BLUE
VELVET
BLUE
VELVET
It’s a strange world
Fiche Technique
REALISE
PAR : David Lynch
ECRIT
PAR : David Lynch
MUSIQUE
DE : Angelo Badalamenti
PRODUIT
PAR : Fred C. Caruso
PRODUCTION :
De Laurentiis
DISTRIBUE
PAR : De Laurentiis aux USA – AMLF en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
2h
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
19 Septembre 1986 aux USA – 21 Janvier 1987 en France
BUDGET :
6 Millions de Dollars
REVENUS :
9 Millions de Dollars (3 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : North Carolina aux USA
GENRE :
Thriller
DISPONIBILITE :
BluRay Zone B
SUITES :
Non
KYLE
MACLACHLAN : Jeffrey Beaumont
LAURA
DERN : Sandy Williams
ISABELLA
ROSSELINI : Dorothy Valens
DENNIS
HOPPER : Frank Booth
DEAN
STOCKWELL : Ben
BRAD
DOURIF : Raymond
HOPE
LANGE : Mrs. Williams
JACK
NANCE : Paul
FRANCES
BAY : Aunt Barbara
GEORGE
DICKERSON : Detective Williams
Synopsis
Jeffrey Beaumont (KYLE MACLACHLAN)
rentre dans sa petite ville de Lumberton. Un jour qu’il rentre de l’hôpital, il
trouve une oreille par terre. En informant un détective (GEORGE DICKERSON), il
rencontre sa fille, Sandy (LAURA DERN) avec qui il va mener l’enquête.
Critique
Après deux films de commande (Elephant Man & Dune) dont il s’est
sorti avec les honneurs pour le premier, pas si mal pour le deuxième, David Lynch put enfin (re)mettre en
scène une de ses créations.
Utilisant son acteur de Dune, Kyle MacLachlan, comme double du spectateur, David Lynch nous plonge, avec Blue
Velvet dans une Amérique angélique au premier abord mais dont le Mal suinte
de partout, comme ce plan terrifiant sur des insectes grouillant dans un gazon
immaculé. Ce thriller un poil érotique et vraiment étrange est le digne
successeur d’Eraserhead dans le
malaise qu’il procure à son spectateur grâce à son univers décalé et toujours
surprenant. Les performances des acteurs sont excellentes, surtout celle de Dennis Hopper, évidemment, exceptionnel
en méchant fou furieux, capable de tout et seul personnage autorisé à dire le
F-Word dans le film et celle de Dean
Stockwell, suave à souhait dans une interprétation étonnante d’In Dreams de Roy Urbison. Elles portent un film déjà bien garni grâce à une mise
en scène parfaitement maitrisée avec une musique oppressante, qui ne souffre
que d’un troisième acte un peu trop graphique, qui affaiblit vraiment le tout.
Dommage, car Blue Velvet en
reste une expérience inoubliable, à l’instar d’un Eraserhead, une plongée dans le cerveau dérangé et pourtant jamais
indulgent de David Lynch.
Ma
Note : 17/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : ERASERHEAD de David LYNCH, là où la légende a
commencé.
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