mardi 5 février 2013

THE MASTER de Paul Thomas ANDERSON


THE MASTER
THE MASTER


Fiche Technique

REALISE PAR : Paul Thomas Anderson
ECRIT PAR : Paul Thomas Anderson
MUSIQUE DE : Jonny Greenwood
PRODUIT PAR : Paul Thomas Anderson, Megan Ellison, Daniel Lupi & JoAnne Sellars
PRODUCTION : The Weinstein Company – Ghoulardi – Annapurna
DISTRIBUE PAR : The Weinstein Company aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h24min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 21 Septembre 2012 aux USA – 9 Janvier 2013 en France
BUDGET : 32 Millions de Dollars
REVENUS : 24 Millions de Dollars (8 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Californie aux USA
GENRE : Drame Psychologique
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

JOAQUIN PHOENIX : Freddie Quell
PHILIP SEYMOUR HOFFMAN : Lancaster Dodd
AMY ADAMS : Peggy Dodd
JESSE PLEMONS : Val Dodd
RAMI MALEK : Clark
LAURA DERN : Helen Sullivan
AMBYR CHILDERS : Elizabeth Dodd
KEVIN J. O’CONNOR : Bill William
JOSHUA CLOSE : Wayne Gregory
W. EARL BROWN : Fighting Businessman

Synopsis

            Freddie Quell (JOAQUIN PHOENIX) est revenu de la Guerre de Corée blessé, usé mentalement. Il est sujet à des crises de colère qui lui posent d’énormes problèmes dans la vie de tous les jours. Un jour, il embarque sur le bateau de Lancaster Dodd (PHILIP SEYMOUR HOFFMAN), leader de The Cause, courant de pensée s’apparentant à une secte.

Critique

            Quand Paul Thomas Anderson sort un nouveau film, quel que soit le thème, c’est un évènement pour tout cinéphile qui se respecte. En effet, son style est si unique qu’on attendait tous son Master.
            Cette histoire de secte est totalement ce qu’on attendait de la part d’un cinéaste aussi atypique que Paul Thomas Anderson : énormément de style, des plans absolument fous et des scènes dantesques, mais très peu de substance narrative. Les qualités et les défauts d’Anderson sont tous là, sauf John C. Reilly & Melora Walters, ses deux acteurs fétiches.  Le film est très beau visuellement, presqu’autant qu’un Life of Pi par moments (un des plans sur l’eau au début du film est presque un écho aux plans de la piscine au début du film d’Ang Lee), certaines scènes sont dantesques, avec une musique choisie aux petits oignons. Mais le score, quant à lui, est bien trop étrange et appuie le sentiment de folie que le film propage, par ses personnages un peu trop écrits et ses acteurs hallucinés (et hallucinants). Grâce à eux, le film reste passionnant, surtout le duel Philip Seymour Hoffman – Joaquin Phoenix. On ne saurait alors que trop regretter ce dernier acte, commençant par l’appel (un rêve ?) au cinéma, qui est fortuit et rallonge un film qui aurait vraiment gagné à finir avant.
            The Master est un film vraiment réussi, ne nous y trompons pas. Cependant, sa fascination initiale pour le lubrique et sa durée rallongée par un acte fortuit jouent contre lui. PTA  a fait bien mieux.
Ma Note : 16.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas ANDERSON, excellent film, très long, mais sans temps mort. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire