : 17/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : ERASERHEAD de David LYNCH, là où la légende a commencé. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire