lundi 4 mars 2013

DRACULA de John BADHAM


DRACULA
DRACULA
The story of the greatest lover
that ever lived, died and lived again.


Fiche Technique

REALISE PAR : John Badham
ECRIT PAR : W.D. Richter
MUSIQUE DE : John Williams
PRODUIT PAR : Walter Mirisch
PRODUCTION : Universal - Mirisch
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA – CIC en France
ORIGINE : USA / Royaume-Uni
DUREE : 1h49min
PUBLIC : Interdit Aux Moins De 12 Ans
SORTIE : 20 Juin 1979 aux USA – 24 Août 1979 en France
BUDGET : 12 Millions de Dollars
REVENUS : 31 Millions de Dollars (19 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Cornouailles en Angleterre
GENRE : Horreur
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

FRANK LANGELLA : Count Dracula
DONALD PLEASANCE : Dr. Jack Seward
LAURENCE OLIVIER : Prof. Abraham van Helsing
KATE NELLIGAN : Lucy Seward
TREVOR EVE : Jonathan Harker
JAN FRANCIS : Mina van Helsing
TONY HAYGARTH : Mino Renfield
SYLVESTER MCCOY : Walter
JANINE DUVITSKY : Annie
TEDDY TURNER : Swales

Synopsis

            Sur les côtes de l’Angleterre, un navire, le Demeter, fait naufrage. Le seul survivant vient de Transylvanie et c’est bien évidemment le comte Dracula (FRANK LANGELLA). Ce dernier s’installe alors dans le comté de Whitby et y rencontre le docteur Jack Seward (DONALD PLEASANCE) et sa fille, Lucy (KATE NELLIGAN).

Critique

            Le mythe de Dracula fut souvent adapté à travers les âges du cinéma. En 1979, c’est John Badham qui succéda aux films de la Hammer, avec Frank Langella dans le rôle principal.
            Avec un réalisateur aussi prometteur que John Badham, même si ce dernier ne s’était jamais attaqué à ce genre de films, bien plus porté sur la comédie dramatique, on pouvait s’attendre à un modèle du genre. Ce dernier peut s’appuyer sur une production design absolument fabuleuse, entre des décors incroyables et une photographie merveilleuse, oscillant entre le pur noir et blanc à la Nostradamus et la discrète insertion de couleurs, loin du rouge flamboyant des productions de la Hammer, tout aussi géniale, soit-il dit en passant. En y utilisant des acteurs aussi excellents que Frank Langella ou Donald Pleasance (très proche d’un Sam Loomis, son rôle légendaire de la saga Halloween), ce Dracula ne pouvait être qu’un bon film. Et pourtant, en adaptant à l’écran un scénario aussi nul que celui-ci, écrit par W.D. Richter (qui écrivit pourtant Brubaker, porté à l’écran deux ans plus tard), le film se transforme en un long pensum, sans aucun intérêt, dans lequel il ne se passe absolument rien, hormis sur cinq ou six minutes, où tous les rebondissements interviennent. Le reste n’est que pérore sans intérêt, déclamées par un Laurence Olivier qui méritait sans doute mieux que cet ennui mortel.
            Pour tous les techniciens qui ont permis à ce film d’être d’une beauté impressionnante, on ne peut détester Dracula. Mais l’ennui est si présent qu’on ne peut l’aimer non plus. Un film déroutant.
Ma Note : 10/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : NOSFERATU de F. Wilhelm MURNAU, le père de tous, qui mêlait technique irréprochable à un scénario réussi.

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